COMMERCE - Une compagnie vise l’exportation de singesMardi 3 juillet 2007
Des singes qui seront capturés dans la nature, élevés en captivité
jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour l’exportation. Cela, pour des
recherches sur des maladies telles que celle de Parkinson,
d’Alzheimer ou encore sur le vieillissement de la population, le sida
et la malaria. Biosphere Trading Ltd veut ainsi exporter
un millier
de singes aux Etats-Unis pour ces recherches biomédicales.
La compagnie privée basée à Vacoas compte démarrer prochainement un
élevage de singes à Closel, Tamarind Falls, à 1,6 km de la route Les
Mares qui mène à Grand-Bassin. Elle se propose de construire 48 cages
pour une colonie d’environ 1 536 singes. Un hôpital sera également
aménagé de même qu’un bâtiment pour stocker de la nourriture, un
générateur et une pompe à eau.
Les singes seront exportés vers Primate Products Ltd qui est située à
Miami. Une compagnie québécoise, Chen & Lam Marketing, se chargera du
marketing de ces singes.
Biosphere Trading Ltd a déjà signé un memorandum of understanding
pour l’achat de 1 000 singes (Macaca fascicularis) chaque année pour
la période 2007-2016. Pour démarrer son projet, elle se propose
d’acheter des singes à des particuliers. Ces singes seront nourris et
traités avant qu’ils ne soient prêts pour l’exportation.
Une équipe de cinq personnes installera également des pièges à
Tamarind Falls pour capturer les singes. Elle travaille sous la
supervision de Mohun Gopaul qui occupe le poste de Head Monkey
Trapper depuis juillet 2000 chez Bioculture (Mauritius Ltd) Ltd.
Biosphere Trading Ltd ne compte pas accepter des singes ayant eu des
contacts avec des humains pour des raisons sanitaires. Le promoteur
pense que des singes ayant été nourris par des humains peuvent
attraper des infections. Ils peuvent par la suite infecter ceux qui
sont en captivité.
Une fois capturés, les singes seront transportés rapidement pour
éviter qu’ils ne soient stressés. Ils seront également nourris durant
le trajet. Des soins médicaux leur seront prodigués en cas de blessure.
Le promoteur, aidé d’investisseurs mauriciens et d’un professeur en
matière de chirurgie du centre hospitalier de l’université de
Montréal, attend le feu vert du gouvernement pour démarrer le projet.
Par Jean-denis PERMAL
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J'ai pas pu tout lire, tant c'est à vomir...
