Le philosophe Francis Wolff - 1200 corridas à son actif

Le philosophe Francis Wolff - 1200 corridas à son actif

Vous pouvez l'écouter sur France-Inter, émission du 20 juillet. Cliquez sur
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http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/

Le philosophe Francis Wolff, Directeur du Département de philosophie de
l'Ecole normale supérieure, a pris pour objet de pensée l'une de ses
passions. L'ambition est folle et modeste : essayer de comprendre ce qui se joue dans l'arène le temps de ce spectacle très particulier et dans cette
rencontre entre un homme qui cherche à devenir un héros, un animal de combat et le public... Est-ce un jeu ? est-ce un sport ? un art ou un rite ? Et comment comprendre qu'aujourd'hui encore on puisse risquer son corps et même sa vie pour affronter un taureau ? On avait prédit la fin de la corrida avec la fin de la misère, la paix et la prospérité économique et c'est pourtant tout le contraire qui se produit - il suffit pour s'en convaincre de voir le succès des férias dans le sud ou en Espagne...


Philosophe, ça?? Ecrire sur la philosophie de la corrida?? Y'a un truc qui ne tourne pas rond quand même...

Résumé du livre

La corrida a inspiré les plus grands artistes et nombre de théoriciens. Mais nul, à ce jour, ne s'était aventuré à philosopher sur elle. C'est le défi qu'a relevé Francis Wolff. A le lire, on comprend que la corrida, parce qu'elle touche aux valeurs éthiques et qu'elle redéfinit l'essence même de l'art, est un magnifique objet de pensée. La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n'est pas celle qu'on croit. Car aucune espèce animale liée à l'homme n'a de sort plus enviable que celui du taureau qui vit en toute liberté et meurt en combattant. La corrida est également une école de sagesse : être torero, c'est une certaine manière de styliser sa vie, d'afficher son détachement par rapport aux aléas de l'existence, de promettre une victoire sur l'imprévisible. La corrida est aussi un art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.

Mais bien sûr !!!

hé, bien, de ce livre, je vais m'en faire un livre de chevet!! .....sûrement pas!!

non, mais franchement, c'est du bourrage de crâne pour ceux qui n'ont pas vu une corrida ou encore "une novilla" de leur vie .....et ceci, on n'a vraiment d'assister et de payer pour comprendre l'horreur, la souffrance du taureau

laurence