Grippe aviaire
121 personnes mortes du H5N1, 160 millions de volailles saines abattues
"préventivement"
Le sous-type H5N1 du virus de la grippe aviaire, continue, malgré tout, à
frapper. Hier (29 mai), on a annoncé le décès, en Indonésie, d'un adolescent
de 16 ans. Ainsi, le nombre des Indonésiens morts de cette maladie s'élève à
35. Depuis 2003, dans le monde, on déplore au moins 121 décès de personnes
dus au H5N1. Dans le même laps de temps, au moins 160 millions de volailles
saines ont été abattues "préventivement".
Bien que les chiffres et les statistiques concernant la grippe aviaire sont
sujets à caution (surtout par manque de transparence), on pourrait dire que
grosso modo pour ces 121 personnes mortes du H5N1, 160.000.000 de volailles
saines ont été sacrifiées. Ce qui correspond à environ un million trois cint
vingt trois mille oiseaux sacrifiés pour chaque être humain mort du H5N1. Ce
sacrifice d'oiseaux ne réussit toujour! s pas à éradiquer l'épidémie.
Cependant, les religions mondiales, les sociétés philosophiques, les
associations de morale laïque, les intellectuels à la mode continuent à ne
pas avoir une pensée ni une parole pour ces oiseaux - êtres sensibles et
souffrants dont la plupart meurent d'une façon atroce; enterrés vivants ou
brûlés vifs.
Aujourd'hui et demain (30,31 mai), à Rome, la FAO, l'organisation des
Nations Unies qui est censée lutter contre la faim dans le monde, organise
un colloque international sur le rôle des oiseaux sauvages à la propagation
de l'épidémie. Quel toupet! C'est, plutôt, sur le rôle des élevages
intensifs de volailles et du commerce avicole qu'il fallait se pencher.
30.5.2006
"Les chrétiens et animaux"
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