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 Pigeons en danger

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MessageSujet: Pigeons en danger   Pigeons en danger EmptySam 22 Oct - 22:28

Les pigeons la propagande continue


Encore une attaque contre les pigeons, on invoque bien sûr la grippe aviaire. Tous les prétextes sont bon à prendre
source FR3 : http://www.pic.france3.fr/info/15005089-fr.php
Mais regardez la déclaration de la DSV de Venise (en gras)

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Grippe aviaire: les pigeons dans le collimateur

Grippe aviaire: appel à lutter contre la prolifération des pigeons


Le président de la commission des Affaires sociales du Sénat Nicolas About (UDF, Yvelines) a appelé mercredi à des "actions pour contrôler la prolifération" des pigeons, "susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation" de la grippe aviaire.

Dans un communiqué, M. About, médecin de profession, préconise "la mise en oeuvre de mesures de précaution supplémentaires, face au risque d'épidémie de grippe aviaire, au moment où des cas avérés d'oiseaux infectés par le virus grippal d'Asie du Sud-Est sont enregistrés sur le territoire européen"."Au-delà du plan d'action du gouvernement, qui fera l'objet d'une question orale avec débat devant le Sénat le 10 novembre", le sénateur attire l'attention des autorités sur le "problème que pose la présence de dizaines de milliers de pigeons dans les villes françaises".Ceux-ci, affirme-t-il, "sont en effet susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation de la maladie, notamment auprès des enfants qui fréquentent les jardins publics"."Il conviendrait donc, à titre préventif, d'engager immédiatement des actions pour contrôler la prolifération de cette population animale et s'assurer du respect de la réglementation sur l'interdiction de la nourrir", ajoute-t-il.
Les services vétérinaires de la ville de Venise, qui compte des dizaines de milliers de pigeons, ont assuré mercredi que ce volatile possédait des "caractéristiques physiologiques" qui le rendait réfractaire à la grippe aviaire et que les touristes pouvaient continuer sans danger à fréquenter la place Saint-Marc.

(Source AFP)
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MessageSujet: Re: Pigeons en danger   Pigeons en danger EmptySam 22 Oct - 22:46

Subject: actions pour contrôler la prolifération" des pigeons et grippe aviaire


à l'attention de :
ABOUT Nicolas
Sénateur des Yvelines (Ile-de-France)
Président de la commission des affaires sociales
Président de l' Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé
Membre du Groupe Union centriste - UDF

n.about@senat.fr

Monsieur le Sénateur,

je viens de prendre connaissance de votre communique (résumé ci-dessous) du mercredi 19/10/2005 où vous appelez à des "actions pour contrôler la prolifération" des pigeons, "susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation" de la grippe aviaire et je suis étonné de cette affirmation.
En effet, les pigeons des villes ne sont pas plus susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation de la grippe aviaire que n'importe quelle oiseau vivant en liberté. Alors pourquoi insistez vous particulièrement sur cette espèce ? Vous n'aimez pas les pigeons des villes et vous aimeriez, surfant sur la vague actuelle d'hystérie que j'appelle "panique à la grippe aviaire" (voir ci-dessous le communiqué L'Ordre national des vétérinaires), persuader les gens que les pigeons sont particulièrement dangereux de ce point du vue.

Mais vos propos sont infirmés par beaucoup d'études scientifiques, qui n'ont jamais mis en évidence une quelconque dangerosité de cet oiseau en matière de propagation de la peste aviaire. Pour ce qui est de la peste aviaire pourquoi faire peur à la population en lui jetant en pâture, comme victime expiatoire, ces pauvres pigeons des villes alors que d'après le rapport du groupe de travail sur le risque de transmission à l'homme des virus influenza aviaires de 2002 (refs et extraits ci-dessous) :
Seuls quatre épisodes de transmission de virus aviaires à l'homme ont été décrits dans la littérature scientifique. Ils se sont traduits soit par une infection locale, de type conjonctivite, soit par des infections de type grippal. A l'exception d'un épisode survenu à Hong Kong en 1997 (18 personnes infectées par un virus H5N1 aviaire, 6 décès chez les malades), ces infections ont évolué favorablement. Dans aucun des quatre épisodes, la transmission secondaire inter humaine d'un virus d'origine aviaire n'a été décrite comme induisant une maladie (toutefois, une transmission inter humaine asymptomatique a été rarement observée à Hong Kong). Ce manque de diffusion des virus aviaires au sein des populations humaines suggère que les virus influenza circulant chez les oiseaux sont généralement peu contagieux pour l'homme qui semble avoir été un « cul-de-sac » épidémiologique. En dehors d'un contexte d'épidémie tel que celui de Hong Kong en 1997 ou d'une étude réalisée chez les travailleurs avicoles italiens durant une épizootie d'influenza aviaire, peu ou pas d'enquêtes ont été effectuées pour mettre en évidence la circulation chez l'homme des virus circulant normalement chez les espèces aviaires.

Quant au risque pandémique il est hypothétique :
La théorie actuellement couramment admise pour expliquer l'émergence des virus pandémiques chez l'homme repose sur la transmission à l'homme de souches d'influenzavirus circulant normalement chez les oiseaux. Différents mécanismes de transmission, directe ou faisant appel à une autre espèce animale hôte pouvant jouer le rôle « d'intermédiaire » entre les oiseaux et l'homme, ont été décrits (leurs mécanismes et leur probabilité d'apparition seront discutés dans ce rapport).

il n'est pas possible dans l'état de nos connaissances actuelles de connaître même très approximativement la date d'émergence d'une nouvelle pandémie ni d'ailleurs la souche virale la plus apte à en être la cause. En effet quelle corrélation existe t-il entre les 18 épisodes d'influenza aviaire hautement pathogène recensés dans le monde depuis 1959 et les trois pandémies grippale du 20 ° siècle (en 1918-1920 grippe dite « espagnole », en 1957 grippe dite « asiatique » et en 1968 grippe dite « de Hong Kong ») ?

Alors Monsieur le Sénateur un peu plus de tenu et moins de mensonges. Ne prenez pas vos désirs pour la réalité : non les pigeons ne sont pas des "Alien" venus sur terre pour exterminer l'espèce humaine. Arrêtez cette propagande indigne du poste que vous occupez !

Vous trouverez ci-dessous un texte de mon cru sur l'histoire de la propagande anti pigeons développée depuis plus d'un demi siècle dans notre société, propagande alimentant une véritable phobie de cet oiseau devenu dans l'inconscient collectif un symbole de la maladie et de la mort. D'ailleurs ce transfert psychologique se retrouve également dans les dernières crises du SRAS, de la vache folle, etc où les animaux sont vus comme des ennemis, des forces étranges, inconnues, dangereuses et obscures à éliminer. Une vrai psychose de l'homme moderne en face du fait vivant, de la nature.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l'assurance de ma plus parfaite considération.

Pascal Cousin

Pigeons en danger Super211 à Pascal Cousin! Vous pouvez également écrire à ce Sénateur: n.about@senat.fr

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Grippe aviaire: appel à lutter contre la prolifération des pigeons

Le président de la commission des Affaires sociales du Sénat Nicolas About (UDF, Yvelines) a appelé mercredi à des "actions pour contrôler la prolifération" des pigeons, "susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation" de la grippe aviaire.

Dans un communiqué, M. About, médecin de profession, préconise "la mise en oeuvre de mesures de précaution supplémentaires, face au risque d'épidémie de grippe aviaire, au moment où des cas avérés d'oiseaux infectés par le virus grippal d'Asie du Sud-Est sont enregistrés sur le territoire européen"."Au-delà du plan d'action du gouvernement, qui fera l'objet d'une question orale avec débat devant le Sénat le 10 novembre", le sénateur attire l'attention des autorités sur le "problème que pose la présence de dizaines de milliers de pigeons dans les villes françaises".Ceux-ci, affirme-t-il, "sont en effet susceptibles de devenir des agents puissants de contagion et de propagation de la maladie, notamment auprès des enfants qui fréquentent les jardins publics"."Il conviendrait donc, à titre préventif, d'engager immédiatement des actions pour contrôler la prolifération de cette population animale et s'assurer du respect de la réglementation sur l'interdiction de la nourrir", ajoute-t-il.
Les services vétérinaires de la ville de Venise, qui compte des dizaines de milliers de pigeons, ont assuré mercredi que ce volatile possédait des "caractéristiques physiologiques" qui le rendait réfractaire à la grippe aviaire et que les touristes pouvaient continuer sans danger à fréquenter la place Saint-Marc.

(Source AFP)
source FR3 : http://www.pic.france3.fr/info/15005089-fr.php

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Grippe aviaire: les vétérinaires français mettent en garde contre un amalgame

LIMOGES (AFP) - L'Ordre national des vétérinaires, en congrès à Limoges, met en garde contre l'amalgame entre la peste aviaire et une pandémie grippale qui, selon les spécialistes, n'est pas à craindre dans les conditions annoncées en France.
"Le ministre de la santé doit être bien mal conseillé", a estimé vendredi soir Jeanne Brugère-Picoux, professeur à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort et membre des académies vétérinaire et médicale. "Nous sommes en présence d'un problème typique de santé animale, celui de la peste aviaire", a-t-elle précisé.
Cette maladie, selon la spécialiste, "sévit de façon pratiquement constante au Mexique, au Canada ou aux Etats-unis, pays où l'on vaccine régulièrement les animaux". "Le virus H5N1 chez l'homme a beaucoup ému parcequ'il se présentait immédiatement après le SRAS. L'aurait-on seulement découvert dans un autre contexte ?", a-t-elle interrogé.

"Les cas de contamination de l'homme sont liés à un contact étroit avec l'animal, comme chez les éleveurs de coqs de combat. On fait alors l'amalgame entre la peste aviaire et une pandémie grippale qui en serait la conséquence directe", commente le Pr. Brugère-Picoux.

Pourtant, avertit-elle, "le virus est très peu contaminant pour l'homme. La contamination de la grippe emprunte les voies aériennes, celle de la peste aviaire est fécale, passant notamment par des eaux contaminées".
"Quand bien même y aurait-il recombinaison du virus, elle serait très différente. Il est peu probable qu'elle se produise, on ignore quand et ce ne serait vraisemblablement pas H5N1", prévient la spécialiste.

Le Pr. Brugère-Picoux estime que la meilleure parade contre l'évolution de la peste aviaire réside dans "un maillage vétérinaire efficace". "Elle se développe très peu à Taiwan ou au Japon alors qu'elle évolue rapidement dans des pays voisins en voie de développement, qui ne disposent pas des moyens, où les petits élevages ne sont pas suivis par des vétérinaires et où abattre le bétail revient à couper les propriétaires de leur seul moyen de subsistance", analyse-t-elle, déduisant que "les questions économiques sont cruciales".

Aussi demande-t-elle aux médecins de ne pas se saisir d'un "problème animal" et avertit-elle, pour conclure, contre un risque de "psychose de santé humaine sur un problème typique de santé animal

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Rapport du groupe de travail sur Le risque de transmission à l'homme des virus influenza aviaires

Adopté par le Comité d'experts spécialisé « Santé animale »
le 10 juillet 2002
AFSSA

source http://www.afssa.fr/ftp/afssa/actu/Rapport_Influenza.pdf

extraits :

Importance médicale des influenzavirus humains et aviaires

Isolés pour la première fois en 1933, les influenzavirus de type A constituent le principal genre viral responsable des infections grippales chez l'homme. La circulation de ces virus dans les populations
humaines se manifeste généralement sous la forme d'épidémies annuelles hivernales d'un syndrome respiratoire d'évolution généralement favorable qui associe fièvre, myalgies, céphalées suivies d'une
pharyngite et d'une bronchite. Avec une périodicité maximale de 40 à 50 ans, l'apparition chez l'homme d'une souche virale dotée de propriétés nouvelles se traduit toutefois par le développement rapide d'une épidémie d'ampleur mondiale et de gravité exceptionnelle, que l'on qualifie de
« pandémie ». De telles pandémies sont décrites depuis le XVIème siècle (Potter, 2001). Elles sont survenues à trois reprises au XXème siècle, en 1918-1920 (grippe dite « espagnole »), en 1957 (grippe dite « asiatique ») et en 1968 (grippe dite « de Hong Kong »), cet épisode constituant le dernier en date.

Outre l'espèce humaine, il est maintenant avéré que les influenzavirus de type A infectent également plusieurs espèces de mammifères et de très nombreuses espèces d'oiseaux. Chez ces derniers et en particulier chez les volailles domestiques, des mutations virales susceptibles d'affecter certains influenzavirus peuvent conduire à l'émergence de virus dits « hautement pathogènes » qui peuvent induire jusqu'à 100 % de mortalité chez les volailles infectées. Pour éviter la diffusion géographique
de tels virus (dont l'émergence est heureusement rare puisque seuls 18 épisodes en ont été rapportés dans le monde depuis 1959 et aucun en France) des mesures draconiennes sont en général mises en oeuvre par les services vétérinaires des pays concernés, incluant par exemple l'abattage de nombreux lots de volailles infectés ou susceptibles de l'être.

Depuis le début des années 1990, l'écologie globale des influenzavirus de type A et les échanges entre influenzavirus humains et animaux sont mieux compris. La théorie actuellement couramment admise pour expliquer l'émergence des virus pandémiques chez l'homme repose sur la transmission à l'homme de souches d'influenzavirus circulant normalement chez les oiseaux. Différents mécanismes de transmission, directe ou faisant appel à une autre espèce animale hôte pouvant jouer
le rôle « d'intermédiaire » entre les oiseaux et l'homme, ont été décrits (leurs mécanismes et leur probabilité d'apparition seront discutés dans ce rapport).
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MessageSujet: Re: Pigeons en danger   Pigeons en danger EmptySam 22 Oct - 22:49

- Nature du risque lié à la transmission de virus influenza aviaires à l'homme

Les virus influenza de type A sont des virus enveloppés appartenant à la famille des Orthomyxoviridae et sont dotés d'un génome constitué de 8 segments d'ARN. Les virus influenza de type A circulent à l'état naturel, de façon inapparente, au sein des populations d'oiseaux sauvages (notamment oiseaux aquatiques de l'ordre des ansériformes et des charadriiformes) et sont occasionnellement susceptibles de causer des infections inapparentes ou cliniquement exprimées chez les oiseaux
d'ornement ou les volailles domestiques. Chez les volailles domestiques, l'infection par certaines souches virales dites « hautement pathogènes » peut s'accompagner d'une mortalité très élevée (jusqu'à 100 %) et évoluer de façon épizootique. De tels épisodes sont rares puisque seulement 18 ont été recensés dans le monde depuis 1959, aucun n'étant survenu en France.

Les virus influenza A circulent également chez différentes espèces de mammifères. Certaines lignées de virus influenza A se sont ainsi adaptées de longue date à une circulation chez l'Homme, le Porc ou
le Cheval. Chez l'Homme, la circulation des virus influenza A se traduit par les infections dites grippales qui évoluent sur un mode épidémique annuel, plus rarement sur un mode pandémique caractérisé par la diffusion mondiale rapide d'une souche virale donnée.

L'introduction dans l'espèce humaine d'un virus influenza A normalement inféodé à une autre espèce, en particulier aviaire, pose deux problèmes. Le premier est lié au pouvoir pathogène propre du virus qui est éventuellement susceptible de causer chez l'homme un syndrome de type grippal grave pour l'individu malade (cf. infra l'exemple de l'épisode de Hong Kong). Le second problème est lié à la possible introduction dans les populations humaines d'une souche virale contre laquelle il n'existe pas
d'immunité pré existante. Si le virus nouvellement introduit s'avérait à la fois suffisamment « nouveau » sur le plan antigénique et suffisamment adapté à une réplication chez sa nouvelle espèce hôte, un tel virus pourrait diffuser ensuite sur un mode pandémique. Ce problème est
indépendant du pouvoir pathogène propre du virus nouvellement introduit : un virus aviaire spontanément peu adapté à se répliquer chez l'homme (et donc peu pathogène) mais antigéniquement « neuf » pour les populations humaines pourrait, à l'occasion d'une surinfection survenant chez un être humain déjà infecté par un virus grippal d'origine humaine, donner naissance par un phénomène dit de « réassortiment génétique » à des particules virales hybrides à la fois antigéniquement « neuves » et bien adaptées à la réplication chez l'homme. Une telle possibilité de
réassortiment existe non seulement chez l'homme, mais chez toute espèce animale susceptible de s'infecter naturellement à la fois avec des virus d'origine aviaire et des virus d'origine humaine. Sur le plan épidémiologique, l'espèce porcine est actuellement considérée comme la principale de ces espèces et il conviendrait sans doute d'étudier aussi les virus influenza A circulant chez le porc et le risque qu'ils pourraient représenter pour l'homme.

Seuls quatre épisodes de transmission de virus aviaires à l'homme ont été décrits dans la littérature scientifique. Ils se sont traduits soit par une infection locale, de type conjonctivite, soit par des infections de type grippal. A l'exception d'un épisode survenu à Hong Kong en 1997 (18 personnes infectées par un virus H5N1 aviaire, 6 décès chez les malades), ces infections ont évolué favorablement. Dans aucun des quatre épisodes, la transmission secondaire inter humaine d'un virus
d'origine aviaire n'a été décrite comme induisant une maladie (toutefois, une transmission inter humaine asymptomatique a été rarement observée à Hong Kong). Ce manque de diffusion des virus aviaires au sein des populations humaines suggère que les virus influenza circulant chez les oiseaux sont généralement peu contagieux pour l'homme qui semble avoir été un « cul-de-sac » épidémiologique. En dehors d'un contexte d'épidémie tel que celui de Hong Kong en 1997 ou d'une
étude réalisée chez les travailleurs avicoles italiens durant une épizootie d'influenza aviaire, peu ou pas d'enquêtes ont été effectuées pour mettre en évidence la circulation chez l'homme des virus circulant normalement chez les espèces aviaires.

- Nature des populations humaines exposées

Les populations humaines potentiellement exposées aux virus influenza aviaires peuvent être définies sur la base d'une activité conduisant à des contacts fréquents, importants et/ou en atmosphère confinée avec des sécrétions respiratoires ou digestives d'oiseaux infectés. L'exposition potentielle de ces populations augmente avec la quantité d'oiseaux manipulés, la variété de leurs provenances et le degré de confinement des conditions dans lesquelles s'effectue l'exposition.

La prévalence des infections par les virus influenza chez les espèces d'ornement est inconnue, mais les mesures de quarantaine récemment mises en place à l'entrée de l'union européenne permettent de limiter les importations de sujets porteurs. La prévalence de l'infection chez les espèces sauvages est également mal connue, bien qu'en cours d'étude par le Centre National de Référence sur la grippe et le Laboratoire National de Référence sur l'influenza aviaire. La prévalence chez les oiseaux sauvages semble maximale chez les jeunes oiseaux de l'ordre des ansériformes dans les rassemblements pré migratoires. Enfin chez les volailles domestiques, les résultats des travaux d'épidémiosurveillance réalisés par le Laboratoire National de Référence suggèrent que chez le poulet et la dinde, la prévalence des infections à virus influenza serait très inférieure à 5 % des lots.
Le risque de transmission à l'homme de virus influenza aviaires ne peut pas être quantifié précisément à l'heure actuelle, principalement du fait de la rareté des données disponibles au plan international (en dehors de circonstances épidémiologiques très particulières) pour décrire la
fréquence et la nature des infections grippales chez les populations humaines potentiellement exposées aux virus aviaires. Une évaluation qualitative du risque encouru par les populations humaines potentiellement exposées via les oiseaux sauvages, d'ornement ou les volailles domestiques a été tentée par le groupe de travail. Cette évaluation suggère pour chacune des sources potentielles sauvage, d'ornement ou domestique, un risque de transmission variant de « nul à
négligeable » à « faible à modéré » (à moduler, dans les trois cas, suivant les caractéristiques de l'exposition de la catégorie professionnelle considérée, cf. tableaux IX à XI, et selon la prévalence de
l'infection dans la population aviaire considérée).

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Tableau III : Episodes d'influenza aviaire hautement pathogène recensés dans le monde depuis
1959 (D'après Alexander , 2000).
Année Souche responsable
1959 A/Chicken/Scotland/59 (H5N1) <----------
1963 A/Turkey/England/63 (H7N3)
1966 A/Turkey/Ontario/7732/66 (H5N9)
1976 A/Chicken/Victoria/76 (H7N7)
1979 A/Chicken/Germany/79 (H7N7)
1979 A/Turkey/England/199/79 (H7N7)
1983 A/Chicken/Pennsylvania/1370/83 (H5N2)
1983 A/Turkey/Ireland/1378/83 (H5N8)
1985 A/Chicken/Victoria/85 (H7N7)
1991 A/Turkey/England/50-92/91 (H5N1) <---------
1992 A/Chicken/Victoria/1/92 (H7N3)
1994 A/Chicken/Queensland/667-6/94 (H7N3)
1994 A/Chicken/Mexico/8623-607/94 (H5N2)
1994 A/Chicken/Pakistan/447/94 (H7N3)
1997 A/Chicken/NSW/97 (H7N4)
1997 A/Chicken/Hong Kong/97 (H5N1) <--------
1997 A/Chicken/Italy/330/97 (H5N2)
1999 A/Turkey/Italy/4580/99/ (H7N1)

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Une minorité silencieuse victime d'ostracisme

Le pigeon biset a été domestiqué par l'homme depuis l'antiquité. L'espèce actuelle est issue d'une longue sélection. Jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale il véhiculait de multiples symboles comme la paix, l'amour, l'espérance, l'esprit en opposition avec la matière, l'esprit saint, l'âme après la mort.

Après la deuxième guerre mondiale on assiste à un renversement de paradigme, il ne portera plus une image positive mais négative. Il deviendra un rat-volant, un nuisible, un messager de maladies étranges, inconnues et obscures. Il était un messager de lumière et il devint messager des ténèbres.

Quand la société postindustrielle se mettra en place, après les multiples exodes rurales du 19° et 20° siècle, les rapports de l'homme avec la nature se modifieront profondément, en particulier avec les êtres vivants. Celui-ci perdant progressivement tout contact avec le monde rural et se regroupant dans de grandes agglomérations. Cette nature qui était perçue comme une mère nourricière, inconnue et sacrée, que l'homme devait respecter et écouter pour survivre, devint son ennemi, une structure chaotique, imprévisible dont il dut se protéger. Les êtres vivants devenant des machines biochimiques. L'animal vivant en liberté devint dangereux, suspect. Cette tendance en ce début de siècle atteint un certain paroxysme. Pour preuve les immenses troupeaux massacrés en vertu du principe de précaution pour se protéger d'une maladie n'ayant atteint que quelques cas humains.

Dans ce mouvement général la symbolique portée par le pigeon des villes fut fortement modifiée. On ne compte plus les articles dans la presse à compter de la fin des années soixante décriant cet oiseau. Ces articles proclamaient en substance que le pigeon véhiculait de mystérieux germes invisibles, des virus inconnus très dangereux, que ses déjections pouvaient percer les gouttières et même les toitures et détruire les bâtiments. Bref il devint un nuisible porteur de miasmes, un bouc-émissaire de la mort projeté par l'inconscient collectif. Cette nouvelle mythologie n'avait bien sûr aucune base scientifique.
On se mit à le pourchasser, à le massacrer sans pitié comme beaucoup d'autres espèces vivantes. Un marché économique important émergea pour sa capture, sa mise à mort et la protection des bâtiments. On fit tout pour l'éliminer mais en vain, cet oiseau réussissant à survivre grâce à des caractéristiques exceptionnelles d'intelligence et de grande fécondité.

Maintenant, au lieu de s'en prendre à l'oiseau trop fort, on veut s'attaquer à son maillon faible, ses amis, les humains qui le nourrissent (le pigeon ne peut survivre seul en zones urbaines, les graines ne poussent pas sur le bitume). Ces « nourrisseurs » sont maintenant des délinquants, ils commettent des « incivilités » et sont responsables de son occupation des agglomérations. Des campagnes de presse distillent une propagande bien rodée : sus aux nourrisseurs, responsables de tous les maux.
La diabolisation du pigeon passe au nourrisseur, celui-ci représenté comme un être dérangé psychologiquement, un SDF, une personne âgée à moitié gâteuse.

Quand est il exactement de ces « nourrisseurs », qui sont-ils ? Comme aucune étude sérieuse n'a jamais été faite sur eux, qui peut le dire ? Une chose est sûre, il a toujours existé des amis des animaux, des pigeons dans le cas d'espèce (commensal de l'homme depuis bien longtemps). La démarche de nourrir, soigner et protéger les animaux participe à ce qui fait la beauté de l'âme humaine. C'est cette même inspiration qui est à la source de l'entraide entre humains et de l'amour et de la compassion. N'est-il pas dangereux et imbécile de vouloir réprimer cet élan ? De pénaliser ces sentiments quand ils sont adressés au pigeon, ami fidèle de l'homme depuis des millénaires ? En pure perte en plus, on ne peut empêcher un humain d'avoir de la compassion pour ses semblables ou pour ses amis les animaux.

Et pourtant c'est ce que les pouvoirs publics font, ils ont pénalisé cette pratique ! Devant l'inefficacité des lois et règlements (contestables car basés sur un risque sanitaire non prouvé scientifiquement) ils en sont venus à durcir le ton. Augmentant dans certaines villes comme Paris le prix des amendes, embauchant de nombreux agents verbalisateurs chargés de réprimer ces malheureux nourrisseurs. Il est interdit maintenant d'aimer les animaux et la nature, point à la ligne, circulez il n'y a rien à voir ! Quelle époque ! Les personnes fragiles sont très souvent les victimes de cette répression, les jeunes échappant aux mailles du filet. Quelle lâcheté !

Ici nous voyons les pouvoirs publics qui non contents de ne pas prendre leur responsabilité en ne s'occupant pas de ce problème s'en prennent au peuple, aux petites gens. Participant ainsi à la tendance générale de notre civilisation à vouloir nier le fait vivant, à ne pas le respecter, préférant ses machines, ses ordinateurs aux êtres sensibles. On ne résoudra pas le problème des pigeons, ni d'ailleurs celui des autres espèces d'oiseaux envahissant les villes en s'attaquant aux nourrisseurs qui ne font que soigner le mal que fait notre incurie aux êtres vivants.

A Paris une ambiance spéciale s'est installé ces derniers temps, une atmosphère de délation envers les nourrisseurs, ressemblant à ce que vivent les peuples subissant une dictature. Les nourrisseurs se cachent, rasent les murs pour donner quelques graines à leurs protégés. Ils sont épié, observé par le voisinage, qui sûr de son bon droit n'hésite pas à invectiver, violenter et surtout dénoncer anonymement (quel courage !) par lettre les malheureux.

Il faut dire que les français sont des spécialistes de la délation, on l'a bien vu sous le régime de Vichy. Ces citoyens bons patriotes, qui font leur devoir et au delà de tout soupçon, qui ne donnent peut être même pas dix centimes d'euros à un SDF et qui en cas de guerre....... bon arrêtons là. Ils sont de toute façon victime de la propagande massive anti-pigeons développée comme un happening depuis 30 ans. On est en pleine hystérie collective. Ce genre d'hystérie qui en ce moment, sur la planète, génère des guerres un peu partout. Car qu'attendre quand on commence à jouer sur l'instinct de survie activé par les hypothétiques maladies si ce n'est des énergies émotionnelles incontrôlables et très dangereuses.


Honte aux pouvoirs publics et aux autres responsables pour avoir jeté de l'huile sur le feu, de vouer certains de leurs administrés aux gémonies de leurs voisins et de créer sans raison une minorité silencieuse et opprimée !

Pascal Cousin
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MessageSujet: Re: Pigeons en danger   Pigeons en danger EmptySam 22 Oct - 23:37

Boulogne-sur-Mer chasse ses pigeons

Quelque 3000 pigeons présents sur la ville seraient devenus un véritable
calvaire pour les Boulonnais


A la Poste par exemple, les oiseaux s'introduisent dans les bâtiments, y
meurent parfois et y déposent d'importantes quantités de fiente le plus
souvent. Pour les particuliers se sont aussi les appuis de fenêtres qui sont
recouverts.

Bref, au quotidien, les Boulonnais commencent à ressentir un ras-le-bol
généralisé de la présence envahissante des pigeons.

Si bien que la mairie a décidé de capturer les oiseaux pour les relâcher à
plusieurs kilomètres en dehors de la ville en espérant que les oiseaux ne
reviendront pas. Des pièges ont donc été achetés (machines lançant des
filets) et permettent aux agents municipaux de capturer les oiseaux gênants.

A la SPA locale on se demande tout de même si les oiseaux sont bien relâchés comme l'annonce la municipalité ou s'ils ne sont pas tués en dehors de la ville pour s'assurer qu'ils ne reviennent vraiment pas sur Boulogne !

Publié le 21/10 à 15:08
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Pigeons en danger
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