Point sur l'affaire :
Sanctions exemplaires pour crimes et tortures sur plusieurs chats
F. VIGOUROUX19 sept. 2014 — 09/09/2014 16:21
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Hier, le public était nombreux à assister à l'audience. - Hier, le public était nombreux à assister à l'audience. - (dr) Hier, le public était nombreux à assister à l'audience. - (dr)
Hier, le public était nombreux à assister à l'audience. - (dr)
La salle d'audience du tribunal était comble ce matin. Il s'agissait en effet de juger un dossier de sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique. Adoptés en mars dernier, Donald et Irma sont visiblement victimes de coups. L'un des deux en mourra. L'ex-compagnon de leur propriétaire devait répondre de ses actes devant plusieurs associations de défense des animaux.
Christèle aime beaucoup les animaux, et les chats en particulier. Ce matin, comme nombre d'autres personnes, elle a assisté à l'audience. A la barre du tribunal correctionnel de Tours, un jeune homme de 23 ans, actuellement détenu pour d'autres faits. Ce dernier est prévenu d'avoir, durant une vingtaine de jours en mars dernier, porté des coups aux deux chats de celle dont il partage alors la vie, à La Riche.
Les deux chats, Donald et Irma ont été adoptés en mars dernier auprès de l'association Félin pour l'autre, qui a d'ailleurs dénoncé les faits et s'est constituée partie civile. On apprendra au fil de l'audience que l'amie du prévenu a décidé d'adopter ces deux nouvelles bêtes après que les précédentes, quatre au total, ont ou disparu ou dû être euthanasiées.
Donald semble malade. Irma ne pas va mieux. De visites vétérinaires en radios, l'association conclut à une maltraitance, la présence de virus ayant été écartée. Les blessures sont graves : fractures, tassement de vertèbres, décollement de la peau, hémorragies, traumatismes, etc. L'un des chats meurt.
Prison ferme requise
Fin avril, un nouveau chat adopté par l'ex-compagne du prévenu décède. La représentante de l'association Félin pour l'autre explique à la barre qu'elle a vu le prévenu sur place alors que ce dernier dit avoir rendu les clés, depuis son audition au commissariat. Là encore, l'animal présente des hématomes, des griffes arrachées, des cotes cassées...
Le procureur de la République a requis une peine de sept mois, dont quatre assortis du sursis. L'interdiction définitive de détenir un animal a également été requise.
Le jugement a été mis en
délibéré au 17 octobre.