La vaccination des volailles autorisée en France

La vaccination autorisée en France

BRUXELLES : Les experts vétérinaires de l'Union européenne ont approuvé sous strictes conditions les plans de vaccination préventive des volailles contre la grippe aviaire introduits par la France et les Pays-Bas, Par ailleurs. en cas d'abattage des volailles dans une exploitation touchée par la grippe aviaire, des aides sont prévues, financées 50% par l'Union européenne et à 50% par le Fédéral, via le Fonds de la santé animale. En outre, les aides financières pourront être avancées par les Régions sous forme de prêts pour soulager l'exploitation en attendant le versement des aides.

L'Union autorise la vaccination partielle

BRUXELLES Les experts vétérinaires de l'Union européenne ont approuvé sous strictes conditions les plans de vaccination préventive des volailles contre la grippe aviaire introduits par la France et les Pays-Bas. Ces autorisations ne valent ainsi que pour certaines espèces, et régions.

La France pourra procéder immédiatement comme elle le souhaitait à l'immunisation de 900.000 canards et oies dans différents départements, tandis qu'aux Pays-Bas, la vaccination n'est autorisée que pour les poules de particuliers, ainsi que les poules pondeuses évoluant à l'air libre, soit au total entre 6 et 8 millions d'animaux. Le nombre d'oiseaux qui seront vaccinés dans les jours à venir est toutefois infime au regard des cinq milliards de volailles qui sont élevées chaque année sur le territoire de l'Union.

Leur viande pourra continuer à être exportée, sous certaines conditions. Il sera impossible pour le consommateur européen de savoir si la viande qu'il achète a été vaccinée ou non, les producteurs n'étant pas obligés de le signaler sur l'emballage. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, la consommation de viande de volaille vaccinée ne représente aucun risque pour l'homme.

La question de la vaccination préventive ne fait pas l'unanimité. La Belgique, l'Allemagne, la Grèce et le Portugal se sont toutefois abstenus. "Comme tout vaccin, celui-ci n'offre pas une protection à 100%. Et il peut en outre masquer la présence du virus dans une population immunisée, et ralentir dès lors sa découverte", confiait ainsi un expert européen. La procédure d'immunisation est en outre assez onéreuse (entre EUR 0,2 et 0,3 par animal), et le nombre de vaccins - généralement multi-doses- disponibles est aujourd'hui assez limité. L'Italie avait déjà reçu précédemment une autorisation pour immuniser une partie des poulets dans le nord de l'Italie. A l'échelle mondiale, la Chine, Hong Kong, le Vietnam, ainsi que la Russie vaccinent leurs poulets.


Source METRO du 23/02/06