Pétition pour menus végétariens dans restaurants collectifs

Voilà, c'est signé aussi.

up up up !!!!!!

Merci d'avoir relancé la pétition, je l'avais zappée.oups!
zappage réparé, c'est signé!

Merci d'avoir relancé la pétition, je l'avais zappée.oups!
zappage réparé, c'est signé!

Je l'ai vu par hasard sur un site je l'ai signe , malgres que je sois femme au foyer , je me met tout simplement à la place des personnes qui doivent le vivre au quotidien ce qui ne doit pas être evidant ! par rapport au soutien sur le vegetarisme j'avais fait un essai sur vegetariens magazine pour 4 mois , je vais peut-être m'abonner pour 1 ans , j'hesite il est vrai car le prix est de 35 euro pour l'annee mais ce sera pour la bonne cause .

Voici le mail que j'ai envoyé à la société Avenance qui gère le restaurant collectif de mon administration :

Citation :

Bonjour,
Je suis végétarienne et il m'est très difficile de me nourrir correctement en allant déjeuner au restaurant collectif.
En effet, beaucoup de plats contiennent de la sauce de viande et il en est de même pour les légumes qui sont cuisinés avec des fonds de sauces.
Peu de crudités sont présentes et souvent les salades ne contiennent pas seulement des crudités (exemple : tomates/crevettes miniatures).
Vous comprendrez donc que je ne vais que rarement y manger car mes menus seraient très peu variés et pourraient être dommageable à ma santé.
Je ne suis pas la seule dans ce cas et espère que vous prendrez en compte mes remarques.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'accepter mes saluations distinguées.

J'espère avec une réponse ! Et j'invite tous ceux qui ont une cantine ou un restaurant à faire de même. ça prend 5 mn et à force ça risque de faire bouger les choses !

Bonjour,
J'ai exposé cette idée sur un forum et un des commentaires m'a fait réfléchir, qu'en pensez vous ?



" Très sincèrement, je ne vois pas en quoi la revendication pourrait aboutir, et pour plusieurs raisons:
il y a de plus en plus de revendications de ce genre dans les services publics, motivées par plusieurs raisons, souvent religieuses, et on part du principe qu'on devrait donner satisfaction au nom du pluralisme.
Faut savoir qu'il n'y a aucun texte qui vient préciser les règles en la matière, mais pour ce qui concerne les cantines scolaires, elles ne sont pas tenues de proposer des menus particuliers. Par exemple, dans une affaire, une commune avait été accusée de mettre en place un système discriminatoire et portant atteinte à des libertés fondamentales parce que le repas ne comportait pas de viande le vendredi. Pour la requérante, les enfants catholiques étaient privilégiés. La requête a été rejetée et considérée comme abusive, parce que les dispositions relatives aux menus, qui ne faisaient référence à aucun interdit alimentaire, ne présentaient pas de caractère discriminatoire en fonction de la religion des enfants ou des parents (C.E., ord. 25 octobre 2002, Mme Renault, n°251161).

La HALDE a été saisie de pas mal de plaintes, notamment au sujet d'absence de substitut protéique à la viande de veau ou de boeuf. Les parents estimaient que de tels substituts étaient proposés aux enfants musulmans, mais pas hindouistes. La HALDE a constaté que le critère religieux était pris en compte dans l'élaboration des repas, et donc qu'il s'agissait d'une discrimination (Délibération n°2006-203 du 02/10/2006).

Alors, on se rend vite compte de ce que ça engendre comme problèmes: s'il est donné droit à l'un, quelle que soit sa motivation, religieuse ou non, tout autre peut invoquer un traitement discriminatoire et avancer qu'il subit une discrimination, une rupture d'égalité.
Donc, pour pallier à une prétendue discrimination, on accorde un privilège, qui génère lui même une autre exigence, ce qui conduit à son tour à des protestations, à des revendications...
Boite de Pandore.

Si on permet aux Juifs, aux Catholiques, aux Musulmans, de manger ce qu'ils exigent, il faut l'accorder aux végétariens, ou aux personnes allergiques à certains composants alimentaires.
D'ailleurs, pour la HALDE, refuser d'accueillir un enfant allergique à certains aliments constitue une discrimination (Délibération n°2006-193 du 18/09/2006, et n°2006-231 du 11/12/2006).

Alors il est clair que ce genre de solutions alourdit et perturbe le fonctionnement normal du service public. Ensuite, pour prévoir le nombre de menus, et de repas, il faut recenser les personnes, selon leur confession, croyances etc. et il me semble quand même que certains principes républicains s'opposent à ce genre de fichages ou enquêtes qui permettent d'identifier les personnes en fonction de leurs religions ou croyances. Là on serait clairement aussi en présence d'une discrimination positive."

Pas totalement idiot, non ?