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 les huilles végétales

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lithana
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lithana


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MessageSujet: les huilles végétales   les huilles végétales EmptyMer 25 Mai - 10:52

Article : les huiles végétales : bienfaits et vertus les huilles végétales Sourire2


Les huiles végétales, naturellement riches en acide gras et en vitamines jouent un rôle important dans notre alimentation notamment contre le vieillissement de nos cellules.

Vitamine A et E, polyphénols, qui agissent comme des puissants antioxydants au même titre que la vitamine E, phytostérols dont la structure est proche du cholestérol et qui empêchent la formation du « mauvais » cholestérol ainsi que d'autres substances précieuses tels les acides gras, les huiles de première pression à froid sont des concentrés de bienfaits.
Dans, les huiles raffinées, en plus des traces de produits chimiques utilisés, de nombreux éléments sont dénaturés voire détruits par les chauffages extrêmes.

Les acides gras

Trois types d'acides gras sont présents dans les huiles : les acides gras saturés, les mono-saturés et les poly-saturés. Les huiles en renferment une petite quantité. À l'inverse, les graisses fermes : celle de palme, mais surtout le beurre et le saindoux en contiennent une part élevée. Leur consommation en grande quantité est déconseillée.

En revanche les huiles végétales renferment un taux élevé d'acide gras insaturé, dont les acides gras mono et poly-insaturés qui s'y retrouvent en proportions variables. Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.
L'acide oléique est un des principaux acides gras mono-insaturés et il a des effets sur le système cardio-vasculaire.
L'acide linoléique (ou oméga 6) est un acide gras poly-insaturé de même que l'acide alpha-linolénique (ou oméga 3).

Parmi les acides gras, on retrouve les oméga 3 et les oméga 6 végétaux, acides gras dit poly-insaturés (AGPI), qui sont indispensables à la vie, en particulier à la préservation d'une bonne santé. Ils interviendraient dans la structure et l'étanchéité des membranes cellulaires de façon à ce qu'elles ne deviennent pas trop perméables, évitant le passage de toxines infectieuses dans le corps, particulièrement au niveau de l'intestin. Les AGPI assurent la fluidité de ces membranes. Ils interviennent encore dans la synthèse des prostaglandines (PGE), et autres substances apparentées et dont la fonction principale est la régulation de nos moyens de défenses. Les AGPI réduisent les risques cardio-vasculaires en diminuant les triglycérides et le « mauvais » cholestérol. Les AGPI interviennent également dans la constitution de la myéline, la gaine protectrice des nerfs. Ils sont aussi des constituants de base de la cellule nerveuse et sont donc irremplaçables dans le domaine neurologique. Ils agissent en outre sur la fertilité, la sécheresse de la peau, la régulation hormonale, la rétine...

On distingue deux familles AGPI :

les oméga 6, dont le chef de file est l'acide linoléique d'origine végétale (tournesol linoléique, colza...) qui doit être impérativement apporté à l'organisme par l'alimentation et à partir duquel il synthétise différents acides. Un excès dans la consommation d'oméga 6 d'origine animale, en particulier issu des viandes rouges, est préjudiciable à la santé.
C'est pourquoi il est recommandé que l'apport des oméga 6 se fasse par les huiles végétales non raffinées et de limiter la consommation de viandes rouges.
les oméga 3, dont le chef de file est l'acide alpha-linolénique d'origine végétale (colza, lin, noix...) qui doit lui aussi être apporté par l'alimentation et à partir duquel l'organisme synthétisera les acides au rôle protecteur. Attention, un excès d'oméga 3 engendre une grande fluidité du sang, peut entraîner des hémorragies pouvant se révéler grave, mais ceci ne se produit qu'avec les oméga 3 d'origine animale.
Il est important d'essayer d'équilibrer l'apport en oméga 3 et 6. De nombreuses huiles sont riches en oméga 6 mais assez pauvres en oméga 3, c'est pourquoi il est nécessaire de privilégier celles qui sont riches en oméga 3. Le rapport entre les deux devrait être de 1 sur 5 voire de 1 sur 4 alors qu'en réalité, il est de 1 sur 10 à 1 sur 20.
Deux cuillérées à soupe d'huile par jour, réparties sur les repas, sur les crudités, les légumes, le fromage ou même la soupe permettent d'avoir un apport quotidien complet, en veillant à équilibrer les huiles riches en oméga 6 et celles riches en oméga 3. On peut aussi trouver des oméga 3 en consommant des poissons des mers froides comme les maquereaux et les sardines.

Les taux d'acides gras indiqués ci-dessous sont des moyennes. En effet ils varient selon le terroir, les conditions climatiques, la durée totale d'ensoleillement, la période et les conditions de récolte, ainsi que le savoir-faire du moulinier. Cependant, ces taux ne changent pas selon qu'il s'agisse d'huile artisanale ou raffinée, seule leur qualité est différente (voir à ce propos l'article Dans la jungle des huiles).

Les huiles originales
Amande douce : On la connaît surtout pour son usage externe mais on peut l'ingérer (à condition que ce soit précisé sur l'étiquette). Elle renferme principalement de l'acide oléique (environ 68%) et elle est riche en vitamine E (32 mg pour 100g), excellent antioxydant naturel. Elle adoucit alors les voies digestives, aide à la résorption des calculs urinaires et elle est bénéfique pour la bronchite et la toux.
Argan : Elle provient de l'amande de l'arganier, un arbre du sud du Maroc. Riche en acide gras oléique (47%), en oméga 6 (33%) ainsi qu'en vitamine E (48 mg pour 100g). Les berbères la consomment et s'en servent depuis la nuit des temps. Selon la pharmacopée marocaine traditionnelle, elle est utilisée pour divers soins dont celui du cuir chevelu ou des peaux sèches qu'elle nourrit. Elle apaise également les brûlures légères. Elle a un goût d'amandes grillées, de noix de cajou et de myrtilles fraîches.
Avocat : Riche en acides gras mono-insaturés, elle est excellente pour la peau. Elle possède un goût épicé et fruité soutenu.
Cameline (crucifère aux petites fleurs jaunes) : Elle contient environ 25% d'oméga 3, taux parmi les plus élevés. Son goût est proche de celui de l'huile de colza.
Carthame : Cette graine provient d'Australie, des Etats-Unis, de Chine, ou encore d'Argentine... On en extrait 2 variétés d'huiles : l'oléique et linoléique. Pour la première, le taux d'acide oléique est 77%. Pour la seconde le taux d'acide linoléique (ou oméga 6) est de 78%. Elle est également riche en vitamine E (43,2 mg pour 100g). Recommandée pour la muqueuse intestinale.
Chanvre : Très bonne source d'oméga 3 (16%) et taux significatif d'oméga 6 (59%). Sa saveur est proche de celle de la noisette.
Lin : La plante est originaire de France ou de Hongrie. Très riche en oméga 3, environ 43%, cette huile possède les mêmes vertus que celle de périlla (voir ci-dessous). Alors qu'elle est disponible dans différents pays, Allemagne, Suisse, Italie... sa vente à usage alimentaire est interdite en France. On peut donc se la procurer en France pour un usage non alimentaire, ou alors à l'étranger. La raison évoquée est sa fragilité, donc son oxydation rapide. Il serait profitable a tous que la législation évolue car il s'agit d'une variété riche de bienfaits.
Macadamia : Elle renferme surtout des acides gras mono-insaturés, en particulier oléique et du palmitoléique, un acide gras fluide qui possède une excellente pénétration et ne laisse pas de film gras sur la peau.
Noisette : Comme l'huile d'olive, par exemple, elle possède une teneur particulièrement élevée en acides gras mono-insaturés : environ 80% d'acide oléique. On doit donc l'équilibrer avec une huile riche en oméga 6 et en oméga 3. Elle aide notamment à lutter contre le ver solitaire. Elle possède un goût exceptionnel.
Pépins de courge : Cette graine provient d'Autriche, de Chine ou de Hongrie... L'huile est caractérisée par sa richesse en acide linoléique (oméga 6) d'environ 45% et en phytostérols, un puissant anti-oxydant. Elle est recommandée en prévention de la carie dentaire et de la décalcification car elle stimule l'ostéogenèse ou calcification osseuse. Elle possède une action bénéfique sur le fonctionnement des reins et de la prostate, elle est connue pour purifier les intestins et possède une agréable saveur de noisette. Conservation des huiles

Avant ouverture, les huiles vierges de première pression à froid seront maintenues à l'abri de la lumière, de la chaleur et de l'humidité, dans un emballage totalement imperméable à l'oxygène. Le verre étant le matériau le plus inerte, on le privilégiera, en choisissant, de préférence, du verre teinté. Les huiles gardent ainsi toutes leurs valeurs nutritionnelles pendant 14 à 18 mois, en dehors des plus riches en acides alpha-linolénique - telles la périlla, le lin, la noix, la cameline, le chanvre - qui, peuvent se garder de 12 à 14 mois.

Après ouverture, les plus riches en acides gras poly-insaturés se conservent 6 mois, au frais, sinon elles s'oxydent, et de 1 à 3 mois pour les plus riches en riches en acide alpha-linolénique. Quant aux huiles de sésame, olive, pépin de courges, arachide, ainsi que tournesol et carthame oléique, elles se conservent à température ambiante environ 8 à 12 mois, mais on peut également choisir de les mettre au frais afin de préserver au mieux leurs vertus.
Périlla : La plante provient du Sud-Est asiatique : Japon, Chine, Corée, Vietnam, Thaïlande, Laos ou encore Cambodge. Elle contient environ 63% d'acide alpha-linolénique (oméga 3), le taux le plus élevé parmi les huiles végétales. Son goût ressemble à celui de l'amande amère.
Les huiles courantes
Arachide : C'est une des plus riches en acides gras mono-insaturés. On la trouve surtout sous sa forme raffinée. Elle est plus difficile à trouver en bio car les gens se sont détournés de cette huile à cause des allergies qu'elle provoque chez certains. Ce qui est vraiment dommage, non seulement à cause de son goût mais aussi de sa résistance à la cuisson.
Bourrache : Tout comme l'onagre, elle est très riche en acides gras poly-insaturés et, encore davantage que cette dernière, en acide gamma-linolénique (17 à 21%). Elle est recommandée pour les problèmes de peau sèche.
Colza : On la connaît surtout sous sa forme raffinée. Elle détient une haute teneur en acides gras mono-insaturés (59%), un bon pourcentage d'oméga 6 (20%), d'oméga 3 (11%) et de vitamine E. Les huiles de colza aujourd'hui ne contiennent plus d'acide érucique que l'on a accusé d'être cancérigène. Les études épidémiologiques ont confirmé sont intérêt par rapport à la survenue des maladies cardiovasculaires. Son goût est intense et subtil.
Germe de blé : Elle renferme un bon pourcentage d'oméga 3 et c'est une grande source de vitamine E (200mg pour 100g). Elle n'existe pas en bio mais seulement en « première pression à froid ». Toutefois comme elle vient de l'étranger, il est difficile de connaître exactement sa température de pression. Selon la Répression des Fraudes : « L'importateur est responsable de la conformité du produit à la réglementation et doit prendre toutes les garanties nécessaires : analyses... ». Il n'existe pas de garantie sur le fait qu'elle n'ait pas été chauffée à plus de 60°.
Germe de maïs : Principalement raffinée, de fabrication étrangère, elle présente les mêmes limites que celle de germe de blé.
Noix : Elle possède une bonne teneur en acide gras poly-insaturés, 50% en oméga 6 et 12% en oméga 3, ce qui est un taux significatif. Elle fortifie et augmente capacités intellectuelle et physique. Elle est très recherchée à cause de son goût exceptionnel.
Olive : huile d'olive est particulièrement bien équilibrée. Riche en acide gras mono-insaturés (essentiellement acide oléique) qui rentrent pour 55 à 86% dans sa composition, elle renferme également 8 à 25% d'acides gras saturés, 3 à 22% d'acides gras poly-insaturés et 10,5 mg de vitamine E. Elle est la base du régime "crétois" et préconisée dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Elle s'utilise aussi en externe comme base de massage ou de produit de beauté pour la peau ou les cheveux. Plus d'informations sur l'huile d'olive dans l'article Dans la jungle des huiles.
Onagre (ou oenothère, plante à fleurs en épi et fruits en capsules) : Elle est très riche en acides gras poly-insaturés, particulièrement en acide gras linoléique (72%) (oméga 6) et son dérivé l'acide gamma-linolénique (8 à 9%) qui est synthétisé par l'organisme sain, mais peut se trouver en carence dans le cas d'affection dégénérative. L'huile d'onagre atténue également les troubles physiques et psychiques du syndrome prémenstruel : douleurs mammaires, anxiété, irritabilité, changements d'humeur, maux de tête... L'huile doit alors être consommée 10 jours avant l'apparition habituelle des règles et jusqu'à 5 jours après. L'idéal est de suivre une cure pendant 20 jours sur plusieurs mois. Quantité : 2ml d'huile d'onagre par jour pendant le repas du soir. Enfin, elle contribue à atténuer les imperfections de la peau, elle lutte contre son dessèchement et son vieillissement de même qu'elle atténue les rides et l'acné.
Palme : Sous forme solide dans nos régions, elle contient 50% d'acides gras saturés. Elle est toutefois riche en carotène et vitamine E. Elle est surtout intéressante en cuisine du fait de sa stabilité à la chaleur.
Pépins de raisin : Les fruits proviennent souvent d'Italie. Riche en oméga 6 (63%), l'huile jouit d'une bonne réputation, alors qu'elle est pratiquement toujours raffinée et ne possède guère de vertus. On trouve quelque fois cette huile en bio.
Sésame : La graine provient du Paraguay, d'Afrique... Son nectar est équilibré en acide oléique (41%) et oméga 6 (43%). Elle est aussi anti-oxydante grâce à la sésamine et à la sésamoline. On trouve souvent cette huile dans les boutiques chinoises sous sa forme raffinée. Les Asiatiques considèrent qu'elle augmente la capacité de concentration et possède un effet désintoxiquant. Elle a une saveur noisette.
Soja : Particulièrement riche en acide linoléique (oméga 6) et riche en acide alpha-linolénique (oméga 3), elle tonifie le système immunitaire et est considérée comme précieuse pour le cerveau et le système nerveux. Les huiliers en bio garantissent des graines non OGM, certains effectuent des contrôles supplémentaires.
Tournesol : On la connaît surtout sous sa forme raffinée. Il en existe deux variétés : l'oléique et la linoléique. La seconde est particulièrement riche en oméga 6 (environ 65%) et est très riche en vitamine E (62 mg pour 100g). Elle aide à éliminer les toxines et les agents pathogènes des muqueuses. De fabrication industrielle, elle n'a pratiquement aucun goût, alors que, vierge et de première pression à froid, sa saveur douce relève magnifiquement les plats. les huilles végétales Hiphiphi
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