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 Rien de moins que Kyoto

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webberte
Commence à se sentir à l'aise
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MessageSujet: Rien de moins que Kyoto   Rien de moins que Kyoto EmptyLun 1 Mai - 16:29

Rien de moins que Kyoto

Québec pourrait s'allier à des États américains si Ottawa vise plus bas

Les dispositions du protocole de Kyoto constituent un «minimum» dans la lutte contre les changements climatiques sous lequel le Canada et le Québec ne doivent pas descendre.

Les dispositions du protocole de Kyoto constituent un «minimum» dans la lutte contre les changements climatiques sous lequel le Canada et le Québec ne doivent pas descendre.

Et si Ottawa ne crée pas un marché interne pour les crédits d'émissions, qui reconnaîtrait les efforts passés ou futurs des entreprises québécoises, privées ou publiques, Québec n'écarte pas la possibilité de s'allier aux États pionniers de l'Est américain qui ont entrepris de faire un pied de nez à l'administration du président George W. Bush pour structurer un marché d'échanges qui, dès lors, deviendrait continental.

C'est ce qu'a déclaré hier au Devoir, dans une entrevue exclusive, le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Claude Béchard.

M. Béchard a annoncé que Québec avait amorcé un sérieux virage dans sa stratégie sur les changements climatiques car il prévoit maintenant de divulguer «d'ici quelques mois», mais avant l'automne, son plan de lutte contre les changements climatiques, et ce, même si toutes les mesures que celui-ci contiendra ne sont pas encore ficelées sur le plan financier dans une entente fédérale-provinciale.

Le ministre Béchard entend d'ailleurs accélérer ses contacts avec son homologue fédérale de l'Environnement, Rona Ambrose, afin de comprendre clairement où le gouvernement Harper s'en va dans ce dossier. Il avoue avoir été quelque peu surpris, voire décontenancé, par l'écart entre ce que les médias ont récemment rapporté au sujet des intentions fédérales en matière de lutte contre les changements climatiques et ce que son homologue fédérale lui en a dit lors de leur rencontre en mars. Claude Béchard doit parler prochainement -- dès que «quelques petits dossiers chauds» lui en laisseront le temps -- à son vis-à-vis ontarien, Laurel Broten, pour savoir où se situe sa province, tout comme il entend prendre contact avec son collègue Stan Struthers du Manitoba, une province qui, jusqu'ici, a été l'allié le plus fervent du Québec dans le dossier de Kyoto.

«Pour nous, Kyoto est la base», affirme le ministre Béchard. «Kyoto, c'est le minimum» pour le Québec, où il y a consensus entre toutes les formations politiques, et aussi pour le Canada.

Invité à commenter les récentes déclarations de la ministre Ambrose, qui semble entrevoir une solution de rechange au protocole de Kyoto dans le Partenariat Asie-Pacifique, le ministre de l'Environnement ajoute : «Je ne peux pas concevoir qu'on laisserait de côté Kyoto pour aller vers le Partenariat Asie-Pacifique. Nous, on ne serait vraiment pas d'accord avec ça, d'autant plus que si le Canada veut regarder vers les modèles à succès ailleurs, le meilleur modèle au Canada, c'est quand même le Québec... » En 2003, rappelle-t-il, le Québec n'avait augmenté ses émissions que de 6 % au-dessus du niveau de référence de 1990 alors que la moyenne canadienne dépassait les 24 %. Précisons qu'à l'heure actuelle, les émissions québécoises dépassent de 10 % le niveau de 1990.

Claude Béchard se dit d'autant plus inquiet de la façon dont son homologue fédérale voit une sorte de solution alternative à Kyoto dans le Partenariat Asie-Pacifique (PAP) que, reconnaît-il, cette entente sur les échanges de technologie, qui regroupe quatre pays pro-Kyoto dont la Chine, l'Inde et le Japon, prévoit expressément qu'elle n'est en aucune façon une renonciation à leur participation à la lutte internationale concertée mise sous l'autorité du protocole. En effet, et malgré l'impression contraire que les États-Unis tentent d'en dégager, le PAP constitue plutôt un traité complémentaire entre des partenaires économiques qui veulent intensifier leurs échanges de technologie.

Cette entente, ajoute le ministre Béchard, ne peut d'ailleurs pas constituer un moyen de lutter efficacement contre les changements climatiques puisqu'elle ne contient aucun objectif de réduction, aucun échéancier, et que son caractère strictement volontaire exclut tout recours à des sanctions.

Le Québec, dit-il, n'a pas d'objection, bien au contraire, à ce que le Canada -- et lui-même d'ailleurs -- intensifie ses échanges technologiques. Mais il espère rencontrer d'autant plus rapidement la ministre fédérale pour dissiper les ambiguïtés qui se multiplient qu'elle ne lui a jamais fait état de l'intention de renier de quelque façon que ce soit le protocole de Kyoto ou ses objectifs.

«Nous, on ne lâchera pas le morceau, dit-il, car ce serait assez épouvantable de voir que tous les efforts qu'on a faits, chez les papetières par exemple, en argent ou autrement, auraient inutilement imposé un prix économique à nos entreprises, et tout ça en prévision de Kyoto.»

Serait-il alors pertinent pour le Québec de rejoindre les neuf États américains, dont sept situés juste au sud du Québec, qui plafonneront les émissions de leurs grands émetteurs cette année et de créer un système d'échange de crédits d'émissions auquel nos entreprises pourraient vendre les crédits accumulés au cours des dernières années ?

«Ça va être à examiner, affirme le ministre Béchard, mais il est clair qu'on va prendre tous les moyens nécessaires et à notre portée pour, d'abord, respecter Kyoto, deuxièmement, faire reconnaître ici au Canada les efforts antérieurs du Québec et, troisièmement, pour que nos entreprises et organismes qui ont fait des efforts ne les aient pas faits en vain. [...] Disons que si on sent que, du côté fédéral, on est pour reculer du côté de Kyoto, qu'on le laisse de côté ou qu'on n'entre pas dans un marché qui reconnaîtrait ce qu'on a fait, il est clair qu'une option comme ça va être envisagée.»

Cette entente signée en décembre dernier regroupe au sein du Regional Greenhouse Gaz Initiative (RGGI) l'État de New York, le Connecticut, le Delaware, le Maine, le New Hampshire, le New Jersey et le Vermont. Depuis, la Californie et le Nouveau-Mexique ont évoqué la possibilité de s'y joindre. Et le Maryland a adopté en partie les objectifs de l'entente, inscrits dans une loi de cet État depuis le début d'avril.

C'est pour éviter d'en arriver là que le ministre responsable de l'Environnement au Québec propose comme solution à court terme un «blitz» de pourparlers et de négociations afin de clarifier les orientations du gouvernement fédéral et aussi de pouvoir rapidement déterminer dans quelle mesure Ottawa peut assumer sa part du plan global de réduction que Québec veut mettre en place ici. C'est pourquoi, contrairement à son prédécesseur, Thomas Mulcair, qui refusait d'annoncer un plan sans que son financement ait été réglé dans une entente fédérale-provinciale, Claude Béchard entend dévoiler le plan québécois au cours des prochains mois, quitte à laisser en suspens les mesures dont le cofinancement n'aurait pas été réglé.

«Dans les prochains mois, dit-il, il est hors de question que ce soit le gouvernement fédéral qui vienne retarder notre plan de lutte contre les GES.»

Le ministre Béchard ajoute qu'en cas de blocage, «c'est malheureux, mais ça déplacera la pression et les projecteurs sur le gouvernement fédéral. Je ne veux pas être obligé d'attendre à l'automne ou à l'hiver prochain parce qu'on attend Ottawa».

source: http://www.ledevoir.com/2006/04/29/107977.html
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MessageSujet: Re: Rien de moins que Kyoto   Rien de moins que Kyoto EmptyMar 16 Mai - 18:22

Ouaaaaaaa,sa ma l'airr bien compliqué tt sa!! J'espère qu'on va quand même aller dans la bon sens.Et que chez nous sa va bouger .. Rien de moins que Kyoto Grrrr012
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