Messagers, montures ou armes vivantes, Les animaux ont tenu dans la guerre divers rôles :
Le pigeon a été utilisé en Perse et en Egypte dès le début du Ier millénaire avant notre ère.
De nombreux conquérants dont Alexandre Le Grand ont utilisé l’éléphant comme monture de combat.
Les cornacs avaient appris à les sacrifier au moyen d’une lame enfoncée en un endroit précis de la tête.
Les ennemis connaissaient bien sûr cette faiblesse et lançaient sur les éléphants affolés des javelots enduits de poix enflammée.
Pour venir à bout des éléphants qui fuyaient en cassant tout sur leur passage, on n’hésitait pas à leur couper les jarrets à la hache.
Les combats d’animaux sont presque aussi anciens que la domestication.
Combats de chameaux en Turquie, de taureaux en Iran ou de béliers en Afghanistan.
En France, à Paris, on organisait jusqu’au milieu du 19e siècle des combats de chiens contre des taureaux, des ours ou des sangliers sur l’actuelle place du Colonel Fabien (ancienne place des combats).
En Chine, on a élevé des grillons comme animaux de combat.
Enfermés dans des cages en or ou en ivoire, ils étaient entraînés, nourris et valaient des fortunes. On a retrouvé de nombreux traités sur les grillons de combat qui expliquent en détail les soins à leur apporter pour gagner la victoire.
Pendant la Première guerre mondiale, environ 9 millions de chevaux sont morts pendant les combats.
Pendant la Seconde guerre mondiale, des dauphins dressés devaient mettre des mines sur les navires ennemis.
les Russes avaient harnaché des chiens de mines qu'ils lançaient sur les chars allemands.
En Asie, les macaques ont été utilisés comme éclaireurs suicides lors de la guerre opposant l’Inde au Pakistan en 1971.
source : http://stop.animals.genocid.bleublog.ch/