L'IFAW annonce sa victoire en Europe concernant la chasse aux phoques
mercredi 13 septembre 2006 par F. AERON
Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW - www.ifaw.org)
se réjouit d'une nouvelle résolution du Parlement européen qui appuie
l'interdiction des produits dérivés de phoque. Cette résolution constitue
une étape déterminante en vue de l'arrêt de la chasse commerciale des
phoques au Canada.
L'IFAW lance un appel auprès de tout public pour contribuer à mettre fin à
la chasse au phoque. Elle souhaite ainsi faire partager une victoire
importante dans ses efforts pour fermer les marchés européens de ventes des
produits issus de phoques, une étape essentielle pour finir la chasse
commerciale au phoque du Canada. Le Parlement européen a publié une
déclaration écrite réclamant l'interdiction d'importation, d'exportation et
de ventes de produits dérivés et de la fourrure de phoque. L'IFAW et
d'autres groupes ont, avec succès, incité plus de la moitié de tous les MPE
(Membres du Parlement Européen) à signer la résolution qui sera maintenant
expédiée à la Commission européenne et au Conseil de Ministres.
Une interdiction européenne aidera à réduire la demande des produits de
phoques et à envoyer le message important au gouvernement canadien : l'union
européenne ne veut pas prendre part à cette chasse cruelle.
L'importation de produits dérivés et des fourrures de phoque (notamment
celles prises à des bébés à peine âgés de moins de 2 ou 3 semaines) ont été
interdits en Europe en 1983, mais les chasseurs attendent maintenant
quelques jours jusqu'à ce que les bébés phoques aient mué jusqu'à leur
fourrure blanche pour les tuer, avec 95% des phoques qui sont toujours tués
après l'âge de 3 mois. Les produits de ces bébés phoques sont encore
importés dans l'union européenne.
Aujourd'hui, la déclaration établit que, en comparant les recensements
effectués annuellement à l'époque des années 50 et 60 et en estimant le
nombre de phoques abattus, il ressort que la population de phoque a été
réduite au deux tiers de ses effectifs originels. Elle déclare également que
les chasseurs tirent en moyenne moins de 5% de leur revenu du braconnage de
phoque qui compense l'équivalent d'un travail de seulement quelques jours
par ans.
Un certain nombre de pays de l'UE (Belgique, Luxembourg et Italie) ont déjà
pris des mesures pour interdire les traffics de produits de phoques, et
d'autres (le Royaume-Uni et les Pays Bas) gèrent leurs propres
réglementations restrictives.
Aujourd'hui, l'IFAW demande au public de l'aider à maintenir cet élan
d'action en agissant afin de mettre un terme à la chasse au phoque.
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