DIJON
Parc de la Colombière : Des animaux morts sous la torture
Une dizaine d'animaux du parc de la Colombière, à Dijon, ont été affreusement torturés avant d'être tués, au cours de la nuit de dimanche à lundi. La police enquête.
Scènes d'horreur lundi matin, pour les promeneurs qui arpentent habituellement les allées du parc de la Colombière, à Dijon : paon, lapins, chèvre. une dizaine d'animaux gisaient dans les enclos situés au cœur de l'espace vert. Des animaux qui portaient des traces de torture.
Selon les premières constatations, le ou les tortionnaire (s) se seraient introduits dans le parc au cours de la nuit de dimanche à lundi, puis ils se sont rendus dans l'espace réservé aux animaux, situé au bout d'une longue double allée, et ont pénétré dans les enclos censés les protéger, en détruisant parfois les barrières.
Carnage
Le carnage a alors débuté : une femelle paon a ainsi eu les deux ailes brisées, avant d'être tuée. Six lapins nains, puis une chèvre naine du Sénégal ont également été torturés de façon indescriptible avant de mourir. La municipalité de Dijon a déposé une plainte au commissariat central de Dijon, et une enquête a été ouverte. Elle a été confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale.
A Dijon, où six parcs accueillent plus d'une centaine d'animaux, daims, mouflons, alpagas, ânes, chèvres, boucs, cochon, cygne, poules, oies, paons, dindons, nandous, canards, poneys, ce n'est pas la première fois que des actes de cruauté sont commis envers des animaux de la Ville : en 1974, cinq chèvres du Sénégal et deux paons avaient été enfermés dans un abri auquel des vandales avaient mis le feu. Tous les animaux avaient péri brûlés vifs.
Et dans les années 80, deux moutons avaient été égorgés dans leur enclos du parc des carrières Bacquin. Les tortionnaires n'avaient jamais été identifiés.
A la police, même si l'on demeure discret sur l'affaire en cours, on prend le dossier très au sérieux : qui peuvent être les prochaines victimes de tels tortionnaires ? Les enquêteurs recherchent des empreintes, des traces, des témoignages.
La justice aussi prend en compte les tortures envers les animaux : la loi prévoit que « les sévices graves, ou de nature sexuelle, et les actes de cruauté perpétrés à l'encontre des animaux domestiques, tenus en laisse ou en captivité, sont punissables de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende ».
E.C. et G.D.
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Je connais très bien ce parc, c'est le plus grand de Dijon. On y amène souvent les enfants.
je suis dég'