Petite victoire de BB auprès de Chirac contre l'ivoire

CHASSE
Commerce de l'ivoire : menace sur les éléphants.

L'intervention de Brigitte Bardot auprès du Chef de l'Etat pour dénoncer la position de la France a porté ses fruits !

6 mars 2007

Jacques Chirac désavoue Nelly Olin Paris, le 6 mars 2007 : c'est une grande victoire obtenue par la Fondation Brigitte Bardot !

Suite à la réponse affligeante mais non surprenante de la part de notre ministre de l'Ecologie, Brigitte Bardot est intervenue immédiatement auprès du Chef de l'Etat pour dénoncer la position de la France.

Lire sur le site la lettre ouverte de Brigitte Bardot à Jacques Chirac

Aujourd’hui (6 mars 2007), la Présidence de la République a annoncé par courrier adressé à la Fondation Brigitte Bardot la position française concernant une éventuelle reprise du commerce légal de l’ivoire.

Dans cette lettre, la Présidence précise que la France est en faveur d’une suspension des ventes légales tant que toutes les conditions imposées par la Convention de Washington ne seront pas réunies, désavouant ainsi la position adoptée par la Ministre de l’Ecologie il y a quelques jours, ce dont la Fondation Brigitte Bardot se félicite.

La position inacceptable de Nelly Olin, la Ministre de l’Ecologie fait savoir à la Fondation qu’elle ne soutiendra pas la proposition du Kenya et du Mali en faveur d’un moratoire de 20 ans sur le commerce de l’ivoire, avouant toutefois ne pas connaître les conséquences existantes entre la reprise du commerce légale et le possible accroissement du braconnage : « Aussi, malgré les intentions généreuses des associations qui prônent l’arrêt de tout commerce concernant les éléphants d’Afrique, ne me semble-t-il pas opportun, dans la situation telle que nous la connaissons, que la France (…) soutienne un moratoire sur le commerce de l’ivoire ».

Jacques Chirac censure la position de Nelly Olin Le 6 mars 2007, la Fondation Brigitte Bardot reçoit un courrier de la Présidence de la République affirmant l’engagement du Chef de l’Etat en faveur de la biodiversité.

Agissant dans le cadre du domaine réservé du chef de l’Etat, qui comprend les relations internationales, les services de la Présidence ont décidé d’amender la position française quant à la protection des éléphants et l’opposition à un éventuel moratoire sur le commerce de l’ivoire. « La France plaidera pour un renforcement de la lutte contre le braconnage et le commerce illégal (…) La France plaidera également en faveur d’une suspension des ventes légales jusqu’à ce qu’aient été réunies toutes les conditions posées par la Convention (sur le commerce international des espèces en danger) ».


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