Nous nous étions interrogé(e)s sur le sens de cette expression, dont je viens de trouver au hasard de mes recherches, une définition que je vous livre donc :
LA SIMPLICITÉ VOLONTAIREhttp://www.simplicitevolontaire.org/
Notre définition de la Simplicité Volontaire, c'est :
* une façon de vivre qui cherche à être moins dépendante de l’argent et de la vitesse, et moins gourmande des ressources de la planète ;
* la découverte qu’on peut vivre mieux avec moins ;
* un processus individualisé pour alléger sa vie de tout ce qui l’encombre ;
* un recours plus grand à des moyens collectifs et communautaires pour répondre à ses besoins et donc un effort pour le développement d’une plus grande solidarité ;
* le choix de privilégier l’être plutôt que l’avoir, le « assez » plutôt que le « plus », les relations humaines plutôt que les biens matériels, le temps libéré plutôt que le compte en banque, le partage plutôt que l’accaparement, la communauté plutôt que l’individualisme, la participation citoyenne active plutôt que la consommation marchande passive ;
* la volonté d’une plus grande équité entre les individus et les peuples dans le respect de la nature et de ses capacités pour les générations à venir ;
* un courant social important qui, bien au-delà du RQSV, tente de répondre à des problèmes de société de plus en plus pressants (course folle de la vie moderne, endettement excessif, insatisfaction malgré une consommation débridée, épuisement professionnel, gaspillage et épuisement des ressources naturelles, désintégration du tissu social, etc.).
Pour approfondir le sujet de la simplicité volontaire, le RQSV recommande en particulier les deux ouvrages suivants :
- La simplicité volontaire, plus que jamais ... de Serge MONGEAU (Montréal, Éditions Écosociété, 1998).
- La voie de la simplicité de Mark A. BURCH (Montréal, Éditions Écosociété, 2003).
- L'abc de la simplicité volontaire de Dominique BOISVERT (Montréal, Éditions Écosociété, 2005).
On peut aussi consulter tous les ouvrages et articles de Serge Latouche, Economiste raisonnable qui s'oppose depuis quinze ans à l'économie déraisonnable de la croissance sans limites...
Survivre au développement, de Serge Latouche
De la décolonisation de l'imaginaire économique à la construction d'une société alternative
Social, humain, local, durable.... Le développement a récemment revêtu des « habits neufs » qui satisfont les critères des organisations internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Mais la logique économique est restée la même, et le modèle de développement conforme à l'orthodoxie néolibérale.
Or le développementisme repose sur des croyances eschatologiques en une prospérité matérielle possible pour tous - que l'on sait dommageable et insoutenable pour la planète. Il faut donc remettre en cause les notions de croissance, de pauvreté, de besoins fondamentaux, et déconstruire notre imaginaire économique, ce qui affecte l'occidentalisation et la mondialisation. Certes, il ne s'agit pas de proposer un impossible retour en arrière, mais de penser les formes d'une alternative au développement: notamment la décroissance conviviale et le localisme.
Professeur émérite d'économie à l'université de Paris-Sud (Orsay), Serge Latouche est spécialiste des rapports économiques et culturels Nord-Sud et de l'épistémologie des sciences sociales. Il est notamment l'auteur de La Déraison de la raison économique (Albin Michel, 2001) et de Justice sans limites (Fayard, 2003).
Editions de Minuit, 2004
Collection Les Petits Libres
128 pages
PRIX 2.5 €Bonnes lectures...
Que pensez-vous de ce concept de simplicité volontaire ?
Vous efforcez-vous de l'appliquer dans votre vie quotidienne ?
Quels en sont les enjeux à votre avis ?
Cela vous semble-t-il aller dans le bon sens ? Ou seulement à moitié ? ou pas du tout ?