La direction de l'INRA a reçu Stop GavageSuite à la publication de L'INRA au secours du foie gras, la présidente de l'INRA nous avait proposé de rencontrer la direction scientifique de l'institut. Cette rencontre a eu lieu le 20 mars 2007 au siège de l'INRA, à Paris. Voici les principaux points que nous retenons de cette rencontre :
* La direction de l'INRA a indiqué que, selon elle, si les chercheurs de l'INRA ne se sont pas ou peu exprimés sur certaines questions soulevées dans notre livre (mortalité et pathologies en gavage, alternatives au gavage, ...),
c'est parce qu'ils n'ont pas, à ce jour, mené de recherches sur ces questions. La direction scientifique a annoncé qu'elle va
organiser une réflexion interne à l'INRA pour étudier les éventuelles recherches qui pourraient être entreprises dans ces domaines.
* Au delà du cas du foie gras, l'INRA et Stop Gavage ont exprimé leur volonté commune que soit développé, sur le
programme de recherche en bien-être animal, un
partenariat d'orientation entre l'institut et les associations de protection animale. L'idée est que les associations soient informées et consultées,
sans caractère a priori contraignant pour l'INRA, sur ce programme de recherche.
* Pour initier ce partenariat, l'INRA va organiser, le 4 juillet 2007, un séminaire sur la question de
l'expertise publique en bien-être animal. Des représentants d'associations de protection animale interviendront pour exprimer leurs attentes sur cette question. Les autres intervenants seront des chercheurs de l'INRA et un représentant du ministère de l'agriculture (DGAL, Bureau de la Protection Animale).
Et hop ! maintenant, on va initier des Programmes de recherche, et des Partenariat, et ont va réfléchir (pas trop vite, surtout) pour prouver par de longues études bien coûteuses que des animaux enfermés dans des cages minuscules sont malheureux. Le regarder de ses propres yeux serait sans doute trop rapide, probant, et bon marché. ET sans contraintes, hein, surtout ! Il vaut mieux de bonnes études statistiques compliquées qui enfoncent le quidam dans sa supposée ignorance (car le quidam, lui, sait que les animaux souffrent : on se demande comment !!).
Voilà comment fonctionnent certains scientifiques : dès qu'il y a une occasion de ponctionner l'argent public pour faire fonctionner leur machine à vide.... je trouve cela honteux.
Une fois que tout cela aura coûté bien cher, et que les scientifiques auront dit que..., alors là seulement, on pourra parler du malheur des animaux qu'ils auront étudié à grands frais. Ils auront ponctionné leur dû, il n'y aura plus rien à tirer du sujet, là on pourra enfin dire que les animaux sont malheureux. Mais PAS AVANT. Il faut la caution des gourous de la Science d'ABORD. Car les gourous de la Science, eux, ils sont intelligents. Il savent.
Excusez-moi je suis très en colère...
DE QUI SE MOQUE-T-ON ???