Hépatites : dépister d’urgence
L’Inserm a épluché 35 000 certificats de décès, sélectionnés selon certains critères, et dénombré, en 2001, presque 4 000 victimes des hépatites B et C, un nombre cinq fois plus élevé que celui des décès causés par le VIH. L’hépatite C avait tué 2 646 personnes cette année-là, l’hépatite B en avait tuées 1 327. Patrick Marcellin, hépatologue : « C’est la fourchette basse. Ce chiffre est important. Il correspond aux très nombreuses contaminations qui ont eu lieu, il y a plus de vingt ans, autour de la transfusion sanguine et chez les toxicomanes par voie intraveineuse. » Les traitements progressent, expose l’hépatologue et, « si on ne guérit pas, on permet de bien stabiliser la personne », d’où l’intérêt majeur du dépistage.
Ouest-France, 04/05. Libération, La Croix, 05/05
Information presse Inserm du 3 mai 2006 : « Près de 4000 décès imputables aux hépatites B et C en 2001 ».