Phoques - écrire au Commissaire européen Peter Mandelson
Peut-être avez-vous eu l'occasion ces derniers temps d'entendre que
le Canada déposait une plainte auprès de l'Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) et ce, en réaction à l'interdiction d'importation des
produits de phoques en vigueur en Belgique et aux Pays-Bas ?
Si oui, vous conviendrez certainement que l'interdiction établie par
ces deux pays européens constitue une avancée majeure qui ne peut en
aucun cas être abolie! C'est maintenant à la Commission européenne de
se prononcer sur le bien-fondé de la plainte du Canada afin de voir
s'il y a oui ou non violation des accords commerciaux internationaux.
C'est donc maintenant que nous avons besoin de vous pour éviter de
voir cette interdiction disparaître comme neige au soleil.
Notre victoire après 3 ans de campagne ne peut être reniée. Le 25
janvier 2007, c'est un fait, le Parlement belge approuvait alors
unanimement le projet de loi du ministre Verwilghen. La Belgique
était ainsi le premier pays à prendre ce genre de mesure en Europe.
Les Pays-Bas furent le second. Mais d'autres Etats semblent depuis
vouloir suivre la tendance.
C'est là que le bât blesse. Selon le Canada, la Belgique et les Pays-
Bas pourraient donner de "mauvaises" idées à d'autres pays européens.
Elle estime également que leur interdiction viole les accords
commerciaux internationaux. Cette décision n'avantage pourtant aucun
autre pays ou aucune autre entreprise d'exportation. Ce bannissement
s'insère dans une vision éthique: la diminution des cruautés
rencontrées lors de cette chasse canadienne aux phoques. En outre,
des sondages ont démontré que cette mesure répond aux attentes de la
majorité des citoyens européens.
Pourtant, le pays à la feuille d'Érable ne l'entend pas de cette
oreille et vient de lancer une procédure auprès de l'OMC. Les
autorités canadiennes craignent d'autant plus de voir d'autres pays
en Europe suivre l'exemple belge et néerlandais que l'effet boule de
neige connaît déjà quelques prémisses. L'Allemagne et la France
envsagent en ce moment adopter une mesure similaire et l'Italie a
introduit un moratoire provisoire. D'autres pays européen suivront
donc plus que probablement la tendance. Hélas ! Cette perspective est
désormais ternie par cette plainte.
GAIA reste toutefois confiante. En septembre 2006, la majorité du
Parlement européen a adopté la déclaration écrite 0038/2006 qui vise
l'interdiction des produits dérivés du phoque dans l'Union
européenne. Cet acte semble démontrer que le Parlement européen est
un partisan de l'interdiction que le Canada conteste aujourd'hui. La
Commission ne peut donc pas nier cette tendance européenne.
Cependant, GAIA tient à mettre toutes les chances du côté des
phoques. Ainsi, pour éviter tout scénario catastrophe, nous avons
besoin de vous ! Il est primordial d'interpeller le plus rapidement
possible, et avant le 11 novembre, le commissaire européen au
commerce extérieur, Peter Mandelson, pour demander à la Commission
européenne de défendre fermement l'interdiction en question et
d'inciter les autres pays européens à suivre l'exemple de la Belgique
et des Pays-Bas.
Vous l'aurez compris: ce n'est pas le moment de baisser les bras.
GAIA et les phoques comptent sur vous.
==> Écrivez exclusivement PAR LETTRE jusqu'au 10/11:
Peter Mandelson
Commissaire européen au commerce extérieur
Rue de la Loi 200,
1049 Bruxelles
N'hésitez pas à transmettre ce message à l'ensemble de votre carnet
d'adresse.
Ensemble nous sommes plus forts!
Merci de tout cœur,
Michel Vandenbosch
Président de GAIA
http://www.gaia.be/