Journée Internationale Pour la Liberté d'Instruction

Voilà, le 15 septembre prochain se tiendra la JIPLI (voir titre)
http://jipli.free.fr/france
Parce que nous voulons avoir le choix de l'instruction de nos enfants : école classique, école "alternative", instruction en famille, etc...
L'école n'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est mais pour combien de temps encore quand on sait les amalgames qui sont faits entre instruction en famille et sectes
Il y a peut-être quelquechose dans votre région, regardez sur le site.
"Chez nous", ça se passe à Lure (70). Pour plus d'infos, contactez-moi par MP

c'est samedi

merci

j'ai regardé , à bordeaux, c'est le conseil général qui met cela en place

Bonjour Crysta, tes enfants sont instruits en famille ?

Mes filles le sont ;)
Magdalhena à 6 ans et Youna 3 ans :)

Ils sont encore petits (2 et 4 ans) mais ils seront en effet instruits en famille
tu habites où ?
tu es dans une assoc' ? nous on est à LEDA

unejuliette0 a écrit:

Bonjour Crysta, tes enfants sont instruits en famille ?

Mes filles le sont ;)
Magdalhena à 6 ans et Youna 3 ans :)

contente que tu reviennes un peu et que tu partages un peu ton expérience!!

oh ça m'interesse tout ça, racontez moi tout ??

Comment ça se passe, quel rythme, si il y a des controle , le programme, le suivit .

Et pour la socialisation comment ça se passe ?
Bref je veux tout savoir

Roaaa a écrit:

Et pour la socialisation comment ça se passe ?

c'est pas contre toi Roaaa, mais quand même, c'est la question qui tue!!! tout le monde l'a pose, un peu comme "et les careeeeeences?"!

Et bien il y a plusieurs solutions : tu peux choisir des cours par correspondance, auquel cas tu n'as pas de contrôle d'un inspecteur car ton enfant est considéré comme scolarisé. Ou alors tu fais toi même les cours sans inscription dans un organisme et l'enfant peut-être contrôlé une fois par an pour voir ses progrès (sachant que l'inspecteur n'a pas le droit de se référer aux programmes scolaires mais bien juger les progrès de l'enfant). Soit tu optes pour le unschooling où tu ne donnes aucun cours mais l'enfant découvre et apprend en vivant tout simplement.

La socialisation n'est vraiment pas un problème : l'enfant peut rencontrer des enfants lors d'activités sportives ou artistiques et il est même plus souvent en contact avec des gens de tous âges, contrairement aux enfants scolarisés qui ne cotoient que des enfants de leur tranche d'âge. Les enfants desco que je connais sont tous très à l'aise dans la société y compris avec les adultes.

Petit article paru dans l'est républicain pour la jipli :

Citation :

Dix Haut-Saônois, déscolarisés, apprennent à domicile. En se référant au principe de la liberté d'instruction saluée aujourd'hui par une Journée internationale.
L'inspecteur d'académie Jean-Louis Brison l'admet d'entrée de jeu : « ce n'est pas l'école qui est obligatoire, c'est l'instruction ». Loi inscrite au fronton de la République et dont l'inspecteur d'académie est garant en Haute-Saône. Rien ne force des parents à envoyer leurs progénitures dans un établissement scolaire, public ou privé. Ils disposent d'une alternative : l'enseignement à domicile. Un droit lié à la liberté d'instruction défendue aujourd'hui par le biais d'une Journée internationale.
En Haute-Saône, les enfants concernés par l'enseignement à domicile se comptent sur les doigts des mains : dix jeunes, soit 0,02 % du nombre d'élèves haut-saônois (48.868), d'après les chiffres de l'Inspection d'académie.
Phénomène marginal pour plusieurs raisons : la méconnaissance voire l'ignorance des familles, persuadées du caractère obligatoire de l'école ; l'aspect pratique : l'état organise l'instruction en rémunérant les enseignants, en définissant des programmes, offrant ainsi un socle de connaissances communes à des enfants. On pourrait avancer bien d'autres arguments pour défendre la cause de l'école publique ou privée : la sociabilisation, l'apprentissage de la vie en collectivité... Des arguments pesés par les familles qui ont finalement opté pour une autre voie. Comme Gabrielle et Stanislas Biget. Leur fils Joshua, sept ans, n'est pas scolarisé. Et contrairement aux idées reçues, ce n'est pas une mauvaise expérience de l'école qui a dissuadé ses parents de l'y inscrire. D'ailleurs, le petit Joshua a passé plusieurs années à la maternelle. Jusqu'au moment où sa mère a découvert que l'école ne relevait pas de l'astreinte. Elle se renseigne par internet, trouve une association Les Enfants d'abord qui milite pour la liberté d'instruction, rencontre des familles qui n'ont pas scolarisé leurs enfants+ et saute le pas.
Pour la deuxième année consécutive, Joshua ne s'est donc pas mêlé aux autres écoliers lors de la rentrée scolaire. Et Gabrielle d'insister : « vraiment, ce n'est pas une réaction ou un rejet du système mis en place par l'éducation nationale ». Un système qu'elle trouve, cependant, trop « contraignant ». En désaccord, pense-t-elle, « avec les rythmes naturels de l'enfant ». L'apprentissage « intensif » de l'école, elle n'en veut pas pour son fils. Respecter l'individu, avec un accompagnement personnalisé, voilà ce qu'elle revendique.
Certains parents s'appuient sur des cours (CNED ou cours privés) par correspondance, d'autres comme Gabrielle et Stanislas ne recourent pas forcément aux supports scolaires. L'apprentissage exploite l'environnement. Tout est prétexte à l'enseignement. Selon la curiosité manifestée par l'enfant. Acheter sa baguette de pain devient un exercice de calcul mental, une visite dans une basse-cour, une leçon de sciences naturelles, etc. L'état se chargeant de vérifier au moins une fois par an la progression de l'enfant.
Et les copains ? « Joshua pratique plusieurs activités : du cirque, du judo, de la musique », précise Gabrielle. Sans oublier les jeunes qu'il côtoie dans l'entourage de ses parents. Et les sorties organisées par Les Enfants d'abord.
• Contact : site internet www. lesenfantsd'abord. org
mail de Gabrielle (référente départementale de l'asso Les Enfants d'abord) : bb_joshua@hotmail. com

Citation :

'est pas contre toi Roaaa, mais quand même, c'est la question qui tue!!! tout le monde l'a pose, un peu comme "et les careeeeeences?"!

Je sais Alga c'est pour ca que je la pose
Pour avoir tout les arguments precis et pas juste mon "ben ya pas que l'ecole pour se socialiser"

J'ai faillit completer ma question en plus mais j'ai eu la flemme

C'est chouette tout ça, par contre je suis eptique sur le unscholing...

Par exemple il y a, pour moi des bases a savoir qui ne s'apprenent pas en vivant, comme les mathematiques ou l'economie ou l'histoire.

Mais peu etre n'aije pas bien saisit le concept.

je te taquine Roaaa!
Super l'article sur Gabi!!

le unschooling, c'est ce vers quoi j'aimerais tendre
je pense que tout est prétexte à apprentissage et les enfants sont naturellement curieux et ils ont à leur portée beaucoup d'outils pour apprendre.

je pense comme toi Crysta (décidément!) parce que ce que j'ai le mieux appris et le plus apprécié d'apprendre c'est ce que me racontait et me montrait mon grand père... L'envie c'est ce qu'il y a de fondamental pour moi!

Ca me parait bien dans l'idée, mais comment apprendre sans cours les multiplications ou le fonctionement politique et economique de notre pays ?

en discutant! et la multiplication il y a par exemple des "jeux" basées sur la méthode Montessori qui sont pas mal du tout!

oui il existe des jeux. on peut rendre ludique pas mal de trucs.
pour l'histoire par exemple, si l'enfant est curieux, il y a des livres, internet, etc... ca ne sert à rien d'enseigner une matière si l'enfant n'est pas réceptif, intéressé. Ca rentre par une oreille et ça sort pas l'autre... personnellement, je suis allée à l'école, j'ai appris l'histoire pendant toute ma scolarité et j'ai une culture zéro en histoire... bilan ?? si ça n'intéresse pas l'enfant, pas la peine de le forcer à apprendre. il apprendra les choses dont il aura réellement besoin, qui lui plairont réellement.
enfin c'est mon avis perso

Meme si il n'y a pas cours il y a quand meme un methode et des objectifs ?
Vous avez une sorte de programme que vous proposez a l'enfants par des jeu et de l'evail eet si ça passe pas vous insitez pas?
J'ai bien compris ?

pas réellement d'objectifs, mais plutôt des "outils" disponibles" que l'enfant utilise au gré des envies. Il peut se passer de longues périodes sans qu'il y ait d'apprentissage tel qu'on le conçoit à l'école...

pour moi ce serait l'idéal mais la pression sociale, celle de la famille est énorme, justement à cause de ces objectifs définis par l'éducation nationale : un enfant doit savoir lire à 7 ans, etc...

En fait je concoit très bien que mettre l'enfant au centre de ses apprentissage c'est un point très positif, mais j'aurait peur que ,dans le cas de parents un peu irresponsable, il en resulte que l'enfant n'apprennent des choses essentielles et qu'a 14/15 ans il se retrouve coincé sans perspective d'avenir professionel.

Roaaa a écrit:

En fait je concoit très bien que mettre l'enfant au centre de ses apprentissage c'est un point très positif, mais j'aurait peur que ,dans le cas de parents un peu irresponsable, il en resulte que l'enfant n'apprennent des choses essentielles et qu'a 14/15 ans il se retrouve coincé sans perspective d'avenir professionel.

en moi je suis allée à l'école à 2ans 1/2 pi à 18 ans je savais absolument pas ce que je voulais faire de ma vie...

Bien sur mais ce n'est pas parcequ'une méthode a des echecs qu'il ne faut pas songer aux echecs des alternatives

Je viens a peine de trouver "ma voie" et j'ai 21 ans j'ai passé trois ans a tatonner, mais j'ai quand meme un bac et une base de savoirs qui font que maintenant que je sais, je peux m'y engager sans encombre.

Il y a bien evidement des laisser pour compte de l'education nationale qui se retrouvent sans rien a 18 ans, mais si par exemple un enfants veut devenir avocat ou bosser dans la biologie, comment ça se passe ?
Est-ce que a l'age recquis du concours (certains diplome sont limités en age) il aura tout les savoirs necessaires ou sera t'il obligé de bosser trois fois plus ?

En fait je veux juste savoir si cette methode ne ferme pas des portes d'emblée, ou si elle peut très bien s'adapter a des cursus d'etudes difficiles.

Roaaa a écrit:

mais si par exemple un enfants veut devenir avocat ou bosser dans la biologie, comment ça se passe ?
Est-ce que a l'age recquis du concours (certains diplome sont limités en age) il aura tout les savoirs necessaires ou sera t'il obligé de bosser trois fois plus ?

En fait je veux juste savoir si cette methode ne ferme pas des portes d'emblée, ou si elle peut très bien s'adapter a des cursus d'etudes difficiles.

oui c'est vrai... nous on pense vanter les mérites des CAP, pour avoir un métier manuel, ce sont des emplois valorisant (je ne dis pas que les autres sont dévalorisant) et on manque de personnes qui ont des capacités...

Par exemple dans ma scolarité de base, avec les matières générales, je n'ai jamais eu la possibilité d'entre voire certains métiers comme "souffleur de verre", "tailleur de pierre", etc. Des métiers enrichissants dont on ne nous parle que si on a des échecs dans la filière générale....

Tu soulève un problème très interesant de la scolarité classique, il y a une graduation des diplome la il devrait y avoir une orientation en fonctions des désirs. On e devrait pas proposer un CAP que si le gamin ne pourrat pas aller plus haut mais si il manifeste un interet pour ce metier.

Mais le unscholing ne fait il pas la meme chose a l'envers dans ce cas ?
L'important je crois c'est que l'enfant choisissent sa voie, pas que l'etat ou ses parents le fasse a sa place, mais c'est vriament délicat parceque les bases donnée a l'epoque ou l'enant est trop jeune pour choisir sont primordiales...

Je ne critique pas cette methode, c'est interessant d'y reflechir, d'avoir des alternatives.

j'ai suivi cette discussion avec beaucoup d'attention. concernant l'instruction je n'ajouterai rien puisque je n'ai que mon experience qui ressemble à plein d'autres (des bon souvenirs puis beaucoup de frustration à cause du côté diplôme-faut-savoir-ce-que-tu-veux-faire!!!), et je ne suis pas parent.

par contre je pense qu'on est toujours obligé de faire des choix pour son enfant. c'est une liberté n'est-ce pas? oui mais non, car choisir c'est une contrainte donc il n'y a pas de liberté...et si il n'y a pas de cadre (quel qu'il soit, on s'en fout que ça soit un college ou les parents, je n'ai aucune preference.) on ne peut pas deborder.

il y a aussi des enfants qui vont s'epanouir à fond en maternelle et en primaire (moi par exemple, j'ai adoré ça!!!!) et qui vont manifesté un gros mal etre au college et pire au lycée. seulement les parents n'ont pas toujours l'envie ou le reflexe de dire ok on arrete ce cadre là on en choisi un adapté à l'enfant. il y a trop peu d'information là dessus et trop de pression quand on veut changer de voie.
et si on veut changer de maniere classique pafff c'est une filiere technique et c'est mal vu!
c'est comme ça que j'avais le choix entre la pension (oh bah ça aurait ete tres rock n roll ça...) ou me mettre dans le moule, chopé un bac (le plus adapté à moi, un bac artistique mais bon, tres classique...)et hop à la fac pour faire euh...je ne sais pas trop quoi apres...bah on verra!
eh voilà comment on se retrouve passé 20 ans comme tant d'autre à cherché une autre solution, mais en etant pas trop sûre de soi en realité par contre on est rempli de grande théories...

mais aurait-on pu faire mieux? je ne sais pas...
quoi qu'il en soit je ne pense pas qu'il y ait de solution ideale, et qu'un enfant pourra s'eclater dans un systeme qui le stimule pendant un temps puis en avoir marre plus tard.

moi je ne sais pas ce que je ferais si j'etais parent. je suis tres ouverte concernant l'ecole à la maison, mais je pense que ça peut etre bon de faire la difference entre ce que peut apporter un instit de ce que moi j'apporte en tant que maman. et je pense qu'on peut faire confiance à certains instits pour stimuler les enfants et les epanouir.

par contre je ne suis pas convaincu par notre systeme de college et de lycée, à avoir 15 profs differents sans aucun liens entre les disciplines, avec 35h de cours par semaines, je trouve que c'est du gavage, et qu'au moment où un ado à besoin de s'exprimer on fait tout pour le detourner de plein de choses essentielles. à partir de 11 ans tu deviens un numero sur une liste, je trouve ça un peu effrayant, non?
existe-t-il des colleges et des lycées alternatifs??