Clônage

Biodiversité : les saola seront clonés par des scientifiques français
06/07/2005 -- 18:16(GMT+7)

Hanoi, 7 juin (AVI) - Des scientifiques français ont procédé au clonage du
saola (Pseudoryx nghetinhensis), une espèce animale rare découverte au
Vietnam qui est menacée d'extinction, a révélé le Centre français de
coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
(CIRAD).

Au 6 juin, des embryons âgés de 6 jours sont développés grâce à la technique
du clonage. Certains ont été congelés avant d'être implantés dans des mères
porteuses, a ajouté le CIRAD, lors d'une exposition européenne sur la
recherche scientifique de trois jours tenue cette semaine à Paris.

Ce programme fait partie du projet français "Biodiva" signé en 2003 et
financé par le ministère français des Affaires étrangères. Il vise à faire
un inventaire et à conserver de différentes espèces animales habitant des
régions montagneuses isolées au Vietnam, telles que boeufs sauvages,
rhinocéros de Java et muntjac géant.

Le saola, mammifère ruminant endémique de l'Indochine, a été découvert pour
la premières fois en 1992 et présenté en 1995 dans le journal "Nature".
Figurant dans le Livre rouge de l'Union mondiale pour la nature, il subsiste
dans six provinces montagneuses vietnamiennes et trois provinces lao. -AVI

http://www.vnagency.com.vn/NewsP.asp?LANGUAGE_ID=3&CATEGORY_ID=38&NEWS_ID=154193

je n'ai personellement rien contre le clonage (y compris humain) tant que ça ne deviens pas un truc pour augmenter le profit des industrielle. Tout ce qui peux faire evoluer la recherche je suis pour
en plus la c'est dans le but de preserver une espèce (si j'ai bien compris) donc c'est plutot pas mal

Tu n'as rien contre le clonage humain ?!!!! Te rends-tu bien compte de ce que c'est exactement ?

La conception d'un enfant est un acte d'amour, rien de plus, rien de moins. Le clonage est l'opposé de cela, c'est un désastre, c'est terrifiant.

L'idée que l'on clone des animaux est déjà insupportable (esclavage et exploitation d'êtres vivants à des fins personnelles), mais ça devient carrément intolérable lorsqu'il s'agit d'humains.

Pardonne ma réaction, je n'ai rien contre toi, j'aimerais juste que tu prennes conscience de l'immoralité du clonage.

L'amour est la seule chose qui compte, et tout ce qui ne va pas dans son sens est à exclure.

On ne voit pas les choses de la même manière, et pas qu'à ce sujet je pense. Mais c'est pas un souci, chacun a ses propres opinions.

Quant à ma dernière phrase, elle n'a rien de sectaire, c'est juste une réalité. Mais il faut être prêt à l'entendre...

Sans rancune

[désolé de m'inclure dans votre débat lol]

Bah moi le clonage je trouve ça assez nul, chaques est UNIQUE alors pourquoi en faire 2 ?

Sinan pour cette affaire là je sais pas trop, si cloner ces animaux peut faire remonté leur nombre de population et faire qu'ils ne disparaissent pas ... pourquoi pas ?

Pourquoi penser que l'unité est une proprietée qui doit etre conservée a tout prix ? (bon sang je sais pas pourquoi des que qq1 parle de ce genre de sujets ça tombe dans des discours moraliste a la limite du religieu)

le clonage je trouve ça c**, les hommes sont content a se prendre pour les maitres du monde, quand tu est pere ou mere, tu a créer la vie, tu a été "dieu" (j'suis pas croyante mais façon de parler)et tu l'a fait avec amour et y'a pas besoin de clonage et autre les hommes on deja pourri la planete, y veulent imiscer la science dans ce qu(il ya de plus naturel........si on laisse les espece restante se reproduire ça suffira et qu'on foute la paix à ces ptites betes...

toutes les définitions relatives au clonage : http://fr.wikipedia.org/wiki/Clonage

un site neutre qui explique en terme clairs, illustrés, ce qu'est le clonage : http://www.clonage.u-psud.fr/

Premier chien cloné: un petit lévrier afghan

Bron: Belga
3/8/2005 21:14

PARIS 03/08 (BELGA/AG) = Pour la première fois au monde, des biologistes sud-coréens ont réussi à réaliser par clonage la "copie conforme" d'un lévrier afghan au pelage noir et blanc, qui a été mis au monde par une mère labrador jaune, annonce jeudi la revue Nature. Les scientifiques, dirigés par Woo Suk Hwang, de l'Université nationale de Séoul, ont mis au monde"Snuppy" (pour Seoul National University puppy ou chiot de l'Université nationale de Séoul) grâce à la technique dite de transfert de noyaux de cellules somatiques.

Ces noyaux ont été obtenus par prélèvement dans la peau d'une oreille du père pour être injectés dans les cellules sexuelles (ovocytes) de la mère-porteuse. Après développement en laboratoire, les embryons obtenus ont été transplantés dans l'utérus de la femelle.

Le résultat de cette opération est né par césarienne au bout d'une gestation normale de 60 jours. Snuppy est le premier chien à rejoindre toute une galerie d'animaux déjà clonés avec succès, allant des moutons aux chevaux en passant par des souris, des vaches, des chèvres, des porcs et même un bovidé sauvage, le gaur (buffle africain). (CHN)

http://www.levif.be/belga/BelgaNieuws.asp?ArticleID=37428&SectionID=10

Je pense que oui, ou dans un box. Il a "besoin d'être étudié", et il le sera tte sa vie, comme Dolly...
Enfin je devrais dire: les chercheurs ont besoin de l'étudier à la loupe...

mouai... enfin, moi je les plains les pauvres bêtes... j'aimerais pas vivre comme ça...
autre article sur le sujet:
Le vendredi 05 août 2005



Un exploit à la fois salué et critiqué

Premier chien cloné
Philippe Mercure

La Presse



Si vous croyez qu'il s'agit d'un chien ordinaire, détrompez-vous. Ce joyeux toutou est le premier clone canin de l'Histoire, une réalisation scientifique signée par un chercheur sud-coréen.


En regardant gambader Snuppy, on pourrait croire que c'est un chiot comme les autres. Pourtant, il a fallu deux ans et demi de travail et 1095 tentatives pour le mettre au monde. Le petit lévrier afghan est le premier canin cloné de l'histoire: le résultat d'une entreprise techniquement difficile, mais dont plusieurs mettent aujourd'hui en doute la pertinence.

Snuppy a été conçu dans les laboratoires de l'Université nationale de Séoul, en Corée du Sud, par l'équipe de Woo Suk Hwang. Celui qu'on surnomme maintenant le «roi du clonage» a déjà une feuille de route bien remplie en matière d'avancées sur le clonage.

«Le chien est certainement l'espèce la plus difficile à avoir été clonée jusqu'à maintenant. Je reconnais le travail de ces chercheurs», dit Mark Westhusin, biologiste à la Texas A&M University. La difficulté de cloner un chien, il la connaît: lui-même s'y est essayé pendant trois ans avec son équipe avant de jeter l'éponge.

Joint hier par La Presse, il a expliqué pourquoi sa patience s'était effritée. «D'abord, les chiennes n'ovulent qu'une ou deux fois par année, et leurs ovules sont impossibles à cultiver en laboratoire. La difficulté consiste à obtenir des ovules matures pour faire le clonage.» Cette fois-ci, l'équipe a vaincu la difficulté en allant collecter les ovules dans les trompes de la chienne donneuse.
Pour le reste, Snuppy a été cloné exactement comme la brebis Dolly, il y a huit ans. Ce qui fait dire à plusieurs que l'entreprise, finalement, nous aura appris bien peu de choses. «Il faut saluer la ténacité et la persévérance de ces gens-là. Mais, du point de vue technique, ils n'ont rien inventé», explique François Pothier, biologiste et membre du Centre de recherche en biologie de la reproduction de l'Université Laval.

«Le chien est un modèle intéressant, car il possède beaucoup de maladies qu'on retrouve aussi chez les humains. Il possède également une énorme diversité génétique, souligne Mark Westhusin. Mais il a fallu deux ans et demi pour cloner le premier chien, il faudra probablement le même temps pour cloner le deuxième», croit le chercheur américain.

La conception de Snuppy montre en effet à quel point le clonage est un processus difficile. L'équipe sud-coréenne a implanté 1095 embryons dans 123 chiennes. Sur ce nombre, seulement trois grossesses se sont produites. Deux se sont rendues à terme, et un des chiots est mort d'une pneumonie à l'âge de 22 jours.

Certains chercheurs ont vu dans la conception de Snuppy un signe qu'avec de l'argent, du temps et de l'énergie, on peut parvenir à cloner n'importe quelle espèce. «Donnez-moi des oeufs humains, le consensus social et l'autorisation juridique, et je peux vous fabriquer votre double en un an», a affirmé à l'Agence France-Presse Park Se-Pill, chercheur et spécialiste du clonage à Maria Biotech, un institut de recherche de Séoul.

«Peut-être qu'on pourrait le faire, dit François Pothier, de l'Université Laval. Mais imaginez le nombre de foetus qui ne se développeraient pas à terme, imaginez les malformations, ça serait l'horreur.»

source: cyberpresse

Le jeudi 04 août 2005

Bientôt au tour de l'homme d'être cloné?

Park Chan-Kyong

Agence France-Presse

Séoul

Le premier clonage d'un chien dans le monde par une équipe sud-coréenne a accru la crainte de certains spécialistes qu'un jour prochain ce soit le tour de l'homme de voir son double fabriqué par la science.


Des chercheurs dirigés par Woo Suk Hwang, de l'Université nationale de Séoul, ont annoncé mercredi avoir réussi à réaliser par clonage la «copie conforme» d'un lévrier afghan au pelage noir et blanc, mis au monde par une mère labrador jaune.

«Snuppy» (pour Seoul National University Puppy), génétiquement identique à son papa de trois ans, est le premier chien à rejoindre toute une galerie d'animaux déjà clonés avec succès.

Mais les chiens sont parmi les plus difficiles à «copier» et sont sujets comme l'homme à des maladies comme le diabète, le cancer, les problèmes cardiaques ou les dégénérescences cérébrales ou articulaires.

Tandis que des généticiens ont salué une avancée vers de nouvelles cures, d'autres ont appelé à un renforcement des gardes-fous contre le clonage humain, une hypothèse que la naissance de Snuppy a rendue un peu plus probable.
Le Pr Kong Il-Keun, spécialiste du clonage à l'Université nationale de Suncheon, a estimé que le succès de ses confrères avait une valeur clinique considérable car les chiens possèdent 203 gènes utiles à l'étude de maladies humaines contre seulement 65 chez le cochon.

Mais King Chow, professeur de biotechnologie à l'Université des sciences et technologies de Hong Kong, a souligné le risque de voir le clonage d'un homme devenir réalité.

«Si cela a été réalisé pour aider à comprendre comment les hommes se développent à partir d'une seule cellule, alors il s'agit d'une évolution importante».

«Mais si l'on va plus loin et applique (cette technologie) pour faire des clones, alors j'ai de fortes objections», a-t-il dit.

Pour cloner le chiot, les chercheurs ont transféré 1095 embryons vers 123 chiennes, trois opérations ont donné lieu à un début de gestation et deux ont abouti. Le second chien est mort de pneumonie à l'âge de 22 jours.

Gerald Schatten, de la faculté de médecine de l'université de Pittsburgh aux États-Unis, qui collabore avec le Pr Hwang, estime que ce faible taux de réussite justifie l'interdiction d'un clonage humain.

«Parce que cela démontre de nouveau que le clonage à des fins de reproduction n'est ni sûr, ni efficace, nous appelons à une interdiction mondiale du clonage humain à des fins de reproduction, qui va aussi contre l'éthique», a-t-il dit.

Certains experts ont estimé que le clonage de chiots avait montré que la plupart des techniques nécessaires à un clonage humain étaient désormais disponibles.

«Donnez-moi des oeufs humains, le consensus social et l'autorisation légale, je peux vous fabriquer votre double en un an», a dit Park Se-Pill, chercheur et spécialiste du clonage à Maria Biotech.

«Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, il est bien plus facile de cloner un homme qu'une vache ou un cochon», a-t-il dit à l'AFP.

Le «père» de Snuppy, le Pr Hwang, avait acquis une renommée internationale en février 2004 en annonçant le premier clonage d'embryons humains pour en extraire des cellules souches à des fins thérapeutiques.

Mais il a déclaré en juin que le clonage d'un être humain était «non seulement scandaleux sur le plan de l'éthique et dangereux médicalement, mais aussi techniquement impossible» pendant encore des décennies.

Apparemment pour apaiser les craintes, il a déclaré mercredi avoir abandonné l'idée de cloner des singes car cela s'avérait trop difficile.

Mais M. Park de Maria Biotech estime que le Pr Hwang minimise la possibilité de clonage humain pour ne pas être pris dans une controverse et le Pr Koo Young-Mo, de l'Université d'Ulsan, reste inquiet.

«Que se passera-t-il si des scientifiques sans scrupules utilisent la technologie maintenant dans le domaine public pour faire des répliques humaines. Je crains que les primates et l'homme vont suivre», a-t-il dit.

source: cyberpresse

Des chats sauvages clonés ont donné naissance à des chatons

lundi 22 aout 2005, 9h39

WASHINGTON (AFP) - Trois chats sauvages africains clonés vivant aux
Etats-Unis ont donné naissance à deux portées de chatons en excellente
santé, apportant ainsi pour la première fois la preuve que des animaux
clonés peuvent se reproduire.

L'événement, annoncé en fin de semaine par la Centre de recherche Audubon sur les espèces menacées, basé à la Nouvelle Orléans (Louisiane, sud), pourrait ouvrir la voie au repeuplement d'espèces d'animaux en voie de disparition, ont souligné des scientifiques.

Cette première rappelle le thème du film à succès "Jurassic Park", fondé sur un roman de Michael Crichton, mettant en scène une réserve d'animaux peuplée de dinosaures clonés.

"La science qui a mené à la production de ces magnifiques chatons est tout simplement époustouflante", a commenté Ron Forman, président de l'Institut de la nature Audubon. "Nous sommes ravis de jouer un rôle dans cette aventure scientifique qui recèle un énorme potentiel pour les animaux du monde", a-t-il ajouté.

Les huit chatons de couleur marron clair, pourvus de rayures sur le dos et
d'yeux bleu-vert, ont été conçus par un ménage félin à trois, comprenant le père Ditteaux et deux femelles Madge et Caty.

Les trois géniteurs sont tous clonés et ont vu le jour après l'implantation
d'embryons congelés de deux chats sauvages africains chez une chatte
domestique.

http://fr.news.yahoo.com/050822/202/4js09.html

Rapport sur les bénéfices et risques liés aux applications du clonage des animaux d'élevage

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) rend
public son rapport sur les "bénéfices et risques liés aux applications
du clonage des animaux d'élevage".

Le clonage consiste à permettre la naissance d'un organisme vivant en
dehors de la reproduction sexuée.Chez les animaux, le clonage est
possible en transférant le noyau d'une cellule de l'organisme adulte à
un ovule dont on a préalablement retiré le noyau et en implantant
ensuite cet ovule chez une femelle porteuse. Cette technique permet
donc, en principe, d'obtenir de multiples « copies conformes » de
l'animal d'où sont issues les cellules donneuses de noyau. Cette
technique complexe et encore très empirique peut, en principe, être
mise en oeuvre pour accélérer le progrès génétique. Du fait de son
efficacité limitée, son coût est élevé, et il n'est guère concevable,
du moins dans les conditions actuelles, que les clones, c'est à dire
les produits directs de l'opération de clonage, soient utilisés pour
la consommation. Par contre la technique de clonage pourrait d'ores et
déjà être exploitée pour pérenniser des géniteurs de haute valeur dans
les élevages. Il est donc probable que, dans un avenir plus ou moins
proche, des produits (lait, viande) provenant de descendants d'animaux nés par clonage (et non les clones eux-mêmes) soient proposés aux consommateurs.

Lire le - Rapport : http://www.afssa.fr/ftp/afssa/31865-31866.pdf
et sa - Synthèse : http://www.afssa.fr/ftp/afssa/31868-31869.pdf
publiés sur le site internet de l'AFSSA

http://www.agrisalon.com/19-actusites/index.php?type=1