mimizan

Voilà ce qui se passe quand un maire flatte les plus bas instincts de la populace en organisant une corrida!!!
J'espère que les citoyens de cette ville s'en souviendront pour les élections.
Et qu'on le leur rappellera bien sûr!
---------------------------------------------------------------------
mimizan

Landes: fin des fêtes après des violences


Publié le 27 août 2012 par Francois

Les fêtes annuelles de Mimizan (Landes) ont été écourtées ce
week-end par la mairie après des violences qui ont opposé hier quelque
50 fêtards à autant de gendarmes, dont un a été légèrement blessé, selon
les autorités.

Après la fermeture des bars et bodegas à 03 heures du matin hier,
quelques incidents isolés, dont des bagarres, ont impliqué des jeunes
pour la plupart en état d’ébriété, sollicitant l’intervention de
gendarmes, a précisé la gendarmerie des Landes. Ces poches de
protagonistes ont ensuite fait cause commune « de manière fortuite »
contre les gendarmes, se heurtant à eux, lançant bouteilles, canettes et
divers types de projectiles, lors d’incidents qui ont duré 1h30 environ
dans les rues de cette ville de 7000 habitants.
(…) Le Figaro

Les forces de l'ordre ont eu maille à partir avec une cinquantaine de personnes




Imprimer


Les Mimizanais ont dû ranger leur tenue de festayre au placard plus
tôt que prévu, hier soir : le maire, Christian Plantier - que nous
n'avons pu joindre malgré nos tentatives - a ordonné par arrêté
municipal la fermeture des fêtes à 22 h 30, au lieu de 3 heures du
matin. Une mesure suite aux événements qui ont agité la nuit de samedi à
dimanche, à l'issue de la fête.
Jusqu'à 6 heures du matin, les
forces de l'ordre ont eu maille à partir avec un groupe d'une
cinquantaine de personnes visiblement alcoolisées, qui ont « provoqué »
les militaires. Un témoin direct de la scène n'hésite pas, lui, à parler
de « violences urbaines ».

Du côté de la compagnie de gendarmerie de Parentis-en-Born, on écarte
toutefois le terme de « combats de rue » ou encore de « rixe », même si
l'on reconnaît que le phénomène est « inquiétant ».
Jets de projectiles «
Depuis jeudi, on sentait qu'il y avait des gens bagarreurs », indique
le capitaine Jean-Claude Salinas, commandant en second de la compagnie
de gendarmerie de Parentis-en-Born.
Toujours est-il que dans la
nuit de samedi à dimanche, vers 3 heures-3 h 30 du matin, quelques «
accrochages » ont lieu « à droite et à gauche ». « C'était le jeu :
faire courir les gendarmes », résume le capitaine Salinas. Une bonne
douzaine de militaires occupent le quartier de La Poste, où les deux
soirs précédents des bagarres ont éclaté. Ils interviennent pour séparer
quelques personnes qui veulent en découdre. Voilà qui n'aurait pas été
du goût de ces dernières.
« Les gens se sont tous mis contre les
forces de l'ordre, reprend le témoin oculaire. Il y avait des jeunes,
des moins jeunes et des habitués. » Petit à petit, ces « alliés de
circonstance » forment un groupe d'une cinquantaine de personnes.
«
Ils ont pris à partie les gendarmes et leur ont lancé tout ce qui leur
tombait sous la main : au début c'étaient des bouteilles en plastique,
mais il y a eu aussi des cannettes, des cailloux, du verre… Cela a duré
quelques instants », reprend l'homme.
Une garde à vue Un
lanceur de projectiles a été placé en garde à vue, car il a pu être
identifié. Le parquet de Mont-de-Marsan a indiqué, hier soir, que la
garde à vue avait été levée et que l'enquête se poursuivait. « On a
identifié des groupes, reprend le capitaine. Ce ne sont pas des
touristes mais des gens de la région qui ne viennent pas forcément pour
s'amuser. Il y a l'alcool, et surtout l'effet de groupe. »
Heureusement,
il n'y a pas eu de blessés : seuls des véhicules des forces de l'ordre
ont subi quelques dégradations. Finalement, une quarantaine de gendarmes
arrivés en renfort ont calmé le jeu avec l'aide de la police
municipale. Les choses sont rentrées dans l'ordre vers 6 heures du
matin.
« Ce n'était pas non plus le Bronx, mais la situation
mérite d'être prise en compte par les différents partenaires », conclut
le capitaine Salinas.





Mont-de-Marsan
· Parentis-en-BornJe rajoute cet article où j'ai ajouté un commentaire si ça vous dit d'entrer dans le débat qui est plutôt vif
D'ailleurs mon commentaire est introuvable je ne sais pas si sud ouest filtre...

http://www.sudouest.fr/2012/08/27/nuit-sous-tension-aux-fetes-de-mimizan-805061-3446.php

Pfffffff malheureusement chez nous, nous sommes habitués à ce genre de faits déplorables !

Ce n'est pas le fait que 50 cornichons se soient battus avec les gendarmes qui m'interpelle, mais que ça se soit passé à Mimizan ville dont le maire a trouvé finaud d'organiser une corrida alors qu'il n'y en avait pas auparavant et ce malgré les protestations légitimes des anti.
Les fêtes de Mimizan étaient connues pour être des fêtes familiales et comme par hasard cette année il y a dans le même paquet corrida+bagarre.
Moi je veux bien que ça soit fortuit mais les spectacles barbares donnent la tonalité, non?
Les commerçants ambulants qui payent fort cher pour s'installer ont dû bien apprécier la fermeture à 22h 30!
et les habitants, eux, devraient ne pas oublier cet épisode quand il faudra voter!

annepeintout a écrit:

Moi je veux bien que ça soit fortuit mais les spectacles barbares donnent la tonalité, non?

Oui, je vois bien les choses comme ça aussi...