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 La virulence de la grippe espagnole testée chez les singes

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lachapelle linda
Ecureuil qui grignotte
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La virulence de la grippe espagnole testée chez les singes Empty
MessageSujet: La virulence de la grippe espagnole testée chez les singes   La virulence de la grippe espagnole testée chez les singes EmptyVen 19 Jan - 0:53

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20070118.OBS7591/la_virulence_de_la_grippe_espagnole_testee_chez_les_sin.html?idfx=RSS_sciences
je croyais qu'après toutes ces années ils auraient réussit à trouvé quelque chose pour remédier à ce virus,mais faut croire que ce n'est pas le cas si d,autres animaux ont été victime de ces labos encore une fois.
Des macaques infectés par le virus de la grippe espagnole ont souffert de symptômes comparables à ceux qui ont été en 1918. Ces travaux confirment que ce virus détraque le système immunitaire.



Après les souris, ce sont des singes macaques qui ont eu le triste privilège d’être infectés avec le virus de la grippe espagnole de 1918, afin de mieux comprendre la spécificité de ce virus qui a fait de 20 à 50 millions de morts après la Première guerre mondiale. La vitesse avec laquelle l’infection s’est développée chez les singes et la gravité des symptômes confirment ce qui avait été observé chez les souris, expliquent aujourd’hui les chercheurs dans la revue Nature. La souche H1N1 de 1918 déclenche une réaction démesurée du système immunitaire qui attaque et détruit les poumons en quelques jours.

Le virus H1N1 de 1918 a été reconstruit en 2005 à partir de gènes identifiés dans des échantillons prélevés sur des victimes de la pandémie. L’agent pathogène est conservé dans deux laboratoires publics de très haute sécurité, l’un aux Etats-Unis l’autre au Canada. C’est là que Yoshihiro Kawaoka (University of Wisconsin-Madison, USA) et ses collègues ont infecté sept macaques avec le virus reconstitué de 1918. Trois autres ont été infectés avec une souche contemporaine de la grippe.

Ces trois-là ont souffert de problèmes respiratoires sans gravité et se sont rétablis au bout d’une semaine. Ceux qui ont reçu le virus de 1918 ont dû être euthanasiés au bout de quelques jours, tant leurs souffrances étaient grandes. Ce virus se réplique très vite et envahit rapidement l’ensemble du système respiratoire de l’animal, précisent Kawaoka et ses collègues. L’analyse de leurs tissus pulmonaires a révélé de gros dégâts : hémorragies et infiltrations de cellules du système immunitaire.

En effet, comme on le soupçonnait, le virus H1N1 de la grippe de 1918 déclenche une réponse excessive et incontrôlée de l’immunité innée. Il s’agit de la première ligne de défense du système immunitaire, qui comprend entre autres les cytokines, impliquées dans l’inflammation. Chez les macaques infectés avec un virus grippal classique, cette réponse immunitaire se déclenche très vite et permet de mobiliser les autres agents du système immunitaire. Mais elle reste modérée.

Chez les singes infectés avec le virus de 1918, cette réponse innée prend des proportions démesurées. Cela serait dû à la capacité du virus de réduire la production d’agents qui contrôlent la réponse immunitaire innée, comme les interférons. Cela laisse le champ libre aux molécules inflammatoires et finalement la réponse immunitaire se retourne contre l’organisme, en l’occurrence contre les poumons qui se remplissent de liquide. Les malades sont littéralement «noyés», précisent les chercheurs.

Cela explique pourquoi la grippe espagnole a davantage tué de jeunes adultes que de personnes âgées, contrairement à la grippe saisonnière. Plus le système immunitaire est robuste, plus la tempête que le virus déclenche est forte.

Depuis que le H5N1 laisse planer la menace d’une nouvelle pandémie mondiale de grippe, les travaux sur la grippe espagnole se multiplient. L’étude du virus de 1918 – dont la reconstitution ne fait pas l’unanimité- a montré qu’il s’agissait probablement d’un virus passé directement des oiseaux à l’homme, sans passer par l‘étape de recombinaison chez un animal intermédiaire, comme le font les virus saisonniers de la grippe.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(18/01/07)
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