Petit résumé que j'ai trouvé très clair :
Tout comprendre sur le gaz de schiste
En plein débat sur la transition énergétique de la France, le gaz
de schiste fait aujourd'hui partie des sujets d'actualité les plus
brûlants en matière d'énergie et d'environnement.Qu'est-ce que c'est ?
ReutersLe gaz de schiste tire son nom d'une mauvaise traduction du terme anglais «shale gas» puisque ce
gaz naturel n'est pas contenu dans des schistes, au sens tectono-métamorphique, mais dans des
argiles sédimentaires, c'est à dire des roches qui sont à la fois
compactes et
imperméables [oui, mais situées dans les régions schisteuses comme les Cévennes par exemple ndf]. Cette spécificité en fait un
gaz non conventionnel, puisqu'il n'est pas situé dans des réservoirs classiques mais contenu à une faible densité, entre 1 et 3 kilomètres de profondeur.
L'extraction par hydrofracturationSon extraction est plus complexe que dans le cas des réserves de gaz naturels. Il est nécessaire de le
rendre perméable à la roche mère qui le contient. Le procédé utilisé pour extraire ce gaz combine des techniques
de forage directionnel horizontal et d'hydrofracturation. Par un conduit spécifique, on injecte sous haute pression (plus de 600 bars) un mélange d'eau, de sable et de détergents pour
créer de micro-fissures dans la roche mère et libérer le gaz qui remonte à la surface.
Les risques environnementauxLe forage du gaz de schiste par hydrofracturation est fortement remis au
cause. Il présente davantage de risques pour l'environnement que
l'exploitation du gaz conventionnel, note le cabinet de conseil AEA
chargé du rapport sur les incidences environnementales et la santé par la Commission européenne.
L'hydrofracturation nécessite des
millions de litres d'eau.
Chaque puits peut-être fracturé plusieurs fois, engloutissant entre 10 à
15 millions de litres d'eau. Cette technique utilise également des
centaines d'
additifs chimiques. Seule une partie de
l'eau utilisée lors du forage est récupérée, un reste important de l'eau
peut alors se répandre dans la nappe phréatique, risquant de
polluer l'eau potable.
Selon l'Association santé environnement (Asef),
qui rassemble 2.500 médecins, l'exploitation des gaz de schiste serait
dangereuse, non seulement pour l'environnement mais aussi pour la santé,
avec la présence dans les puits d'extraction d'
agents « hautement cancérigènes ». De plus, les roches souterraines fracturées libèrent elles aussi des substances toxiques comme des
métaux lourds ou encore de la
radioactivité naturelle.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202262982567-tout-comprendre-sur-le-gaz-de-schiste-362235.php