Les cancers reculent devant les progrès de la recherche
L’Inserm publie les résultats d’une expertise collective intitulée « Cancers. Pronostics à long terme », commandée par l’INCa et la DGS. L’expertise de l’Inserm démontre que dix ans après le diagnostic, toutes formes de cancer confondues, la surmortalité annuelle s’établit à 2 % environ, elle est légèrement inférieure chez les femmes. Pour certains types de cancers localisés (sein, ovaire, utérus, prostate, testicules, tyroïde, mélanome) il apparaît même que cette surmortalité annuelle à dix ans, soit inférieure à 2%. Pour la Fédération des assureurs, ces « 2 % de surmortalité annuelle signifient qu’il subsiste un risque résiduel ». Le Pr David Khayat a annoncé qu’une « décision imminente » allait être prise contre la discrimination dont souffrent les malades ou anciens malades du cancer, assujettis à des surprimes dès qu'il s’agit de souscrire un emprunt.
AFP, 19/04. Le Figaro, Aujourd'hui, 20 Minutes, Les Échos, 20/04
Dossier de presse Inserm du 19 avril 2006 : « Cancers. Pronostics à long terme. Une expertise collective de l’Inserm. »
La dépense physique épargne les risques de cancer du sein
L’activité physique ferait régresser le risque de développer un cancer du sein, comme l’a déjà exposé l’Inserm. François Clavel-Chapelon est interviewée à ce sujet. « Les femmes qui déclarent accomplir plus de quatorze heures de ménage léger chaque semaine voient leur risque de cancer du sein diminuer de 18 % par rapport aux femmes qui bougent moins, déclare l’épidémiologiste, ajoutant : Il est maintenant démontré que le nombre d’heures consacrées à l’activité sportive, et l’intensité mise en œuvre, influent de manière primordiale sur le risque dont nous parlons. »
Votre Beauté, mai 2006
Information presse Inserm du 19 janvier 2006 : « L’effet de l’activité physique sur le risque de cancer du sein, précisé ».
THS et cancer du sein
Dans un dossier sur les hormones féminines, susceptibles de rééquilibrer le métabolisme des femmes ménopausées, Le Pèlerin signale une enquête menée par l’Inserm, qui « confirme que le traitement œstro-progestatif augmenterait le risque de cancer du sein », sauf si la patiente associe les œstrogènes à de la progestérone naturelle micronisée.
Le Pèlerin, 20/04
Informations presse Inserm des 10 et 18 novembre 2004 : « Traitements Hormonaux Substitutifs. Quels traitements ? Quels risques de cancer du sein ? »