Comment gérer les pleurs de bébé?

Pour répondre à Cris, car je n'ai pas eu le temps hier...

Ca ne m'ennuierai pas outre mesure d'être la tétine de ma puce si je ne souffrais pas des seins - c'est là que jue situe le vrai problème, du moins me concernant et tout ça me déchire car je suis entre 2 et c'est vraiment difficile à vivre.


Mii, je te remercie pour ton gentil message.

Audrey, merci bcp pour ta douceur également. Je vais suivre vos conseils et appeler la Leache League pour avoir qq conseils, on ne sait jamais.

Pipoune, c'est bien le karité sur les seins durant l'allaitement? tu laves tes seins avant chaque tétée?? ou bien ça risuqe rien pour bébénette?
Moi je mets de la Cicaderma (pommade à base de plantes et notamment de calendula), c'est la seule chose qui me soulage un peu.
Le docteur m'avait prescrit de la pommade Castor Equi, mais heureusement j'ai regardé avant de l'utiliser: c'est fait à base de la chataigne de cheval... (je ne sais quelle partie exactement et je ne veux pas savoir)

je suis bien contente de lire tes deux derniers messages

Coucou,

Tu as raison d'appeler la LLL, avoir mal n'est pas normal, et ca n'aide pas a gérer la fatigue, bien au contraire ...
J'espère de tout coeur que tu trouveras la raison de cette douleur, et son remède pour te permettre de vivre un super allaitement

courage !

Bon je n'ai pas vraiment de conseils non plus vu que je ne suis pas maman mais je voulais juste te dire que je pensais fort à toi et que j'espère que ça va vite s'arranger

J'espère que tu vas mieux,que tu as moins mal!!!!!!!!!
Pour l'écharpe,je portais Arthur en double croisé devnt à 1 mois,il adorait et pouvait y rester très longtemps,il y faisait ses siestes.
Pour le portage dans le dos,je trouve ça trop tôt ,j'ai commencé avec Arthur une fois qu'il tenait assis.
Pour tes douleurs,tu es sûre de la position de ta puce au sein?????????????Une mauvaise succion peut faire perdurer ou accroître les douleurs,il y a un risque vu qu'elle prend qqs bibs.Le tire-lait peut aussi engendrer qqs douleurs(tu as quelle marque?).Ca peut aussi être une candidose et là,c'est hyper douloureux,il faut traiter tes seins et ta puce sinon ça ne guérit pas.
Juste une précision,qqsoit ton alimentation,TON LAIT EST TOUJOURS NOURRISSANT POUR TA PUCE,TOUJOURS"
Pour les pleurs,certains bbs ont besoin de pleurer pour décharger avant de dormir.Il ne faut pas forcément chercher à les empêcher de pleurer mais il faut les accompagner,les écouter et les rassurer .Le plus important c'est d'être présent.
Je n'ai jamais laissé Arthur pleurer ,je le portais,je le câlinais,s'il continuait à pleurer,je lui parlais,je l'accompagnais.
D'ailleurs à 18 mois,je ne le laisse toujours pas pleurer seul,je l'accompagne et le rassure toujours,je ne crois aux caprices des enfants,souvent ils demandent qqchose,ils cherchent à nous faire comprendre autrechose.Un bouquin très bien à ce sujet de Filiozat.
Pour l'anémie,je compâtis 18 mois après(j'ai fait une hémorragie qqs heures apreès l'accouchement),je commence à aller mieux .
L'essentiel est de t'écouter et surtout de ne pas culpabiliser,toutes les mamans sont crevées,épuisée après un accouchement,on ne peut pas tout faire parfaitement et heureusement.
Pleins de bisous pour toi et tapuce
MissTiti.

Je viens de lire "Pleurs et colères des enfants et des bébés" d'Aletha Solter et vraiment je me sens bien avec tout ce qu'elle écrit...

Est-ce que j'accepte mieux les théories d'Aletha Solter du fait qu'Ohian ne soit pas allaité et que je ne prenne donc pas mal quand elle dit que l'allaitement à la demande c'est bien mais seulement si c'est pour nourrir son enfant?

Ces derniers temps Ohian pleurait pas mal, faut dire qu'on a eu pas mal de stress fin novembre (spéciale cace-dédi à BM ) et je ne me sentais pas à l'aise avec le fait qu'à chaque fois qu'il pleurait on essayait de détourner son attention.

Et là, je ne vais pas dire que j'ai découvert quelque chose, non, j'ai compris. Je me suis rappelée à quel point j'avais besoin de pleurer quand j'étais en dépression, à quel point ça me faisait du bien de pleurer et surtout de pleurer vers mon mari. Et je me suis donc rendue compte que même si c'est dur d'accepter qu'Ohian pleure et qu'on ne peut rien faire contre ça, en fait ça lui fait du bien. Ca fait plusieurs fois que je "l'écoute" pleurer pendant environ 10 minutes, je le tiens à califourchon sur moi, il se débat pas mal et puis se calme, sanglote, s'endort ou simplement me dit "regarde" (il n'arrête pas de dire "regarde" en ce moment )

Je trouve aussi qu'elle explique bien l'utilité des larmes "chimiquement" parlant.

Et je suis tout à fait d'accord par rapport aux mécanismes de contrôle. Par contre elle ne parle pas d'un quelconque besoin de succion des bébés et ça me déroute un peu. Le besoin de succion est-il en relation avec un stress non évacué? Parce qu'Ohian a une tétine (et je ne me sens en fait pas plus coupable avec mon truc en plastique que si je lui donnais le sein pour un oui ou pour un non... ) mais on ne lui donne que pour dormir, pas pour lui clouer le bec mais parce qu'il cherche quelque chose à téter, forcément par habitude au bout d'un an, mais pas pour le contrôle des pleurs... Donc si dès la naissance on écoute pleurer, a priori l'enfant ne cherche pas à téter pour autre chose que pour manger????

En tous cas je le conseille vraiment, si on est prêt à accepter sa théorie, je crois que ça peut faire du bien. Mais il faut savoir que c'est dur de tenir un bébé qui pleure dans ses bras sans rien faire pour que cela cesse.

D'après ce que je comprends ce livre préconise l'acceptation simple des pleurs.
De la même façon que l'on a tous besoin d'être entendu ou écouté, l'enfant a besoin que l'on entende ses pleurs. Et entendre, ça peut être simplement, les accepter sans réaction particulière -ni dans un sens, ni dans l'autre : dans la neutralité.
Quand on traverse des moments difficiles, qu'on nage dans l'incompréhension et la tristesse, il peut être vital de parler, simplement pour mettre des mots sur ce que l'on ressent.
Ce n'est pas parce que l'on attend de l'"écoutant" qu'il trouve une solution.
C'est simplement pour mettre des mots sur le sentiment, verbaliser.
ça peut sortir des gens de situations sans issue, simplement d'être entendus.
Pour les enfants et les bébés, je suis convaincue que c'est la même chose.

Il y a aussi l'écoute active : reformuler ce que l'autre exprime, pour qu'il reçoive le message que oui, il a bien été entendu. Cela suffit très souvent à calmer un enfant, même si aucune solution n'est envisagée à son problème. Souvent, dès qu'il est entendu, il trouve la solution tout seul -c'est d'ailleurs le but, ou il passe à autre chose.

alexandra a écrit:

D'après ce que je comprends ce livre préconise l'acceptation simple des pleurs.
De la même façon que l'on a tous besoin d'être entendu ou écouté, l'enfant a besoin que l'on entende ses pleurs. Et entendre, ça peut être simplement, les accepter sans réaction particulière -ni dans un sens, ni dans l'autre : dans la neutralité.
Quand on traverse des moments difficiles, qu'on nage dans l'incompréhension et la tristesse, il peut être vital de parler, simplement pour mettre des mots sur ce que l'on ressent.
Ce n'est pas parce que l'on attend de l'"écoutant" qu'il trouve une solution.
C'est simplement pour mettre des mots sur le sentiment, verbaliser.
ça peut sortir des gens de situations sans issue, simplement d'être entendus.
Pour les enfants et les bébés, je suis convaincue que c'est la même chose.

Il y a aussi l'écoute active : reformuler ce que l'autre exprime, pour qu'il reçoive le message que oui, il a bien été entendu. Cela suffit très souvent à calmer un enfant, même si aucune solution n'est envisagée à son problème. Souvent, dès qu'il est entendu, il trouve la solution tout seul -c'est d'ailleurs le but, ou il passe à autre chose.

oui tout à fait. Quand Ohian a besoin de pleurer pour évacuer (pas pour exprimer un besoin ou une douleur), je le tiens en lui disant que je suis là, que je l'écoute, qu'il est en sécurité. Comme il se débat je l'entoure de mes bras en lui expliquant que je le tiens pour ne pas qu'il tombe.

Aletha Solter a également appliqué cette méthode avec des enfants autistes, qui d'habitude ne supportent pas d'être en contact physique.

Pour ce qui est de l'écoute active et de l'empathie, je commence "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" de Adèle Faber et Elaine Mazlich. Et j'ai adoré "parents efficaces au quotidien" de Thomas Gordon.

Je vais faire des résumés des livres que je lis sur mon blog dès que j'aurai un peu de temps. Peut être mardi .

C'est super Alga de diffuser toutes ces informations, et de montrer l'importance que cela peut avoir, notamment pour les tout petits.
Beaucoup de personnes deviennent caractérielles ou asociales parce que petites, elles n'ont pas été écoutées, c'est à dire acceptées comme elles étaient.
La tolérance est là aussi : elle est fondamentale en TOUT !

je suis très étonnée et ravie de voir que bien que tu aies quasiment l'âge de ma mère (dis comme ça on dirait presque une injure ) , tu as des idées très proches des miennes.

C'est parce que ma fille m'a aidée à grandir !

alexandra a écrit:

C'est parce que ma fille m'a aidée à grandir !

C'est très joli ce que tu dis, Alexandra!


Ce que tu as relaté, Alga, ci-dessus est surement très juste.

J'ai reçu récemment un lien de Magicmaman sur les pleurs des bébés. Voici ce qu'écrivent les pédiatres, qui rejoint ce qui est écrit plus haut:

Citation :

Comment interpréter les pleurs de bébé ?

Les pleurs constituent le premier langage de bébé. Ils jouent donc un rôle fondamental dans ses échanges avec l'environnement familial. D'une façon générale, les pleurs traduisent, jusqu'à trois mois, trois grands types de besoins : la faim, le sommeil et les difficultés digestives. Des pleurs qui, entre trois et neuf mois, se font moins fréquents... Pour s'intensifier à nouveau au huitième mois, avec l'arrivée des angoisses.

Les pleurs... jusqu'à trois mois

"Les cris et les pleurs sont à l'évidence rythmés par la faim, mais aussi par deux autres stimulations d'origine interne qui jouent un grand rôle jusqu'à trois mois : la recherche du sommeil et les difficultés digestives", précise le pédiatre Julien Cohen-Solal. Les pleurs de la faim sont facilement reconnaissables : ils s'accentuent très vite, devenant de véritables cris de rage, que seuls, le sein ou le biberon, arrivent à calmer ! La recherche du sommeil se traduit, quant à elle, par des bruits mêlés de grognements, de pleurs parfois spasmodiques accompagnés d'agitation, de mouvements de tête... Enfin, la douleur liée à une gêne gastrique ou à des coliques, provoque des pleurs particuliers, moins spasmodiques et rageurs que la faim, qui se calment et reprennent au rythme des contractions digestives.

Les pleurs... après trois mois

Entre trois et neuf mois, c'est l'âge "béni" où les enfants sont plutôt calmes : ils ont trouvé leur place au sein de la famille. S'ils sont en détresse, s'ils couvent une maladie, ils auront surtout tendance à gémir... Mais quand arrive, vers huit ou neuf mois, le temps des angoisses, bébé va à nouveau connaître de fréquentes crises de larmes : principalement lorsque sa maman s'éloigne de son champ de vision ou qu'un visage étranger se penche sur son berceau ! "Ces pleurs sont toujours réguliers, constate Edwige Antier, pédiatre. Et font partie, chez le bébé, du processus normal d'apprentissage de l'autonomie..."

Mais les pleurs ne traduisent pas systématiquement un besoin ou une détresse. Ils peuvent aussi être l'expression d'une décharge "nerveuse" : après une journée trop calme (où l'enfant ne s'est pas assez dépensé) ou au contraire, particulièrement "stimulante" et riche en émotions...

G GT

Ma petite dernière a beaucoup pleuré, je suis allé voir un osthéopathe a plusieurs reprise.
Il a effectivement constaté qu'elle avait des problème pour digérer, et qu'elle était très émotionnelle, trés angoissée.

Elle s'est souvent endormi contre moi, je l'ai beaucoup porté, heureusement pour elle je l'allaite, un lait en poudre n'aurait fait qu'agraver ses problème de digestion.

Cela dit j'ai beaucoup souffert de l'allaitement, des crevasses, le bout des seins a vif, plus de peau que du sang... j'ai pleuré de douleur sans même m'en rendre compte!
J'ai tenu bon, et tout va mieux, elle digère très bien, elle pleure moins et passe plus de temps par terre a faire du 4pattes et à explorer la maison que dans mes bras comme avant.

A cet âge là, il ne font pas de caprice et les prendres dans les bras, les rassurer est me semble t-il le plus important...