mardi 30 janvier 2007, 17h27
Treize mois d'emprisonnement ferme pour avoir tué un chien
METZ (AP) - Le tribunal correctionnel de Metz a condamné lundi à 13 mois d'emprisonnement ferme un homme de 48 ans pour "sévices graves et actes de cruauté envers animaux", a-t-on appris mardi de source judiciaire.
En juin 2006, rentrant ivre d'une fête, Gilles Viardot avait écrasé en effectuant une marche arrière avec sa voiture une chienne qui appartenait à sa concubine. Selon des témoins, au lieu de secourir Xsana âgée d'un an qui hurlait, il avait frappé à mort l'animal à coups de planche.
Il devra verser à la société protectrice des animaux (SPA), partie civile, 1.500 euros de dommages et intérêts et 300 euros au titre des frais de justice.
Il lui est aussi interdit définitivement de détenir un animal domestique.
Le ministère public avait requis un mois d'emprisonnement avec sursis contre Gilles Viardot qui dit regretter son geste. AP
C'est ce que j'ai entendu en premier ce matin à la radio...
Jugement exemplaire... mais j'espère qu'il ne sera pas cassé par la cour d'appel
Il avait battu à mort sa chienne: 13 mois de prison ferme
METZ (AFP) - Un Lorrain de 48 ans, qui avait battu à mort une chienne en juin 2006, a été condamné à 13 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Metz, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Le tribunal a en outre définitivement interdit au prévenu de détenir un animal domestique et l'a condamné à verser 1.500 euros de dommages et intérêts à la Société protectrice des animaux (SPA) de Paris, qui s'était portée partie civile.
A l'audience, Gilles Viardot, qui a comparu lundi sans avocat pour sévices graves et acte de cruauté envers un animal domestique, a argué qu'il avait agi sous l'emprise de la boisson.
Alors qu'il rentrait d'une fête arrosée, il avait écrasé Xsana, la chienne (âgée d'un an) de sa compagne, en faisant marche arrière pour rentrer sa voiture dans son garage, dans un village de la banlieue messine. Il avait ensuite achevé l'animal grièvement blessé à coups de planche.
"Je regrette de l'avoir achevée. C'était sous l'emprise de l'alcool, je n'ai pas réfléchi", a-t-il plaidé pour sa défense devant le tribunal siégeant en juge unique.
Des témoins ont déclaré avoir vu le prévenu tabasser la chienne, ajoutant que celle-ci hurlait à la mort. Aucun n'a cependant pu corroborer que l'animal était préalablement passé sous les roues de la voiture de son maître.
Pour la SPA, Me Serge Ciaramella, a évoqué des "faits ignobles, symptomatiques des violences infligées par certaines personnes aux animaux".
Le procureur Jean-Marc Dannenberger n'avait requis qu'un mois de prison avec sursis et demandé le dédommagement de la partie civile.
En février 2005, un homme de 72 ans, condamné en première instance à un an de prison ferme pour l'empoisonnement de plus de 140 animaux en Corrèze, s'était pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Tulle, quelques heures avant de comparaître devant la cour d'appel de Limoges.
En octobre 2004, un jeune homme de 18 ans, qui avait mis le feu à une chienne aspergée d'essence par des jeunes mineurs, avait été condamné à un an ferme par le tribunal correctionnel d'Avignon.
En janvier de la même année, un homme de 38 ans, qui avait passé son caniche à la machine à laver et jeté son cadavre dans un sac-poubelle, s'était vu infliger quatre mois de prison par le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais.)