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 L'aspect psychologique du végétarisme

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Hélène
Rory
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Rory
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MessageSujet: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyLun 11 Aoû - 16:06

Suite au sujet sur les parents V et enfants omni j'ai essayé de faire quelques recherches à ce sujet sur internet. Je n'ai rien trouvé de concluant par contre j'ai trouvé cet article sur l'aspect psychologique du végétarisme. J'ai trouvé cela très intéressant surtout le passage sur les enfants qui refusent de manger de la viande ou expriment leur dégout face à elle. Je sais que petite je ne voulais jamais finir ma viande comme beaucoup d'enfants que je connais. Bref je vous laisse lire et j'attends de savoir ce que vous en pensez.


Citation :
La violence exercée sur les animaux «domestiques» dans les élevages intensifs et dans les abattoirs marque profondément l'esprit des êtres humains, en particulier des enfants. Ce constat ne date pas d'hier. C'est pourquoi les «fabriques d'animaux» sont tabou et que, dans les abattoirs suisses, on exécute la triste besogne à cinq heures du matin. La majorité des habitants de notre pays en arriverait même à oublier leur existence, si quelques groupements luttant pour la protection des animaux ne s'engageaient pas à dénoncer régulièrement ces pratiques. Le consommateur refuse autant que possible d'être confronté à la provenance du steak qu'il mange.

Le végétarien n'a pas mauvaise conscience, lorsqu'il observe un lièvre ou une vache. De même, il n'a aucune raison de refouler ses sentiments à l'égard des animaux. Le rapport entre l'humain et l'animal prend par conséquent une dimension inconcevable pour un omnivore.

La plupart des enfants répugnent à manger des aliments provenant d'un animal mort et ne s'y habituent souvent qu'à contrecoeur. Ils sont souvent tiraillés entre leurs sentiments intimes et les dires des parents («En mangeant de la viande, tu deviendras grand et fort!»). En règle générale, ils prennent le parti d'obéir à leurs géniteurs et apprennent par là même à ne pas accorder d'importance à leurs propres sentiments, voire à les réprimer. Ce conflit inconscient peut parfois se traduire par une véritable haine envers les parents, par exemple lorsque ceux-ci forcent leur enfant à manger le lapin qu'il a lui-même élevé. Ce ressentiment contre l'autorité parentale ne pouvant éclater au grand jour, il arrive que l'enfant le projette sur ses camarades. L'adulte n'a que rarement conscience de cette rancœur refoulée depuis son enfance. Au fil de ses consultations, la psychologue G. L. van Dalfsen a constaté que, chez certaines personnes particulièrement sensibles, ce refoulement pouvait aller jusqu'à la névrose [1].

Depuis leur plus jeune âge, on apprend aux enfants à traiter différemment les animaux selon leur espèce: on caresse les chiens, on tue les porcs pour les cuisiner. Les enfants entretiennent une relation bien plus étroite avec les animaux que la majorité des adultes. Rien d'étonnant donc, à ce qu'ils appliquent ensuite aux hommes des distinctions tout aussi arbitraires - telles que la couleur de la peau ou la nationalité (étranger <-> indigène) - aux diverses races humaines.

La consommation de viande a toutefois également un effet positif sur le psychisme de l'omnivore: manger de la viande flatte (souvent inconsciemment) l'ego du consommateur, car le fait que l'on a jugé utile de sacrifier un être capable de ressentir de la souffrance uniquement pour chatouiller, l'espace d'un instant, ses papilles gustatives, confère une certaine importance à sa propre vie. Ce phénomène touche en particulier les personnes victimes de complexes d'infériorité - ce qui n'est malheureusement pas rare dans les pays industrialisés. Il serait cependant plus judicieux de traiter la source de ces troubles psychiques plutôt que les symptômes.

Bien entendu, ces relations de cause à effet n'ont jamais fait l'objet d'une étude scientifique. A quoi bon d'ailleurs, puisque la volonté d'y remédier disparaît au vu du bénéfice financier que rapportent l'industrie et le commerce de la viande. Cette réticence peut également s'expliquer par le fait que les personnes influentes, les dirigeants, préfèrent éviter ce sujet délicat: étant omnivores, pour la plupart d'entre eux, ils sont directement concernés et il va de soi que personne n'admet avoir commis une erreur pendant plusieurs dizaines d'années.
30 millions de cadavres,
tel est le bilan annuel de la consommation
de viande indigène en Suisse.[2]

Ne faisons pas l'impasse sur la problématique des travailleurs de l'industrie de la viande. En effet, il serait erroné de croire que les employés des abattoirs (souvent d'origine étrangère) chargés de tuer les animaux ne subissent aucun traumatisme psychique. Les conflits et les tensions entre membres du personnel sont à l'ordre du jour, lorsqu'il s'agit de déterminer à qui incombera la tâche ingrate. Il est presque impossible d'exercer cette activité à long terme, sans perdre tout sentiment de compassion envers les animaux, dès lors considérés comme de la simple chair à pâté. Une telle attitude relève plus d'un mécanisme d'autodéfense de l'employé d'abattoir que d'une quelconque faiblesse de caractère. La société minimise le problème en répandant l'opinion qu'une telle activité n'est de toute manière exercée que par des personnes ayant un penchant inné pour la violence et la brutalité. Ce préjugé n'a d'autre raison d'être que celle de se rassurer et de se donner bonne conscience. Ne serait-ce pas, par ailleurs, une obligation morale que d'éloigner ces personnes d'une activité renforçant ces traits de caractère négatifs aux dépens des positifs?

G. L. van Dalfsen a effectué le «test de Rorschach» sur des agriculteurs: les taches d'encre présentées étaient systématiquement assimilées à du sang ou à des squelettes. La psychologue explique ce phénomène par le rapport étroit qui lie l'agriculteur à son bétail voué à la mort. Cet état de fait ne peut être ni généralisé ni ignoré sous prétexte qu'aucune étude à grande échelle n'a été entreprise en la matière.

Tout le monde sait que «la violence appelle la violence». Cependant, personne ne reconnaît l'urgence de mettre un terme aux actes perpétrés dans les étables et les abattoirs contre des êtres vivants ou du moins de cesser de les encourager en consommant de la viande. Ils se voilent la face en se fondant dans la masse. Or, «une injustice demeure une injustice, même si tout le monde la commet» (M. Schwantje) et la violence ne disparaît pas par le simple fait de la déléguer à d'autres, aux bouchers par exemple.
Notes

1. Das Recht der Tiere in der Zivilisation, Wilhelm Brockhaus, F. Hirthammer Verlag, page 272 et suiv. (épuisé). Dans ce contexte, la remarque de Madame la Conseillère fédérale Ruth Dreifuss citée dans le journal Construire du 17 novembre 1993 prend une dimension particulière: «Dans notre pays, un enfant sur sept présente des troubles psychiques» .
Une étude psycho-épidémiologique effectuée par la polyclinique psychiatrique universitaire de Bâle dans le cadre d'un projet d'envergure nationale a révélé que plus de la moitié des sujets (choisis de manière représentative pour Bâle-Ville) se sont sentis, au moins une fois dans leur vie, abattus ou dépressifs tous les jours pendant deux semaines ou plus. En outre, 23 % des personnes interrogées ont déclaré avoir souffert de crises d'angoisse au moins une fois dans leur vie. Contrairement aux dépressions, ces crises avaient eu lieu pendant leur enfance déjà! (retourner)
2. Tiré du magazine Bilan 10/88, page 68. (retourner)


Tiré du site:http://www.vegetarismus.ch
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Hélène
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MessageSujet: Re: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyLun 11 Aoû - 20:39

L'expérience ne porte pas sur les enfants mais cette année, j'ai travaillé sur une expérience avec la conclusion que les végétariens explicitement et implicitement associe la viande au négatif et les légumes au positif et que donc le choix d'être ou ne pas être végétarien ne dépend pas de l'éducation ou d'autres facteur. Je mettrais les références plus tard avec les explications. Mais bon c'est une expérience et comme toutes expérience ce n'est pas à prendre au pied de la lettre, il faut en tirer ses propre conclusion en regardant les différentes expériences qui ont étaient faites L'aspect psychologique du végétarisme Accord07


Dernière édition par Hélène le Lun 11 Aoû - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyLun 11 Aoû - 22:43

Implicit attitudes towards meat and vegetables in vegetarians and nonvegetarians
Jan De Houwer ; Els De Bruycker
Published in: International Journal of Psychology, Volume 42, Issue 3 June 2007 , pages 158 - 165
Résumé : http://www.informaworld.com/smpp/content~db=all~content=a777678258~tab=content
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MessageSujet: Re: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyMer 13 Aoû - 21:06

c'est très intéressant cet article, c'est vrai que les enfants sont complètement lobotomiser à force, exemple avec une petite anecdote:

chez Auchan, rayon fruits et légumes en face le rayon "marée", je laisse Ohian vers les écrevisses (?) aux pattes liées dans un petit aquarium le temps de peser quelque chose. Quand je reviens il y a un gamin de 9 ans environ qui me dit "t'as vu la crevette qui se promène?" , effectivement, il y a une crevette, mais "épluchée" donc je lui dis "elle ne se promène pas elle est morte" le gamin a eu du mal à me croire et puis me parle des écrevisses et me dit un truc du genre "on est obligé de leur attacher les pattes sinon elles sont méchantes", donc je lui ai répondu que c'était pour qu'elles ne se blessent pas, et qu'elles seraient surement mieux dans la mer... Réponse du gamin:

ben non, faut les manger!!!!

Gloups, je lui dis que ce n'est pas obligé, et il insiste "ben si, faut les manger!!!"..... j'ai pris mon caddie et en partant, je lui ai dit (je l'avoue aussi niaisement que si j'avais 9 ans aussi) "ben non, c'est pas obligé, nous on fait pas de mal aux animaux, on les mange pas!!!!"

Bref tout ça pour montrer combien à partir d'un moment, ce qui peut choquer un gosse devient finalement évident et obligatoire... désolant.
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MessageSujet: Re: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyDim 31 Aoû - 22:37

Cet article est plutôt intéressant, je suis me suis identifiée ou sentie touchée par pas mal de choses...

Rory a écrit:

Citation :
La plupart des enfants répugnent à manger des aliments provenant d'un animal mort et ne s'y habituent souvent qu'à contrecoeur. Ils sont souvent tiraillés entre leurs sentiments intimes et les dires des parents («En mangeant de la viande, tu deviendras grand et fort!»). En règle générale, ils prennent le parti d'obéir à leurs géniteurs et apprennent par là même à ne pas accorder d'importance à leurs propres sentiments, voire à les réprimer.

Quand j'étais petite, j'étais très touchée par la cause animale: je lisais des magasines animaliers, des tracts de campagnes de sensibilisation, je pleurais dès qu'on me parlais de souffrance animale ou que j'étais témoin de maltraitance animale... Un jour, je me souviens avoir annoncé à mes parents que je ne voulais plus manger de viande (quelle qu'elle soit). Par contre je ne savais pas ce qu'était le végétarisme, je ne mettais pas de mot dessus, je ne savais même pas que c'était une idéologie qui existait vraiment...Evidemment ils m'avaient forcée à en manger et en plus, ils m'avaient fait croire que c'était normal et qu'on ne pouvait pas vivre sans..
Et puis les années passent et le formatage fonctionne: devenir omnivore, devenir la norme... (c'est un peu comme l'idée d'offrir des dinettes aux petites filles pour leur apprendre plus tard à trouver naturel de faire à manger ou de faire la vaisselle. Pour moi, ça s'apparente plus ou moins au même mécanisme de "formatage" de l'individu).

Du coup, en lisant cet article, ça ne m'étonne même pas que certains enfants souffrent de ça (consciemment ou pas)...



Rory a écrit:
Citation :

Tout le monde sait que «la violence appelle la violence». Cependant, personne ne reconnaît l'urgence de mettre un terme aux actes perpétrés dans les étables et les abattoirs contre des êtres vivants ou du moins de cesser de les encourager en consommant de la viande. Ils se voilent la face en se fondant dans la masse. Or, «une injustice demeure une injustice, même si tout le monde la commet» (M. Schwantje) et la violence ne disparaît pas par le simple fait de la déléguer à d'autres, aux bouchers par exemple.

Bien sûr que les gens se voilent la face!
Il y a encore quelques semaines, un gars avec qui je parlais de végétarisme m'a quand même sorti que les animaux quels qu'ils soient ne ressentent pas la souffrance! Si ça c'est pas refuser la réalité! L'aspect psychologique du végétarisme Colerefl (au moins il aura bonne conscience quand il mangera un steak frites...)

Mais ce qui m'énerve le plus, ce sont les gens qui savent, qui acceptent l'idée qu'un animal souffre, mais qui ne ressentent absolument aucun sentiment de culpabilité en mangeant de la viande. J'en connais même qui en sont fiers! (je ne vois pas comment on peut être fier de manger un cadavre qu'on a acheté emballé en supermarché...) ... peut être que c'est cette catégorie de gens là, dont l'ego est flatté parce qu'un être a été tué pour lui?? Confused
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MessageSujet: Re: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyLun 1 Sep - 12:53

j'ai toujours su d'ou venait la viande et comment ça marchait, je crois que c'est important d'expliquer, je trouve irresponsable de la part des parents de mentir aux enfants, surtout sur un tel sujet.

je garde un petit garçon et il est très bien au courant que le poulet c'était une poule qui est morte et qu'il la mange, ça ne change rien au fait qu'il mange de la viande comme son papa.


c'ets pas de la propagande, il sait c'est normal de savoir
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mii
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MessageSujet: Re: L'aspect psychologique du végétarisme   L'aspect psychologique du végétarisme EmptyLun 1 Sep - 15:10

Enelwínn a écrit:

Quand j'étais petite, j'étais très touchée par la cause animale: je lisais des magasines animaliers, des tracts de campagnes de sensibilisation, je pleurais dès qu'on me parlais de souffrance animale ou que j'étais témoin de maltraitance animale... Un jour, je me souviens avoir annoncé à mes parents que je ne voulais plus manger de viande (quelle qu'elle soit). Par contre je ne savais pas ce qu'était le végétarisme, je ne mettais pas de mot dessus, je ne savais même pas que c'était une idéologie qui existait vraiment...Evidemment ils m'avaient forcée à en manger et en plus, ils m'avaient fait croire que c'était normal et qu'on ne pouvait pas vivre sans..
Et puis les années passent et le formatage fonctionne: devenir omnivore, devenir la norme... (c'est un peu comme l'idée d'offrir des dinettes aux petites filles pour leur apprendre plus tard à trouver naturel de faire à manger ou de faire la vaisselle. Pour moi, ça s'apparente plus ou moins au même mécanisme de "formatage" de l'individu).

exactement pareil pour moi quand j'étais petite L'aspect psychologique du végétarisme Accord07
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