Journée contre le spécisme - 2007Pour les mises-à-jour (comptes-rendus, photos, vidéos, etc.) consultez directement la page de la journée sur le site d'ACTA : ici
Les animaux sont considérés comme une marchandise, sous prétexte qu’ils sont d’une autre espèce : c’est du spécisme. 3 millions d’animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs français et pour justifier cela, les consommateurs se sont persuadé-e-s que la vie et les souffrances des autres animaux ne valent pas grand-chose : « ce ne sont que des animaux ! ». Leur mise à mort serait un mal nécessaire ; il serait même « naturel » de tuer pour manger. Mais rappelons-nous que l’argument de la « nature » justifiait également l’esclavage ou le fait que les femmes n’aient pas le droit de voter. Il ne s’agit pas de « nature », mais d’habitudes !
A lire, l'article du Républicain Lorrain suite à l'action organisée à Metz, qui résume trés bien l'esprit de cette journée..
Ci-dessous, les comptes-rendus des villes participantes : Besançon, Bordeaux, Grenoble, Marseille, Metz, Paris ... et Québec ! (mises-à-jour en cours)
BesançonSamedi 9 juin, LEST (Luttons Ensemble pour la Sauvegarde de la Terre) et le collectif antispéciste de Besançon ont relayé la Journée Mondiale Contre le Spécisme, Place du 8 Septembre à Besançon. Nous étions 4 militants au début, puis 2 autres sont venus nous rejoindre en cours d'après-midi. Nous avons installé 2 tables couvertes de tracts, brochures, livres et pétitions, 2 panneaux d'informations (spécisme, vivisection, végétarisme, viande, fourrure, abandon... etc), ainsi que des affiches d'animaux de laboratoires avec des slogans chocs. Ce jour-là, la place était abondamment fréquentée. Nous avons distribué au cours de la journée plus de 2 000 tracts !
De nombreux passants ont été interloqués par les tracts ou les affiches, nombre d'entre eux sont venus parler au stand d'information pour signer les pétitions, discuter, ou bien prendre de la documentation. Plusieurs végétariens de longue date nous ont encouragés pour nos actions, certains se sentaient reboostés en nous voyant militer. La journée a été plus que positive, les bisontins commencent à se poser des questions et à nous reconnaître à force de nous voir dans la rue. Nous remettons ça le 19 juin !
De la viande humaine en plein centre-ville de Bordeaux !Dans le cadre de la journée contre le spécisme, en plus du stand d'ACTA, nous avons organisé une mise en scène qui a interpellé passants et médias : pendant 2 heures, une militante antispéciste et végétarienne ensanglantée était allongée dans une barquette.
Le plus dur pour elle, ce n'était pas la chaleur, ni d'être en maillot dans la rue: "Quand les gens me plaignaient, je me retenais de crier que ce n'est pas moi qui souffre, mais les animaux qu'on tue par millions pour les manger !!!"
Cette barquette de viande humaine invite le public à s’imaginer à la place des animaux tués pour leur viande. Le but de la manifestation est de montrer que tous les animaux sont faits de chair et de sang, que tous ressentent la souffrance et la peur et que manger de la viande n’est rien d’autre que de tuer et de manger du cadavre.
Environ 1.000 tracts ont été distribués, ce qui donne une idée du nombre de personnes qui ont assisté à la scène et pour qui cela a été l'occasion de découvrir le vrai visage de la viande et qu'il est possible d'agir concrètement par le biais du végétarisme ou du végétalisme. Le public pouvait également visionner des films montrant les conditions de vie et de mort dans les élevages et les abattoirs en France, en complément des panneaux d'information et de la documentation mise à disposition.
Plus de photos : ici
Vidéos (les vidéos vont mettre quelque temps avant d'être en ligne)
Revue de presse de l’action (mais les législatives nous ont un peu remisé à l'écart) :
Notre action a été annoncée la veille dans le journal «Bordeaux 7 »
Passages tv
France 3 Aquitaine (ou ici, 19/20 du samedi 9 juin, 11min46))
TV7 (journal du lundi 11 juin, après les reportages sur les législatives, à la 15e minute environ)
Presse écrite :
Sud-Ouest (pas encore publié à cause des législatives ?)
En plus d’un photographe de l’AFP, il y a eu des passages sur les radios : France bleu Gironde, Sud radio, Wit FM. A noter que France bleu Gironde a conclu qu’il fallait donc manger des poissons. Evidemment, ce n’est pas le message que nous souhaitons passer, puisque nous sommes contre l’exploitation et le meurtre de tous les animaux, et les poissons … sont des animaux comme les autres.
GrenobleCompte-rendu à venir
Marseille Un tractage a eu lieu à Marseille ce samedi matin pour la journée contre le spécisme, de 10h à 13h. Nous étions deux militantes sur le marché de la Plaine, près du cours Julien.
Les tracts « Journée contre le spécisme, Pourquoi refuser de manger de la viande », ont été distribués aux passant-e-s et aux commerçant-e-s les plus réceptifs. Quelques réactions furent positives, sans que les gens ne cherchent à s’arrêter longuement pour autant. Le fait que nous n’avions pas de stand y était sans doute pour beaucoup. Plusieurs personnes étaient d’accord sur le fait que la corrida ou le meurtre de chiens était inacceptables, mais trop peu semblaient associer spontanément « les animaux » à d’autres êtres que les chiens, les chats ou les taureaux.
Une discussion s’est ensuite engagée avec un militant de Lutte Ouvrière qui vendait ses journaux. Au départ, il nous a annoncé que « Ah la viande, ce serait dur de s’en passer ! ». Mais au cours de la conversation, il finit par dire qu’il ne mangeait pas de viande, mais « seulement » des poissons.
Difficile de savoir où se situait la vérité, en tous les cas il a, tout à coup, cessé de défendre mordicus la consommation de viande. Les militantes qui l’accompagnaient se sont en revanche montrées plus fermées à la discussion, annonçant que les humains malheureux étaient leur priorité, comme si cela justifiait le fait de massacrer des millions d’animaux chaque jour pour leur chair.
Nous avons ensuite rencontré une personne soutenant la protection animale, qui nous a encouragé.
Les actions clairement antispécistes doivent se multiplier un peu partout, il est urgent de dénoncer le spécisme et ses ravages.
Lisely et Coralie
MetzCompte-rendu à venir de l'action organisée par L214 - contact [at] L214.com
Article du Républicain Lorrain
ParisUne bonne douzaine d'activistes du collectif antispéciste de Paris ont pris part à la table de presse et la diffusion de tracts organisées à l'occasion de la "journée contre le spécisme" à Paris, place Edmond Michelet (Beaubourg), samedi 9 juin 2007, entre 14h et 19h.
Le temps était plutôt beau, parfois même très ensoleillé et chaud. Nous avons installé une grande table à côté d'une banderole "Combat antispéciste pour la libération animale", 2 panneaux qui indiquaient "Journée contre le spécisme" ainsi que nos panneaux habituels, avec photos et textes. Comme nous l'avions constaté l'année dernière, le terme "spécisme" a suscité beaucoup d'interrogations parmi les passantEs, ce qui permettait souvent de leur proposer un tract ( télécharger un des deux tracts qui ont été diffusé) et/ou d'engager une petite discussion. Celles-ci ont été nombreuses et certaines ont même duré plus d'une heure !!
Nous avons distribué presque 1.000 tracts, en 5 heures de présence sur la place.
Globalement le bilan de cette "journée contre le spécisme" es très positif : l'argument de la lutte contre le spécisme, en parallèle avec le sexisme et le racisme, rencontre parfois l'approbation (par des personnes qui n'en avaient jamais entendu parler avant) même si beaucoup semblent avoir du mal à remettre en question leurs habitudes et donc leur pratique quotidienne du spécisme.
Plus de photos : ici et là
QuébecPour une première fois à Québec, une activité a été organisée à l'occasion de la journée contre le spécisme. Nous étions deux personnes déambulant dans les rues avec pancartes et tracts afin de sensibiliser les gens au spécisme. Il y a eu peu de discussions, mais nous fûmes agréablement surprises du nombre de réactions positives et des encouragements reçus!
A l'année prochaine !Si vous désirez participer à l'édition 2008, n'hésitez pas à rejoindre un des groupes locaux ou à contacter ACTA (acta.gironde -at- free.fr) ou le collectif antispéciste de Paris (antispe -at- no-log.org).