Bonjour !
Voici donc les infos sur les prochaines actions qui auront lieu dans le Sud-Ouest et ailleurs pour défendre les droits des animaux. A vous d'agir !
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SommaireProchaines actions d'ACTA
Compte-rendu des actions
Dans les kiosques
Prochaines actions d'ACTA- Samedi 7 juin :
journée contre le spécisme, pique-nique et table de presse estivale à
Périgueux périgueux. Table d'info (place Daumesnil, à côté du bar Le Minos, près de la cathédrale Saint-Front) 10h30-12h00 et pique-nique végétarien au parc Gamenson de Périgueux, à 12h30 (chacun-e ramène un plat végétarien ou végétalien à partager).
- Eté 2008 : stands
"bronzez sans cruauté" sur le
bassin d'Arcachon. Si vous souhaitez participer, contactez-nous !
Compte-rendu des actionsSamedi 17 mai : participation à la Veggie Pride - manifestation nationale qui a eu lieu à Paris. Des membres d'ACTA ont participé à l'organisation de la manifestation et tenu un stand (merci à l'aide de Nathalie !). Album photo ici.
Samedi 17 mai, plusieurs centaines de végétariens et végétaliens ont défilé à Paris pour exprimer publiquement leur refus de manger de la viande et leur compassion envers les animaux mangés.Ils étaient environ 500 manifestants à défiler dans les rues parisiennes afin qu'on ne puisse plus taire cette évidence : il est possible de vivre sans participer au massacre des animaux, sans cautionner l'élevage, la pêche ni l'abattoir. Cette marche a été rythmée par des slogans variés mettant en valeur la solidarité entre les manifestants et les animaux : Végétariens / Végétaliens / Ni morts dans la bouche / Ni sang sur les mains Ni viande / ni poisson / Abolition On peut vivre sans tuer.
Plus nombreux que l'année dernière, les manifestants ont fait preuve de créativité dans les pancartes et banderoles qu'ils ont amenées, et ils n'ont pas hésité à scander de nouveaux slogans improvisés. Cette vitalité en solidarité avec les animaux, enfermés et tués, a fait chaud au cœur de tous les participants.
Le défilé a été interrompu à l'arrivée aux Halles. Quelques manifestants ont tenté de pénétrer dans un Mac Donald's, pour des raisons qu'ils ont développées dans un communiqué de presse. Ils ont été repoussés par les agents de sécurité ainsi que par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Les organisateurs de la Veggie Pride tiennent à ce que la manifestation reste non-violente, dans les propos et dans les actes, et demandent à ce que l'on cesse de mettre en péril son devenir par ce genre de comportement.
De nombreux stands étaient présents, ce qui permettait d'avoir une vue d'ensemble assez juste de la diversité du mouvement : L214, Droits des animaux, Réseau antispéciste & Tahin Party, CLEDA, ACTA, Association Végétarienne de France ainsi qu'un stand pour les enfants tenu par Marylin, Végétariens Magazine, Les Furieuses Carottes, Coalition contre la vivisection, Badges & Recettes de Béa, Alliance anti-corrida & Veg'Asso, Indiana et PALPIT. Le stand Veggie Pride proposait de signer le manifeste, distribuait la liste des restaurants végétariens à Paris ainsi que le tract des Estivales de la question animale. Il vendait également des badges et des tee-shirts Veggie Pride. Il y avait aussi une exposition sur l'élevage de certains animaux (lapins, canards) mise en place par L214.
Les passants avaient l'embarras du choix pour glaner des renseignements sur le végétarisme ou sur les conditions de vie des animaux. Les groupes et associations qui tenaient un stand à la Veggie Pride, parce qu'ils encouragent cet évènement encore unique en France, apparaissent par ailleurs sur la liste de soutien. La Veggie Pride est l'action qui rassemble le plus grand nombre de végétariens en France et elle est l'occasion pour de nombreuses personnes de nouer des liens amicaux, lors de la marche ou sur les stands.
Un happening solennel a eu lieu, malheureusement éclipsé par les incidents du Mac Donald's. Par la mise en scène du happening, des végétariens ont voulu symboliser leur solidarité avec les animaux ont voulu symboliser leur solidarité avec les animaux en endossant des masques et en évoluant sur un parcours, de la case "production" à la case "abattage" en passant par la case "transport", sur un fond de musique classique. Cette scénette a été clôturée par la lecture d'un texte indiquant qu'il était possible de se nourrir sans prendre part au massacre ainsi que la présentation de plusieurs produits n'impliquant pas l'exploitation des animaux. Le talentueux slammeur Veganesh a enchaîné avec plusieurs textes évoquant la vie des animaux d'élevage.
La soirée s'est finie dans un bar, le PIXI, dans une ambiance conviviale et détendue. Un délicieux repas végétalien attendait les participants. Ils ont pu assister aux concerts de deux groupes (dont les membres sont tous végétariens) Lalabolduc et Cypher auxquels s'est joint spontanément Veganesh.
Le lendemain, certains manifestants se sont rejoints au PIXI pour mener des discussions tournant autour du sujet : "état des lieux et perspective de la lutte pour le végétarisme pour les animaux". Ils ont pu faire un petit bilan de la Veggie Pride et évoquer les activités militantes des associations et collectifs actuels.
Dans les kiosquesQuand les lapins souffrent - campagne de L214Extrait :
Insoutenables. Difficile de ne pas être écœuré en voyant les images diffusées hier par l'association de protection animale L214* sur les conditions d'élevage des lapins destinés aux boucheries et aux grandes surfaces. Sous de grands hangars, on y voit des animaux enfermés dans des cages au sol grillagé, vivant les uns sur les autres. Après avoir visité une dizaine d'élevages dans toute la France. L214 fustige ces "usines à lapins", où "les médicaments et les antibiotiques sont utilisés régulièrement".
Article paru dans "Le Parisien - Aujourd'hui en France" le 17 avril 2008.
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Frères humains, devenez végétariens ! - article du "nouvel obs"Les droits des animaux (à ne pas être enfermés, exploités, maltraités, tués, etc.) n'y sont pas mentionnés, mais voilà un article paru dans le "Nouvel Obs", "Frères humains, devenez végétariens !", bien réjouissant à une époque où on nous assome avec le scandale des "carburants végétaux" qui n'est rien du tout comparé au gaspillage commis plusieurs fois par jour par la majorité des gens en mangeant.
Les bovins ruminent 30% de nos céréalesIl suffirait de renoncer à la viande pour soulager la pénurie de grains tout en préservant l'environnement et notre santé"L'élite intellectuelle dans les pays développés trouve parfaitement normal de s'inquiéter de la surpopulation dans le monde, mais elle oublie toujours un fait. La vraie surpopulation, c'est celle du bétail." L'auteur de ces phrases n'est pas un vachophobe excentrique ou un végétarien fanatique mais l'économiste américain Jeremy Rifkin, auteur, entre deux essais sur le travail ou les nouvelles technologies, du passionnant «Beyond Beef», un essai sur l'impact dévastateur de l'industrie de l'élevage. Surpopulation ? Avec 1,4 milliard de vaches, notre planète croule en effet littéralement sous le bétail : le poids cumulé de tous ces ruminants est supérieur à celui de toute la population humaine avec ses 6 milliards d'habitants ! Et c'est de pire en pire. La production de viande a été multipliée par cinq depuis les années 1950, pour passer à 265 millions de tonnes. Et devrait encore doubler sur les vingt années à venir.
De quoi affoler les experts en alimentation, qui se demandent bien comment la terre pourra nourrir les 3 milliards d'humains supplémentaires de ces prochaines décennies. La concurrence entre les animaux d'élevage et les hommes s'annonce très rude. Car 80% de l'alimentation animale proviennent de cultures qui conviendraient également à la consommation humaine : maïs, soja. A l'ère de l'élevage industriel, nos bêtes accaparent à elles toutes seules 60% de la production mondiale de céréales, soit 670 millions de tonnes ! Un volume qui suffirait amplement à nourrir les 850 millions d'êtres humains souffrant de malnutrition. En fait, d'un point de vue malthusien, la viande n'est pas «rentable». On estime qu'un végétarien consomme en moyenne 180 kilos de grains par an alors qu'un consommateur de viande en gaspille 930 kilos par an. Pour comparer le rendement de diverses spécialités agricoles, les agronomes calculent un taux de conversion alimentaire qui correspond au rapport entre le nombre de protéines consommées et produites. Pour obtenir 1 calorie de poulet, il faut ainsi environ 4 calories de nourriture végétale. Idem pour le porc ou les oeufs. Pour le lait, on grimpe à 8. Et pour le boeuf, à 17, voire bien plus ! En comparaison, la pomme de terre est bien moins gourmande, son taux de conversion n'étant que de 0,46. Et encore, on ne compte pas les besoins en eau : pour produire 100 grammes de boeuf, il faut 25 000 litres d'eau.
Glouton, notre cheptel est aussi expansionniste. Au total, l'élevage et la production des aliments pour le bétail squattent 78% des terres agricoles mondiales, soit 30% de toute la surface du globe, trois fois plus qu'en 1960. «Sur un hectare de terrain, un agriculteur peut nourrir une trentaine de personnes s'il le consacre à la culture de légumes ou de fruits. S'il produit des oeufs ou de la viande, le ratio passe à cinq personnes. Et à beaucoup, beaucoup, moins, s'il ne s'agit que de viande rouge», dit ainsi Bruno Parmentier, auteur de «Nourrir l'humanité» et directeur de l'Ecole supérieure d'Agriculture d'Angers.
Des périls verts à quatre pattes
Le plus insensé ? C'est que toute cette bidoche est en priorité destinée à 0,1% de la population de la planète, l'infime petite minorité des riches de ce monde. Notre consommation de viande est passée de 30 kilos par personne et par an en 1919 à plus de 100 kilos aujourd'hui. C'est trois fois plus que la quantité préconisée par les organismes de santé. Non seulement notre régime carnivore affame la planète, mais il nous tue aussi par la recrudescence des maladies de «biens nourris» : accidents cardiovasculaires, diabète, obésité...
Et pour ne rien arranger, il contribue au réchauffement climatique. Selon un rapport publié en 2006 par la FAO, l'élevage est responsable de 18% des émissions des gaz à effet de serre. Soit plus que le secteur des transports ! Avec leurs flatulences chargées de méthane, leurs tonnes de fumier gorgé de gaz hilarant, le fameux NO2 également des plus nocifs, sans compter les émissions d'ammoniac synonymes de pluies acides et leurs déjections qui polluent les nappes phréatiques, nos charmants bovins sont des périls verts à quatre pattes. L'extension de leurs pâturages fait des ravages. En Amérique centrale, 20% des zones sylvestres ont déjà été ratiboisées. Et c'est encore pire au Brésil, où 38% de l'Amazonie ont été sacrifiés pour les bovins. Une déforestation qui s'accélère avec les immenses plantations de soja destinées à nourrir nos vaches, toujours elles. Mon royaume pour une entrecôte.
Doan Bui
Le Nouvel Observateur
A bientôt !
l'équipe d'ACTA
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ACTA - Agir pour les droits des animaux et contre le spécisme
http://acta-gironde.fr/
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Vous êtes végétarien ou végétalien et vous habitez dans le Sud-Ouest ? Si vous avez envie de participer à des actions pour les droits des animaux, rejoignez-nous sur nos stands d'information sur l'exploitation animale et ses alternatives, comme le végétarisme. Des végétariens et des végétaliens, des personnes sensibles à la cause animale, se mobilisent régulièrement en Aquitaine, et plus particulièrement à Bordeaux (Gironde), pour informer le public. Venus d'Agen, d'Angoulême, de Bordeaux et des alentours, les membres d'ACTA se regroupent régulièrement pour des stands et des pique-nique végétariens.
Alors que les végétariens du Sud-Ouest, de l'Aquitaine et de la Gironde n'hésitent pas à rejoindre ACTA. C'est en mobiliant tous les végétariens et végétaliens de la région Sud-Ouest que nous arriverons à faire progresser les droits des animaux.ag