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 Nucléaire: Iran

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arnelae
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MessageSujet: Nucléaire: Iran   Nucléaire: Iran EmptyLun 8 Aoû - 14:45

Nucléaire : l'Iran et la Corée du Nord campent sur leurs exigences
LE MONDE | 08.08.05 | 12h34 • Mis à jour le 08.08.05 | 13h14

Au point où en sont arrivées les choses entre l'Iran et l'Union européenne à propos du nucléaire, il semblait difficile, lundi 8 août, à l'une ou l'autre partie de faire machine arrière. La rupture n'était certes pas encore entérinée, dans la mesure où les Iraniens n'avaient pas encore levé les scellés apposés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur l'usine d'Ispahan. Mais, à croire certains responsables iraniens, ce n'était plus qu'une question d'heures, de jours selon d'autres. La relance de la conversion de l'uranium, prélude à son enrichissement, commencerait ensuite.

Les responsables de la diplomatie et du nucléaire iraniens ont répété sur tous les tons durant le week-end que les propositions européennes n'étaient pas recevables et qu'elles enfreignaient l'accord conclu en novembre 2004 avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni (les E3) au nom de l'Union européenne. Mais les mêmes responsables ont continué de dire qu'ils entendaient poursuivre les pourparlers avec les Européens.

D'après les Iraniens, des experts de l'AIEA sont arrivés lundi matin à Ispahan. Mais au siège de l'agence, à Vienne, on indiquait la veille que ces spécialistes n'arriveraient sur le site qu'au milieu de la semaine. Téhéran affirme que, par souci du droit international, la levée des scellés sur l'usine d'Ispahan ne se ferait qu'en la présence de ces derniers. A la demande des Européens, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA doit tenir, mardi 9 août, une réunion extraordinaire dans la capitale autrichienne pour faire le point de la situation et agir en conséquence. Il devrait, dans un premier temps, appeler l'Iran à ne pas passer à l'acte, faute de quoi il serait dans l'obligation de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies.

Comment en est-on arrivé là ? Les Iraniens s'abritent derrière la lettre du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), dont ils sont signataires, et qui prévoit précisément que les signataires disposent du "droit inaliénable" de "développer la recherche, la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques" . Téhéran considère donc que l'enrichissement de l'uranium à "des fins pacifiques" ne saurait lui être refusé. La République islamique affirme depuis des années que son programme nucléaire est à usage exclusivement civil. Mais la découverte, à partir de 2002, d'un programme iranien clandestin d'enrichissement et de retraitement de grande ampleur, contraire aux engagements de Téhéran en vertu du TNP, a conforté les soupçons qui pesaient depuis longtemps sur ce pays.

Dès juin 2003, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté des résolutions rappelant l'Iran à l'ordre. Les E3 sont entrés en scène pour éviter à la République islamique que l'affaire ne soit portée devant le Conseil de sécurité de l'ONU, comme le réclamaient alors les Etats-Unis. L'arrangement conclu en novembre 2004 lançait des négociations entre les E3 et Téhéran, en vue d'un accord de coopération dans différents domaines, mais dont la clef de voûte devait être un engagement iranien sur le nucléaire. En échange, Téhéran acceptait ­ "sur une base volontaire" , était-il précisé dans le texte ­ de "suspendre" toutes ses activités nucléaires ultrasensibles.


FIERTÉ NATIONALE

Les propositions transmises vendredi par les E3 à Téhéran portent en la matière sur des projets de coopération qui visent à circonvenir tout risque de glissement de l'Iran vers le nucléaire militaire. Ces propositions cherchent à garantir à l'Iran ce dont il aurait besoin pour le nucléaire à usage civil, à savoir la fourniture par des tiers de l'uranium enrichi, qui serait récupéré par les tiers après usage, ainsi que l'accès au marché des technologies nucléaires.

L'argumentation des Iraniens n'a pas varié. Dans la mesure, disent-ils, où l'accord de Paris reconnaît "les droits de l'Iran, en vertu du TNP, exercés en conformité avec ses obligations sous le traité, sans discrimination" , les E3 ont enfreint cet arrangement. Les dirigeants iraniens, toutes factions politiques confondues, ont du reste répété à l'envi depuis des mois que toute proposition qui n'inclurait pas leur droit à l'enrichissement de l'uranium serait nulle et non avenue. Ils en ont même fait une question de fierté nationale, en se prévalant du degré d'avancement auquel sont parvenus leurs propres techniciens.

Pour convaincre les Iraniens, les Européens leur proposent une coopération diversifiée dans les domaines commercial, économique et politique. Dès lors que commencerait à s'établir avec la République islamique un climat de confiance mutuelle, ils estimaient pouvoir s'en prévaloir pour mettre du liant entre Téhéran et d'autres pays, singulièrement les Etats-Unis. Pour eux, l'acceptation par l'administration américaine, une fois engagé le dialogue entre les E3 et Téhéran, de l'ouverture de négociations d'adhésion entre la République islamique et l'Organisation mondiale du commerce est un parfait exemple des incidences positives possibles d'un accord sur le nucléaire.

Mouna Naïm
Article paru dans l'édition du 08.08.05

Les Européens se disent prêts à saisir l'ONU

Le chancelier allemand Gerhard Schröder s'est dit "très préoccupé par la voie de la confrontation dans laquelle semble s'engager l'Iran" . "On doit tabler sur le fait que -le Conseil des gouverneurs de l'AIEA- va se tourner vers le Conseil de sécurité de l'ONU si l'Iran ne cède pas ", a-t-il déclaré, samedi 6 août, à la chaîne ARD. Il n'a pas exclu des sanctions économiques contre Téhéran, tout en précisant : "Je crois que personne ne songe actuellement à un affrontement militaire." De son côté, le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy, a "plaidé pour que les dirigeants -iraniens- se donnent le temps d'examiner les propositions " européennes. "Nous sommes prêts à leur en parler quand ils le voudront , a-t-il ajouté dans un entretien au Journal du dimanche. Si l'Iran n'écoutait toujours pas notre appel à la raison, nous serions amenés à porter l'affaire devant le Conseil de sécurité." ­ (AFP.)

Comme annoncé, l'Iran a relancé, lundi 8 août, des activités nucléaires ultrasensibles dans son usine de conversion d'uranium d'Ispahan (centre), a déclaré le vice-président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.(AFP) Nucléaire: Iran Peureux0 Nucléaire: Iran Colerefl Nucléaire: Iran Encoler3

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