«Je suis tombé de très haut, dans le noir, avec mes frères et sœurs. L'un d'entre eux, à côté de moi, ne bouge déjà plus…» Ainsi auraient pu s'exprimer les chatons d'une portée de deux semaines, jetés mardi dans un conteneur à papier, près de la gare de Tarascon. Leurs cris désespérés ont alerté et ému plusieurs personnes, qui ont tout fait pour les sauver, se démenant dans toute l'Ariège pour leur trouver un foyer d'accueil. En vain. Cette histoire ne finit pas comme dans les contes de fées, mais chez le vétérinaire, par le noir définitif dispensé par une injection létale. On le sait, la période des vacances est propice aux abandons d'animaux et les refuges de la SPA, saturés, ne peuvent faire face à toutes ces détresses, malgré la bonne volonté des bénévoles. À l'avenir, ce sont les mairies qui devront résoudre le problème des animaux abandonnés, mais sauront-elles entendre le cri du cœur des amis des bêtes ? Les animaux ont des droits, leurs maîtres des devoirs. Adopter un animal suppose que l'on puisse lui apporter une nourriture de qualité, des soins vétérinaires, de l'affection… et surtout pas abandonner ses petits faute d'avoir prévu la stérilisation des femelles ou la castration des mâles. C'est ce cri de colère que lancent les personnes qui ont effectué le sauvetage de mardi, pour rien. Un cri qui devrait faire réfléchir tous les propriétaires de chiens ou de chats.
La Dépêche du Midi
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/19/1921065-lachete-humaine.html#xtor=EPR-1
Je ne sais comment les gens sont arrivés à sauver ces petits êtres en les sortant de ce conteneur, mais je suis écoeurée que cela n'ait "servi à rien", que la fin ait été la même au bout du compte. Quel monde de m*rde!