Greenpeace réclame un moratoire sur la pêche au chalut en haute mer à l'échelle mondiale
Mise à jour le lundi 25 juillet 2005, 17 h 04.
Le chalut est un immense filet dont l'ouverture peut être aussi large qu'un
terrain de soccer. Selon Greenpeace, ces filets raclent le fond de l'océan
et détruisent tout sur leur passage.
Bunny McDermott, porte-parole de l'organisme, a brandi comme preuve, une photo d'un corail ancien pris dans un chalut, le mois dernier. Elle a
déclaré qu'il est interdit d'importer des coraux, mais que rien n'empêche
leur destruction.
Greenpeace exige un moratoire sur la pêche au chalut afin de donner le temps aux scientifiques de mieux connaître les fonds océaniques, qui sont encore très peu explorés. Selon l'organisme, il existe davantage de cartes de la Lune que de nos fonds marins.
Le ministre fédéral des Pêches et Océans, Geoff Regan, est aussi d'avis
qu'une meilleure compréhension des eaux internationales s'impose, mais il n'approuve pas pour autant l'idée d'un moratoire sur le chalutage.
Cette interdiction exercerait très peu de conséquences sur la flotte
canadienne. À l'échelle internationale, seuls 250 bateaux, essentiellement
européens, pratiquent ce type de pêche en haute mer.
Le ministre Regan a expliqué qu'il veut être cohérent, puisque le
gouvernement fédéral permet le chalutage dans les eaux canadiennes. « Notre point de vue, c'est que n'importe quelle méthode de pêche peut avoir des impacts sur les mers et le fond des mers », a-t-il souligné.
Au Canada atlantique, la pêche au chalut rapporte près de 500 millions de
dollars annuellement.
http://radio-canada.ca/regions/est-quebec/nouvelles/200507/25/014-chalut.asp
:idea:A noter qu'une pétition contre les chaluts pélagiques qui dévastent les mers est disponible sur le site de SOS Grand Bleu :
http://www.sosgrandbleu.asso.fr/petition/chaluts/petition_chaluts1.htm