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 La croisade enragée des activistes proanimaliers

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arnelae
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MessageSujet: La croisade enragée des activistes proanimaliers   La croisade enragée des activistes proanimaliers EmptyMar 30 Oct - 22:26

La croisade enragée des activistes proanimaliers

*Alain Rouèche *
Une manifestation pacifique des défenseurs des animaux s'est déroulée le 1er
octobre devant la succursale de Novartis, à Nyon. L'action a été suivie par
plusieurs manifestations à Bâle. Elle a été organisée par SHAC (Stop
Huntingdon Animal Cruelty), une organisation britannique qui délocalise
depuis peu ses activités sur le continent. Son but: dénoncer la
collaboration de Novartis avec le laboratoire anglais Huntingdon, qu'elle
accuse de cruauté envers les bêtes

- *Sur le web*
- Animal Liberation Front<http://www.animalliberationfront.com/>
- Stop Huntingdon Animal Cruelty <http://www.shac.net/>
- BITE BACK Magazine <http://www.directaction.info/>
- Huntingdon <http://www.huntingdon.com/>
- Novartis <http://www.novartis.ch/>


Les actions coup de poing des défenseurs de la cause animale s'intensifient
en Suisse, selon la police fédérale. L'industrie pharmaceutique est
particulièrement visée, Novartis en tête. En cause: sa collaboration avec un
laboratoire britannique qui pratique l'expérimentation animale. Les cadres
des entreprises subissent des «descentes» à leur domicile


Camille Krafft - 27/10/2007
Le Matin Dimanche

Des individus masqués ou encagoulés qui hurlent dans votre jardin.
Badigeonnent vos façades de peinture. Bloquent vos portes avec de la glu.
Versent de l'huile dans votre boîte aux lettres. Taguent «Tueur» sur
l'asphalte, devant votre villa. Pénètrent dans votre maison à grand bruit au
milieu de la nuit. Tel est le lot répété depuis un an ou deux de dizaines de
collaborateurs de Novartis ainsi que d'autres entreprises chimiques et
pharmaceutiques, établies principalement dans la région bâloise.

Parce que les actions violentes des défenseurs des animaux prennent de
l'ampleur en Suisse depuis 2005, ces actes font pour la première fois
l'objet d'un chapitre dans le rapport sur la sécurité intérieure de la
police fédérale. Derrière ces «descentes», un message clair, répété sur le
site Internet des activistes: «Drop HLS or we'll be back». «Laisse tomber
HLS ou nous reviendrons». Mais qu'est-ce que ce HLS, également hué par la vingtaine de manifestants amassés devant la succursale de Novartis à Nyon le 1er octobre?

Derrière ces trois lettres se cristallise la haine de milliers de «militants
antivivisection». HLS, pour Huntingdon Life Sciences, un laboratoire anglais
qui teste des produits sur des animaux. Dénoncé à plusieurs reprises pour sa
cruauté envers les bêtes, ce centre de recherche «tue 500 animaux par jour»,
selon SHAC (Stop Huntingdon Animal Cruelty). Fondée en 1999, cette
organisation, qui a mis sur pied la manifestation du 1er octobre dernier à
Nyon, a pour but de stopper les activités de HLS suivant une stratégie qui a fait ses preuves: le harcèlement des partenaires du laboratoire. Une dizaine d'entreprises chimiques et pharmaceutiques suisses figurent sur la liste noire de SHAC, publiée sur Internet. Novartis y est notamment cité comme «l'un des plus gros clients» de Huntingdon.

Outre les manifestations et les «descentes» en Suisse, l'entreprise bâloise
a fait face cet été à l'empoisonnement de produits ophtalmologiques en
France, ainsi que d'un produit antiseptique en Grande-Bretagne. L'action a
été revendiquée par l'Animal Rights Militia (ARM).

Même s'il s'agit «probablement d'un canular visant à causer des dommages
économiques à l'entreprise», comme l'explique Jean-Marc Flükiger, doctorant
à l'Université de Fribourg spécialisé dans le terrorisme, les denrées
contaminées ont été retirées du marché. Fin septembre, rebelote en Espagne,
avec 41 tubes de Voltaren pollués à l'acide. Dans les deux cas, les liens de
Novartis avec Huntingdon ont été mis en avant par les activistes dans leurs
communiqués diffusés sur Internet. «La lutte contre Novartis s'intensifie»,
conclut Jean-Marc Flükiger, auteur d'un dossier publié cet automne sur le
site terrorisme.net.

Alors que Paul Herrling, chef de la recherche pour le groupe Novartis
International, s'exprime dans nos colonnes (lire ci-après), la discrétion
est de mise dans les entreprises. C'est qu'on ne voudrait pas «faire de la
publicité» pour les activistes. Ainsi, la firme Actelion, visée ces derniers
mois par de nombreuses «descentes» relatées sur le site Internet du Front de
Libération des animaux (ALF), confirme qu'une enquête de police est en
cours, sans livrer davantage de détails. «Les collaborateurs apprennent à ne
pas se défendre activement et à faire appel aux forces de l'ordre en cas de «visite» de militants», explique Heinz Müller, porte-parole d'Interpharma, l'association des maisons de recherche pharmaceutique suisses. «Certaines sociétés proposent un soutien à leurs employés après ce type d'incident.
Mais on ne va quand même pas dresser des murs autour de chacune de leurs maisons!»

Pourtant, ces actions ne sont pas sans conséquences psychologiques sur les collaborateurs visés et leur entourage. «Il arrive qu'ils se trompent de
cible, et s'attaquent à la villa d'un voisin», témoigne ce cadre d'une
entreprise pharmaceutique de la région bâloise. «J'ai une famille, des
enfants. Cela atteint notre vie privée. Jusque-là, on ne peut pas appeler
cela du terrorisme. Mais où s'arrêteront-ils? En Angleterre, il leur arrive
de brûler les voitures d'employés.»

*Tourisme de la violence*

Où s'arrêteront-ils? Difficile à dire. Car ce qui a cours depuis longtemps
en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis n'a aucune raison de rester confiné aux
pays anglo-saxons. Ainsi, selon le rapport de la Police fédérale, SHAC
délocalise dorénavant ses activités sur le continent afin d'«échapper à la
pression, de plus en plus forte, des autorités pénales» britanniques. «Il
doit y avoir une ou deux cellules de militants dans la région bâloise,
estime Jean-Marc Flükiger. Mais l'on observe également un phénomène de
tourisme de la violence: il semble que certains militants venus de
l'extérieur de la Suisse prennent part à des manifestations la journée et à
des actions plus radicales une fois la nuit tombée.» Originaires
principalement de Grande-Bretagne et de Hollande, les activistes
effectueraient des «tournées» à travers l'Europe. «Une trentaine d'entre eux
ont été arrêtés au printemps, assure Paul Herrling chez Novartis. Certains
sont interdits d'entrée sur le territoire suisse.»

Comment le phénomène va-t-il évoluer dans le pays? «Les défenseurs des
animaux recourant à la violence continueront à poursuivre leurs objectifs en
Suisse», prédit la Police fédérale. Pour l'heure, la Romandie semble
relativement épargnée par cet activisme. Une seule «descente» contre un
employé de Novartis établi à Villars-sur-Glâne semble avoir été revendiquée
par l'ALF, en 2005. Du côté de la police vaudoise, on ne recense que des cas
de dommages à la propriété sur des commerces de fourrure. Quant à la police
genevoise, elle assure n'être aucunement inquiétée par le militantisme
proanimalier.

Pourtant, nombreux sont les laboratoires qui pratiquent l'expérimentation
animale en Suisse romande. Comment expliquer qu'ils soient épargnés par le
phénomène, contrairement aux entreprises alémaniques collaborant avec HLS?
«Informer le public est la meilleure des préventions», répond Thierry
Pedrazzini, responsable de l'animalerie du CHUV (Centre hospitalier
universitaire vaudois). «En Suisse, le peuple a déjà pu s'exprimer en faveur
de l'expérimentation animale à travers des votations. Aujourd'hui, nous
avons la législation la plus sévère du monde. En s'aidant d'analgésiques,
nous traitons les animaux aussi bien qu'on pourrait traiter des humains.» De
quoi satisfaire les militants, qui prônent pour la plupart l'égalité des
espèces.

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