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 Tchernobyl, un éden contre toute attente

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arnelae
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arnelae


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MessageSujet: Tchernobyl, un éden contre toute attente   Tchernobyl, un éden contre toute attente EmptyLun 15 Aoû - 13:30

Tchernobyl, un éden contre toute attente

Evolution - La biodiversité explose autour de l’ancienne centrale nucléaire.


pierre-yves frei
Publié le 12 août 2005

A quelque chose malheur est bon, dit-on. Mais à quoi le pire pourrait-il
bien profiter? Comment imaginer que l'accident de Tchernobyl pourrait
déboucher sur quoi que ce soit de positif? Et pourtant. Contre toute
attente, la nature sur ce site maudit semble non seulement reprendre ses
droits, mais également afficher une vigueur inédite.

Tchernobyl - La nature semble y afficher une vigueur inédite

Une zone de 4000 km2, sur les frontières de l'Ukraine, de la Biélorussie et
de la Russie, reste bouclée, dix-neuf ans après l'explosion de la centrale.
Le taux de radioactivité, principalement dû au césium 137, reste trop élevé pour envisager un retour des hommes dans un proche avenir.

Pourquoi la vie et la radioactivité font-elles si mauvais ménage? Parce que
la première repose sur un code génétique constitué de molécules qui ont vite fait d'être bousculées, cassées, chamboulées, par les émissions
radioactives. Or si la séquence d'un gène est perturbée, cela peut entraîner de très graves conséquences pour l'organisme dans son ensemble.

C'est ce qui s'est très souvent produit autour de Tchernobyl. James Morris
de l'Université américaine de Caroline du Sud à Columbia, et ses collègues ont recensé, sur place, quantité d'animaux atteints de malformations parfois très handicapantes. Voilà pour le pire. Mais il y a aussi le meilleur. Car la même équipe a constaté que près de cent espèces menacées de disparition prospèrent aujourd'hui dans ce no man's land.

Selon les chercheurs américains, qui ont présenté leurs résultats le 8 août
dernier lors d'un congrès au Canada, la biodiversité des environs de
Tchernobyl est aujourd'hui bien supérieure à ce qu'elle était avant
l'accident. Des espèces de loups et d'ours n'avaient même jamais été vues dans la région de mémoire d'homme. Et si de tels prédateurs ont élu domicile dans la région, c'est que toute la chaîne alimentaire au sommet de laquelle ils trônent, a résisté au cataclysme radioactif. Ce qui fait dire à John Morris: «A l'aune de tous nos indicateurs, cet écosystème apparaît tout à fait fonctionnel.»

Confrontés à cette réalité si surprenante, les scientifiques ont cherché à
en comprendre les raisons. Ils privilégient trois hypothèses. La première
est bien évidemment liée au départ de l'homme qui a rendu le territoire à la vie sauvage. La seconde s'inspire de la dynamique néodarwinienne, qui marie génétique et sélection naturelle par la pression de l'environnement.

Condamnation à mort

Si une terrible hécatombe a en effet suivi la catastrophe de 1986, toute vie n'a pas été rayée de la carte pour autant. Les animaux les plus résistants en cet instant et dans cet environnement extrême, ont survécu, léguant leur patrimoine génétique à la génération suivante. Puis ce fut au tour de cette seconde génération de subir les lois de la sélection naturelle. Et ainsi de suite.

Si la plupart du temps, les chercheurs ont observé des animaux adultes en
apparente pleine forme, c'est sans doute que les mutations graves ne
permettent pas un développement harmonieux des organismes et condamnent presque invariablement à mort ceux qui les portent.

Troisième hypothèse: le césium 137 préférerait se fixer dans le sol plutôt
que dans la végétation et dans les animaux, via la chaîne alimentaire. La
contamination serait donc limitée.

L'équipe américaine espère continuer ses recherches sur Tchernobyl, devenu une sorte de théâtre où l'on peut suivre l'évolution en direct.

http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/enjeux/tchernobyl__12_08.html

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Vacances radioactives

Si les travaux présentés début août à la conférence de la Société américaine d'écologie à Montréal sont justes, la contamination du site de Tchernobyl et de ses alentours pourrait être moins pire que prévu. Et tout cela parce que le principal polluant radioactif, du césium 137, resterait dans le sol plutôt que de se fixer dans la végétation, base de la chaîne alimentaire.

Cette nouvelle va forcément réjouir ceux qui veulent promouvoir le tourisme sur les lieux de la catastrophe. Une plaisanterie? Pas du tout. Si la zone fut longtemps hermétiquement scellée, un certain relâchement s'observe depuis la fin des années 1990. Un tourisme sauvage s'est d'ailleurs développé, les plus prudents ne s'aventurant pas sans compteur Geiger.

Mais il y a plus officiel. Depuis 2002, les Nations Unies tentent de
promouvoir l'écotourisme sur le site de Tchernobyl, voyant dans cette
activité de quoi alimenter les caisses destinées à financer l'énorme effort
de réhabilitation du site. Si l'on est très loin de l'affluence connue des
plages exotiques, il semble que l'activité prenne son essor. Les experts
assurent en effet que certaines zones, moins radioactives que d'autres, se
prêtent idéalement à l'observation d'une nature magnifique, forcément
grouillante depuis le départ précipité de l'homme.

Néanmoins, l'argument marketing suprême consisterait à découvrir une bête étrange, un monstre. Après tout, les Ecossais l'ont bien fait, sans même avoir à invoquer l'action délétère de la radioactivité.
(pyf)

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La catastrophe en chiffres

Le 25 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl est
ralenti pour des travaux routiniers de maintenance.
A une heure du matin, le 26 avril, tout bascule. L'eau de refroidissement
vient à manquer et le coeur s'emballe.
Deux explosions détruisent le coeur du réacteur et mettent à nu son contenu hautement radioactif.
Plusieurs milliers de tonnes de débris et de poussières radioactifs sont
éjectées.
Trente hommes meurent dans l'explosion. Et plus de cent personnes trouvent la mort en tentant de combattre le feu.
En 1986 et 1987, 240 000 hommes travaillent à la décontamination du site.
Près de 340 000 personnes sont évacuées
On recense la présence de plus de 40 éléments radioactifs sur le site de la
centrale. 18 000 km2 de terres agricoles et de 35 000 km2 de forêt ont été contaminées.
(pyf)

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Courrier international - 11 août 2005

TCHERNOBYL - "Une fantastique expérience" en faveur de la biodiversité

Dix-neuf ans après la pire catastrophe nucléaire civile au monde, la région
de Tchernobyl, frappée par les radiations à la suite de l'accident d'un
réacteur de la centrale nucléaire, est revenue à la vie, et son écosystème
affiche "une biodiversité plus importante qu'avant le désastre", rapporte
Nature.

Le magazine publie les observations de Viktor Dolyn, membre de l'Académie des sciences d'Ukraine, qui travaille sur les effets de la radioactivité sur l'environnement. Selon Dolyn, "une centaine d'espèces inscrites sur la liste rouge de celles qui sont menacées sont à présent visibles dans la zone évacuée qui couvre plus de 4 000 km2 en Ukraine, Biélorussie et Russie.
Environ une quarantaine d'entre elles, dont certaines espèces d'ours et de
loups, n'avait jamais été aperçue dans cette région avant l'accident." Or,
si ces animaux qui figurent au sommet de la chaîne alimentaire sont
présents, c'est que les animaux et les plantes dont ils se nourrissent le
sont aussi.

"Comment cela est-il arrivé, étant donné que les niveaux de radiation sont
trop élevés pour que les humains puissent revenir sans danger ?" D'après
James Morris, de l'Université de Caroline du Sud, qui a dirigé le groupe de
scientifiques qui a mené l'étude, cela s'explique par le fait que les
individus, animaux ou végétaux qui ont muté à cause des radiations meurent prématurément jeunes. Ainsi ne subsistent que les individus adultes.

Par ailleurs, il semblerait que l'un des principaux éléments radioactifs, le
césium 137, reste dans les sols plutôt que de s'accumuler dans les plantes
et les animaux. "Cela pourrait signifier que la contamination de la chaîne
alimentaire humaine n'est pas aussi grave qu'on le croit."

Malgré tout, "cela ne veut pas dire que les gens peuvent vivre dans la
région". Au contraire, un séjour prolongé aurait des "conséquences
désastreuses" pour les êtres humains. En revanche, "il est difficile de dire
ce qu'il va advenir des plantes et animaux de la région. La biodiversité
va-t-elle encore s'enrichir ? Telle est la question, déclare James Morris.
Dans un sens, il s'agit d'une fantastique expérience."


http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=54213&provenance=ecologie&bloc=02
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