Ce n’est pas consoGlobe qui le dit, c’est la Cour des Comptes pourtant peu suspecte d’être anti énergies renouvelables et hostile au gouvernement. La politique d’aide déployée par l’Etat en matière énergétique est jugée mal calibrée avec des aides financières « mal contrôlées », «trop élevées »,« complexes »…
Des aides énergétiques mal gérées et pas assez efficaces
Une fois de plus, l’État démontre qu’il est un piètre gestionnaire de l’argent du contribuable. Une semaine après la clôture du grand débat national sur la transition énergétique,lui même un échec, le constat est sévère. Les dispositifs mis en place ont été mal maîtrisés et très, trop coûteux.
Bilan général, le dispositif d’aides n’a « pas permis d’atteindre les retombées socio-économiques attendues »…
Au total, la mise en oeuvre et l’efficacité des aides aux énergies renouvelables a déjà coûté 14,3 milliards d’euros de 2005 à 2011, dont 3,3 milliards au titre de la contribution au service public de l’électricité(CSPE). Cette taxe est payée par les consommateurs (sur leur facture d’électricité).
Les autres dispositifs comme le crédit d’impôt développement durable (CIDD), ou le fonds chaleur ne sont guère plus appréciés des sages de la rue Cambon.
Ces aides ont financé la production de l’équivalent de 2,2 millions de tonnes équivalent pétrole, et de faire passer la part des énergies renouvelables de 10,3 % en 2005 à 13,1 % en 2011 , dans la consommation finale, surtout grâce à la biomasse pour la chaleur, à l’éolien et au solaire photovoltaïque pour l’électricité.
Cette part reste, toutefois, inférieure à l’objectif (13,5 %) et rend l’objectif d’être à 23% en 2020 tout à fait inatteignable … en tout cas, la Cour pense que cet objectif est hors de portée car trop cher.
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