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 Terre-net Magazine n°4 : quand Marguerite devient vache à lait, à viande...

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arnelae
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MessageSujet: Terre-net Magazine n°4 : quand Marguerite devient vache à lait, à viande...   Terre-net Magazine n°4 : quand Marguerite devient vache à lait, à viande... EmptyDim 17 Avr - 1:31

Un bobo, des bobards - Bien-être animal : quand Marguerite devient vache à
lait, vache à viande…


( Publié le 09/04/2011 à : 11H 09 min )

Les relations entre urbains et animaux de ferme se font rares : les seuls animaux, avec lesquels ils gardent contact, sont leurs animaux familiers. Le lien entre le steak, le verre de lait, l’œuf et l’animal d’origine devient flou. Pourtant, le client trouve les rayons garnis grâce aux éleveurs, dont les pratiques évoluent avec les modes de consommation. Un article extrait de Terre-net Magazine n°4.


Jolies dans les champs ! Et tellement bonnes dans l’assiette…
(© Terre-net Média)

Le bien-être animal reflète une préoccupation récente de nos concitoyens, liée à une perte de confiance dans les pratiques d’élevage. Comme pour d’autres productions, le consommateur n’a pas suivi l’évolution de l’agriculture. Le fossé s’est creusé à mesure que se modernisaient et s’agrandissaient les exploitations.
Reste ancrée en effet, dans les esprits, l’image de quelques vaches au pâturage, de volailles dans la basse-cour, de truies dans la paille… Alors quand les associations de défense des animaux montrent l’écornage des bovins, les batteries de poules ou la castration des porcelets, sans autre explication que la « torture infligée aux animaux », le citoyen s’indigne. Les animaux d’élevage, des êtres vivants, deviennent selon lui des machines. Les bûchers d’animaux, solution aux épisodes de vache folle et de fièvre aphteuse, ont participé à la détérioration de la représentation idéalisée de l’élevage.

Projections anthropomorphiques

La sensibilité croissante de la société à la douleur des animaux remet en question certaines pratiques d’élevage. Ainsi, la profession est obligé fournir des explications à ceux, qui ne doivent pas oublier leur statut de carnivore. Tout comme la différence entre animal d’élevage et de compagnie. Jacques Servière, directeur de recherche à l’Inra, rappelle qu’en ce qui concerne les animaux, « l’emploi du mot souffrance est souvent inadéquat car trop complexe. De plus, le terme est fortement chargé de projections anthropomorphiques que les associations "animalitaires" (Ndlr : analogie avec humanitaire : compassion envers les animaux) utilisent sciemment. »

Pour répondre aux contraintes de certains systèmes d’élevage, les animaux subissent parfois des interventions douloureuses. Mais, celles-ci sont également nécessaires pour se conformer aux exigences des consommateurs en termes de qualité des produits. En Europe, la castration concerne 80 % des porcelets et ce, afin d’éviter les odeurs fortes dans la viande et de limiter les comportements agressifs. La sélection génétique ou le tri des carcasses à odeur trop forte n’élimineraient pas complètement les défauts de qualité de la viande. Par exemple, un vaccin antihormonal a reçu une autorisation de mise sur le marché en 2009. Toutefois, le résultat, non garanti à 100 %, ne permettra pas de se passer du contrôle des carcasses. Ceci, puisque selon une enquête suédoise, le consommateur refuse toute variation du goût de la viande…

Pour supprimer l’écornage, les éleveurs pourront introduire dans leurs troupeaux des bovins génétiquement sans corne. La sélection génétique sur des critères de robustesse, désormais opérationnelle chez les bovins et les poulets, devrait réduire les risques d’apparition de mammites et de boiteries, affections reconnues douloureuses. De là à ce que les associations crient, à tort, à la manipulation génétique et à la création d’animaux Ogm…

Le beau discours des consommateurs

Ainsi, difficile de satisfaire, par des changements de pratiques potentiellement coûteux, les exigences de consommateurs dont le comportement ne reflète pas toujours le beau discours. Selon un récent sondage Ifop pour Ciwf France (organisation non gouvernementale dédiée au bien-être des animaux d’élevage), sept Français sur dix sont prêts à payer plus cher leur poulet s’il est garanti plein air.

Pourtant, une étude menée fin 2010, par le cabinet Gfk pour l’Ania (Association nationale des industries agroalimentaires), révèle l’aspect marginal des préoccupations environnementales ou éthiques, parmi les critères d’achat alimentaire : 10 % seulement des personnes enquêtées font attention au bio, à l’emballage et à la "mention naturel", loin derrière le goût, numéro un, la composition ou la provenance des denrées. Et face au produit en rayon, le prix n’efface-t-il pas trop souvent toute autre considération ?


Source

Site de Terre-Net.fr
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http://againstsuffering.over-blog.com/
 
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