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 Eléphants: Ivoire & Chair

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arnelae
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MessageSujet: Plan d'abattage des éléphants   Eléphants: Ivoire & Chair EmptyDim 27 Mar - 23:05

Afrique du Sud : un plan d'abattage des éléphants en préparation dans les parcs nationaux

(Le Cap, Afrique du Sud – 15 mars 2005) - L'organisme responsable de la gestion des parcs nationaux d'Afrique du sud (SANParks), semble prêt à faire passer en force ses plans de reprise de l'abattage des éléphants en dépit de l'avis scientifique qui affirme que les recherches effectuées jusqu'ici sont insuffisantes pour appuyer de telles mesures. Toute considération éthique est ainsi ignorée, tout comme la protection animale.

"IFAW est très préoccupé par le fait que SANParks semble mettre l'opinion publique devant le fait accompli en lui demandant de se préparer à la reprise imminente d'un massacre d'éléphants," déclare Jason Bell, Directeur pour l'Afrique du Sud du Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW).

"IFAW estime que SANParks a eu 10 ans pour parvenir à un plan de gestion des éléphants approprié et solide du point de vue scientifique, sans avoir abouti. Aujourd'hui, le dos au mur, il semble qu'il recherche une solution rapide pour réduire les populations d'éléphants."

J. Bell réagissait aux commentaires publiés par Hector Magome, Directeur des Services de protection de SANParks, ce week-end. M.Magome a en effet affirmé qu'il existait un "consensus" sur le fait que les populations d'éléphants devaient être réduites à court terme.

Interviewé par Reuters, M. Magome aurait déclaré : "Nous penchons fortement en faveur de l'abattage et nous voulons que le grand public digère ce fait brutal."

"Il est faux de prétendre qu'il existe un consensus selon lequel l'abattage est la seule réponse à court terme à la réduction du nombre d'éléphants. De nombreux scientifiques indépendants croient qu'il n'est pas nécessaire de réduire cette population à ce stade. Nous ne devrions même pas parler d'options de gestion à l'heure qu'il est. Au contraire, nous devrions nous concentrer sur une meilleure compréhension des interactions entre les éléphants et leur environnement," a déclaré J. Bell.

"Ces experts ont répété à maintes reprises qu'il était nécessaire de poursuivre les recherches avant de pouvoir comprendre parfaitement la complexité de ce problème. Au lieu de traiter les éléphants de manière isolée, il serait plus raisonnable d’un point de vue scientifique d’avoir une approche globale de la gestion des parcs et de leurs ressources, notamment au Parc National Kruger. "

SANParks a imposé un moratoire sur l'abattage des éléphants en 1994, essentiellement en raison des protestations publiques locales et internationales et de la levée de boucliers des organisations de protection animale telles qu'IFAW.

"Les commentaires selon lesquels le public doit 'digérer la dure réalité' d'une éventuelle reprise de l'élimination des éléphants suggèrent que la décision est prise. SANParks ne doit pas douter que le public sud-africain et la communauté internationale ne toléreront certainement pas un appel à la reprise de l'abattage, notamment si l'on considère qu'elle n'est appuyée par aucune justification scientifique," a déclaré J.Bell.

"IFAW estime que l'abattage est une pratique cruelle, dépourvue d'éthique et non justifiée du point de vue scientifique, qui ne tient pas compte des implications du point de vue de la protection vis-à-vis de la société des éléphants dans son ensemble. SANParks doit reconsidérer sa position."

Selon J. Bell, 2005 est en train de devenir une année catastrophique pour la protection des animaux sauvages.

"2005 sera perçue comme l'année au cours de laquelle l'Afrique du Sud a légalement fait de son patrimoine animalier une marchandise. La loi sur les grands prédateurs va effectivement légaliser l'élevage commercial de cinq espèces de prédateurs, dont trois espèces protégées, en vue de la chasse organisée et l'on peut soupçonner que les mêmes raisons commerciales sous-tendent la reprise de l'abattage sélectif des éléphants.

SANParks affirme que ses plans de gestion des éléphants seront soumis à une enquête d'utilité publique en avril et qu'ils seront approuvés en octobre 2005.

Source : IFAW

Extrait de: http://www.protection-des-animaux.org/
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MessageSujet: Re: Eléphants: Ivoire & Chair   Eléphants: Ivoire & Chair EmptyJeu 7 Avr - 0:50

Oui!! J'ai entendu parler de cette histoire! Ca fait un moment que ça dure, d'ailleurs!
Quand il y a trop de ci, trop de là, on tue (stériliser?? euh... C'est quoi ça??), mais ça ne leur est jamais venu à l'esprit qu'il y avait trop d'humains et que c'est ça qui fiche le monde en l'air!!
Mais évidemment, si on se met à tuer des humains comme ça, ça s'appelle du nazisme... Alors pq le faire avec les animaux??

Je recherche l'adresse de la pétition contre ça... Pfff il ya tellement de choses sur mon site que ke ne m'y retrouve plus!! :couc2:
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MessageSujet: Eléphants: Ivoire & Chair   Eléphants: Ivoire & Chair EmptyJeu 9 Juin - 22:34

Protection de la biodiversité : l'éléphant est en danger en Côte d'Ivoire

Fraternité Matin (Abidjan) - ACTUALITÉS
30 Mai 2005 - Publié sur le web le 31 Mai 2005 - By Moussa Toure

Abidjan
L'éléphant, emblème national de la Côte d'Ivoire est en danger dans nos
forêts et savanes. La population du pachyderme est en constante régression depuis de nombreuses décennies.

De 1995 à 2002, le nombre d'éléphants victimes de braconnage dans les parcs , les réserves et les forêts classées s'est élevé à 286 têtes, dont 52 pour la seule année 2001.

En dépit de la fermeture de la chasse, survenue en 1974, l'éléphant reste encore fortement braconné à la fois pour le commerce de ses défenses et la consommation de sa chair. Il est également victime, et d'une façon régulière, de nombreux conflits qui l'opposent à l'homme, suite aux dégâts qu'il cause aux plantations. Un fait souvent suscité par la destruction de son habitat naturel et de ses zones d'approvisionnement en nourriture. Toute chose le conduisant à aller se nourrir ailleurs en dévastant notamment des bananeraies et d'autres champs de vivriers. Les principaux habitats de l'éléphant sont localisés dans nos parcs et réserves aussi que dans les forêts classées. D'importantes colonies ont été identifiées dans une quinzaine de forêts classées.

L'infiltration clandestine de ces forêts et parcs par les occupants
clandestins pour y développer des exploitations caféières et cacaoyères
favorise la destruction des habitats des éléphants en plus du braconnage
qu'ils subissent dans ces aires protégées. De 1995 à 2002, une évaluation
initiée par la direction de la protection de la nature (DPN) et la direction
de la faune et des ressources cynégétiques (DFRC) a établi que 286 éléphants ont été victimes du braconnage. Pour la seule année de 2001, l'on a dénombré 52 éléphants abattus. Le type d'éléphant vivant en Côte d'Ivoire est celui communément appelé l'éléphant d'Afrique avec pour nom scientifique "Loxodonta africana blumen-bach ". Les troupeaux sont généralement de petites tailles dans les forêts ivoiriennes. Soit une dizaine d'individus.
Ils ont une robe gris sombre avec des défenses plus petites que celles des
espèces qui vivent en savane. Les éléphants de nos savanes sont généralement regroupés dans de grands troupeaux atteignant une cinquantaine de têtes. Ils possèdent une robe généralement plus claire.

Ainsi que nous l'avons dit plus haut l'éléphant est abattu pour ses défenses
et sa chair. Mais sa peau et son sperme mélangés à d'autres ingrédients sont utilisés dans les soins de stérilité. Ses crottes sont utilisées pour la
guérison de nombreuses maladies infantiles, tandis que les dozos se servent de sa queue pour s'assurer la puissance et le prestige. Cependant, aucun de ces différents usages ne lui garantit une vie sécurisée dans son milieu naturel. Si ce n'est que le rôle indispensable que joue le pachyderme dans les écosystèmes forestiers et savanicoles. Assurer le maintien de l'équilibre même de ces différents systèmes écologiques.

En fait, l'éléphant par son comportement et son alimentation contribue de
façon efficiente à la conservation de la bio-diversité et partant à la
régénération même des écosystèmes dans lesquels il vit. Il se nourrit de
fruits et se déplace quotidiennement sur une moyenne de 6 km. Le faisant, il participe à la dissémination des graines de plusieurs plantes. Il facilite par ce fait même la germination de certaines espèces de graines qui ressortent à travers les crottes qu'il dépose sur son passage. Les graines des arbres concernés sont le makoré et le tieghemella heckelii notamment.
Les cephalophes, les rongeurs, les oiseaux, etc. se nourrissent également
des graines contenues dans les excréments de l'éléphant. Quant aux
myriapodes et aux coléoptères, ils font de ces excréments leurs niches.
Lesquels constituent aussi un engrais vert naturel, favorisant le
développement des végétaux. Ce sont là autant de facteurs justifiant la
protection des éléphants en Côte d'Ivoire. Une protection malheureusement mal assurée jusqu'ici.

A cause du manque de coordination entre les différentes institutions
intervenant dans la gestion des populations éléphantines et leurs habitats.
Précisément la Sodefor, l'OIPR, la DFRC, les gestionnaires des plantations
industrielles de palmier d'hévéa, de cocotiers, ainsi que bien d'autres
particuliers. Il y a aussi que les méthodes de surveillance sont
inefficaces. Tout comme les textes en vigueur déjà peu adaptés à la
conservation des éléphants sont purement et simplement foulés aux pieds. Les agents commis à la conservation sont vieillissants et en effectifs réduits.

De plus, ils sont mal répartis et jouissent d'une couverture juridique
insuffisante. Leur collaboration avec les communautés locales est tout aussi faible. C'est au regard de tout cela, que le ministère des eaux et forêts a initié en décembre 2003, un atelier pour l'élaboration d'une stratégie de gestion durable des éléphants en Côte d'Ivoire. Les principes directeurs de cette stratégie sont : l'approche participative qui consiste à expliquer et responsabiliser tous les groupes de personnes concernées. Avec en prime les communautés rurales et les collectivités décentralisées, singulièrement les conseils généraux. Les institutions de recherche, les Universités nationales, de même que les ONG. Ensuite, il convient de redéfinir les limites des principaux habitats du pachyderme.

Car, les espaces généralement exploités par celui-ci ne tiennent aucunement compte des limites conventionnelles des habitats. Il entreprend pour ainsi dire des migrations saisonnières sur de longues distances, assorties d'incursions dans les milieux des cultures en vue de se nourrir. Aussi, la stratégie devrait-elle prendre en compte cet état de fait, et identifier comme principaux habitats : les aires protégées, (parcs et forêts classées) les forêts du domaine rural, les terroirs villageois, les plans d'eau, les cultures etc. Cela, dans l'optique de pouvoir les adapter aux besoins de l'éléphant. Il faut aussi songer à promouvoir l'aménagement de corridors pour relier les différents habitats. On notera aussi comme principe directeur d'application de cette stratégie, la définition d'une situation de référence, à travers la réalisation d'études appropriées.

Il s'agit en clair de parvenir à un inventaire des populations éléphantines
dans les principaux habitats, de rechercher les voies et moyens permettant la création d'une Fondation d'éléphant, de réviser la loi relative à la protection de la faune, et à l'exercice de la chasse. La pérennisation des acquis fait aussi partie de ces principes directeurs. Elle devra être marquée par le développement des actions que sont le suivi de l'évaluation, le financement durable des activités etc. La réussite de cette stratégie dépendra également d'une définition claire et précise des rôles des partenaires à la conservation de l'éléphant. Elle reposera aussi sur une délimitation effective de leurs champs d'intervention respectives.

Par l'entremise de dispositions institutionnelles et organisationnelles,
législatives et juridiques, etc. Enfin, le succès de cette stratégie doit
s'illustrer par une augmentation du nombre d'éléphants à l'échelle
nationale, une amélioration de leurs habitats, la réduction effective du
braconnage à défaut de pouvoir l'éradiquer, le renforcement des capacités
institutionnelles des gestionnaires du pachyderme, la réduction des conflits
et enfin, la mise à disposition des données requises, pour un meilleur suivi
et une gestion plus efficiente des éléphants.

Loin d'être optimiste

L'éléphant africain demeure fortement menacé de disparition. Le fait ne
cesse d'inquiéter les spécialistes de la conservation de la biodiversité de
par le monde. Les effectifs à travers le continent sont en régression. Du
fait du braconnage intensif, qui est beaucoup plus entrepris pour le
commerce de l'ivoire que pour toute autre raison. L'on estimait à 1,3
million d'individus dans le continent. En 1995, l'effectif total avoisinait
600.000 têtes. Les spécialistes sont loin d'être optimistes quant à une
augmentation substantielle du nombre des éléphants africains. En fait, la
croissance démographique que connaît le continent va se poursuivre
régulièrement, au-delà des deux premières décennies du nouveau millénaire.
Il s'en suivra une augmentation des besoins agricoles qui se traduira par
l'occupation de plus grandes superficies cultivables et l'application de
systèmes d'exploitation agricole plus contraignants et qui ne ménagent pas le couvert végétal, sources d'approvisionnement alimentaire de l'animal.

L'abattage industriel du bois qui se poursuit aura les mêmes effets sur
ledit couvert. Au total, les habitats de celui-ci risquent fort bien de
connaître une destruction irréversible. Ce qui l'exposera davantage à toutes sortes d'agressions pour différents motifs. Ces divers facteurs
susmentionnés, méritent d'être pris en considération dans l'élaboration de
toute stratégie visant la sauvegarde des éléphants africains. De faire
l'objet d'une attention particulière, tant il est vrai que l'homme se
trouvera intéressé par la même ressource que la bête et pour la même raison : celle de leur approvisionnement alimentaire. Il est indéniable que l'homme ne peut assurer de façon efficiente et convenable la gestion de la
biodiversité au détriment de ses intérêts primaires. Cependant, il est tout
aussi bienséant de pouvoir le réussir avec le maximum d'équilibre. Et c'est
toute la science que doit receler toute stratégie de gestion mise en place
pour la protection des éléphants.

Source: http://fr.allafrica.com/stories/200505310668.html
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MessageSujet: Re: Eléphants: Ivoire & Chair   Eléphants: Ivoire & Chair EmptyMer 29 Juin - 22:44

Le trafic d'ivoire se poursuit illégalement partout en Afrique

Le Potentiel (Kinshasa) - ACTUALITÉS
28 Juin 2005 - Publié sur le web le 28 Juin 2005

By M.kiboko
Kinshasa

C'est depuis 1989 que le commerce international d'ivoire a été interdit à la suite de la montée du braconnage qui a décimé les populations d'éléphants dans les années 1970 et 1980. Et pourtant, des marchés souterrains continuent ouvertement de faire commerce de l'ivoire partout en Afrique, a averti lundi un réseau international de surveillance, lors d'une conférence internationale sur le commerce des espèces menacées.

Au cours de cette rencontre, le réseau Traffic, créé par les organisations
de protection de la nature WWF et l'Union mondiale pour la conservation de la nature (Iucn), a appelé la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) à renforcer la répression sur les marchés locaux de l'ivoire, a rapporté l'Afp.

On note que près de 12.000 éléphants sont nécessaires chaque année pour permettre à ces marchés de fonctionner et «virtuellement, l'ivoire provient de source illégale et non durable», a relevé Traffic dans un communiqué.

Un accord entre les pays africains à forte population d'éléphants devait
pourtant restreindre drastiquement les ventes d'ivoire sur les marchés
domestiques.

Mais la portée de cet accord a été affaiblie par la persistance des ventes
dans d'autres pays africains, selon le réseau. C'est pourquoi Traffic a
demandé lundi au comité de la Cites de renforcer cet accord.

En mars et avril, quelque 10.000 produits à base d'ivoire, qui ont nécessité l'abattage de 310 à 875 éléphants, ont été trouvés sur des marchés en Egypte, un pays qui n'a pas de population d'éléphant indigène, s'est étonné Traffic.

Près de 80 pour cent des saisies d'ivoire illégal effectuées en Egypte ces
dernières années proviennent du Soudan, a-t-il ajouté. «Il est temps de
mener une action décisive et d'envoyer un message fort», a encore souligné le réseau de surveillance.

http://fr.allafrica.com/stories/200506280374.html
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MessageSujet: Re: Eléphants: Ivoire & Chair   Eléphants: Ivoire & Chair EmptySam 23 Juil - 14:28

Vives critiques contre un projet d'abattage d'éléphants dans le parc Kruger

mardi 19 juillet 2005, 16h48

JOHANNESBURG (AFP) - Des scientifiques ont vivement critiqué mardi à
Johannesburg un projet d'abattage d'éléphants dans le parc Kruger, évoqué par les autorités des Parcs nationaux sud-africains, dénonçant la
précipitation et le mépris affiché pour d'éventuelles solutions
alternatives.

Les premières données sur la population de pachydermes du Kruger remontent à 1967, lorsque les autorités avaient commencé à en abattre régulièrement afin de maintenir leur nombre entre 7.000 et 8.000.

L'Afrique du Sud applique un moratoire sur l'abattage des éléphants depuis 1995 et leur nombre dans le parc Kruger est aujourd'hui estimé à 12.000.

"L'impact de l'abattage n'est pas aisément prévisible", a déclaré Rudi van
Aaarde, professeur de zoologie à l'université de Pretoria, à l'occasion d'un
séminaire organisé par plusieurs organisations de défense des animaux.

"Ils n'ont pas précisé comment ils comptaient mettre en place l'abattage,
ils n'ont prévu aucun plan de contrôle", a de son côté souligné Bruce Page,
de l'Université du KwaZulu-Natal, à Durban (est).

Les Parcs nationaux sud-africains (SANParks) ont indiqué à plusieurs
reprises qu'ils envisageaient d'abattre des éléphants pour faire face à une
surpopulation qui menace selon eux la biodiversité.

Aucune décision définitive ni calendrier n'ont cependant été annoncés.

"Nous ne disons pas que nous allons les abattre, nous disons que nous
voudrions que cette option soit prise en compte", avait précisé fin mars
Hector Mogame, directeur de SANParks. "A un moment donné, la population d'éléphants dans le Parc national Kruger va exploser et cela doit être enrayé", avait-il ajouté.

Durant le séminaire, des solutions alternatives à l'abattage ont été
examinées pour faire face à la surpopulation d'éléphants, telles que leur
transfèrement ou leur contraception. Le professeur van Aarde propose de
créer des "méga-parcs" transfrontaliers à travers l'Afrique australe qui
permettraient le déplacement des pachydermes.

http://fr.news.yahoo.com/050719/202/4iai8.html
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MessageSujet: Re: Eléphants: Ivoire & Chair   Eléphants: Ivoire & Chair EmptySam 30 Juil - 21:24

Le braconnage changerait la carte génétique des éléphants d'Asie

dimanche 17 juillet 2005, mis à jour à 10:00 LEXPRESS.fr avec Reuters

Les éléphants chinois ont des défenses de plus en plus petites, le
braconnage entraînant une modification de leur patrimoine génétique,
rapporte dimanche un journal chinois.

Cinq à dix pour cent des éléphants d'Asie, en Chine, disposent à présent
d'un gène qui limite le développement de leurs défenses, contre deux à cinq pour cent auparavant, écrit le China Daily, citant une étude de l'Université de Pékin.

"Plus un mâle a de grandes défenses, plus il a de chances d'être abattu par des braconneurs", explique Zhang Li, un professeur associé en zoologie.
"Ainsi, ceux qui n'ont pas de défenses survivent, ce qui perpétue dans
l'espèce le gène limitant la croissance des défenses."

Puisque seuls les éléphants mâles ont des défenses, il y a aujourd'hui
quatre éléphants femelles pour chaque mâle en Chine, alors qu'idéalement il faudrait deux femelles pour un mâle, écrit le journal.

On a fait état d'une évolution similaire dans le développement des défenses et le taux mâle/femelle chez les éléphants d'Afrique et d'Inde.

http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=1371&1004
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MessageSujet: Re: Eléphants: Ivoire & Chair   Eléphants: Ivoire & Chair EmptySam 30 Juil - 23:38

Piments rouges contre éléphants destructeurs de cultures au Congo

jeudi 28 juillet 2005, 11h02

KIWANDJA (RDCongo) (AFP) - Des agriculteurs du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), vont planter des piments rouges autour de leurs champs pour en éloigner les éléphants, une méthode douce préconisée par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Dans les villages entourant Kiwandja, une localité située en bordure du parc national de la Virunga, à environ 75 km au nord de Goma (chef-lieu du Nord-Kivu), les pachydermes mènent depuis bientôt cinq ans des incursions dévastatrices, piétinant ou engloutissant les maigres récoltes des habitants.

Les cultivateurs, furieux, se sont regroupés au sein d'un "Comité des
sinistrés des éléphants" et ont exigé des autorités locales et des
responsables du parc - habitat naturel des éléphants - que des mesures
soient prises contre "ces diables destructeurs".

"En trois mois, cinq éléphants ont été tués par les habitants. Pour éviter
un massacre, nous avons proposé d'expérimenter une nouvelle technique pour maintenir à distance les animaux, sans les mettre en danger", explique Kasereka Kambere Mwinbi, responsable local de WWF.

"Nous nous sommes basés sur une expérience menée avec succès au Kenya et au Zimbabwe, qui consiste à planter une ceinture de piments d'environ dix mètres de large autour des champs", poursuit-il.

"Les éléphants n'aiment pas l'odeur dégagée par le piment rouge, et après
quelques tentatives, rebroussent chemin. Nous avons déjà reçu les semences, la germination débutera en août, puis les habitants pourront commencer à planter", ajoute-t-il.

Les incursions de pachydermes dans les champs s'expliquent selon les
habitants et WWF par la présence de bandes armées dans le parc de la
Virunga, à cheval entre entre la RDC et l'Ouganda.

"Depuis la guerre (1998-2003 en RDC), l'écosystème des éléphants, estimés à environ 300 dans cette zone, a été troublé. Ils ont commencé à migrer à la recherche d'un environnement plus tranquille et sont arrivés jusqu'aux villages", explique M. Kambere.

Le WWF a conseillé aux agriculteurs de semer et récolter ensemble et au même moment, "pour que tous les champs puissent être surveillés simultanément".

Mais la méthode "pili-pili" (piment) laisse dubitatifs les habitants de
Kahunga, un village situé à 5 km de Kiwandja, où "le grand animal" a
récemment "brouté toutes les récoltes" de soja, manioc et maïs.

"On n'a pas entendu parler de cette histoire de piments. Ici, c'est la
famine. Avant, on s'organisait pour tuer les éléphants qui venaient trop
près. Aujourd'hui, si on tue un éléphant, on vous accuse comme si vous aviez tué une personne", regrette Bernadette Kavira, septuagénaire.

A ses côtés, Sahemba Serugendo, 66 ans, raconte que certains villages
voisins ont été abandonnés après le passage répété des éléphants.

"Nous, nous n'allons plus dans nos champs. Alors les jeunes vont travailler
comme journalier dans des plantations plus éloignées. Mais ce qu'on gagne ne suffit plus pour envoyer les enfants à l'école", explique-t-il.

Pour Paul Ndeze, le chef coutumier du territoire de Rutshuru, où se trouvent tous ces villages, il est "temps que l'Etat prenne ses responsabilités" parce que ces problèmes ne cesseront que "quand on aura chassé les hors-la-loi du parc".

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