Je transmets:
Jean-René Dufort teste la gastronomie chinoise, des brochettes de scorpions aux pénis de chienPour ceux qui insistaient, c’est fait, j’ai mangé toutes les dégueulasseries qu’on peut trouver en Chine. J’ai ingurgité des brochettes de scorpions, de lézards, d’hippocampes et je suis allé souper à un restaurant nommé Guo-li-zhuang, spécialisé dans la cuisson de pénis d’animaux.
On peut manger du pénis de chien, de yak, de cheval, d’âne, de serpent, de mouton, de cerf, et de phoque canadien. Je ne vous suggère pas le phoque canadien, il coûte 3200 yuans (500 $) le membre. C’est un peu cher…
La serveuse m’a suggéré les rondelles de pénis d’âne. Il paraît que c’est ce qu’il y a de meilleur au goût. Mais vous me connaissez, cheap comme je suis, j’ai pris les deux pénis les moins chers: de serpent et de chien. « Avec un petit riz blanc? », m’a demandé la serveuse. Oui, et un thé au jasmin.
Le pénis de serpent est servi dans un petit potage. En fouillant avec nos baguettes, on en extirpe l’appareil. Wow!, c’est pas celui d’une petite couleuvre… Puis nos cours de biologie nous reviennent. Et oui, le serpent possède deux pénis attachés l’un à l’autre. Le serpent est un fusil à deux coups. En gros, ça goutte le poulet trop cuit. Le « rubber chicken » comme dirait Denis Coderre.
Le pénis de chien est arrivé sur lit de salade. Il y avait deux assiettes. L’une avec l’organe coupé en 4 sur le long et l’autre avec l’os du pénis surmonté d’une petite tomate, comme un nez de clown. « Le chien à un os dans son pénis? » ai-je demandé naïvement. Bien oui, le chien à un os dans son pénis. L’homme est le seul mammifère avec le zèbre, le kangourou et l’hyène à ne pas posséder d’os dans son pénis. C’est bien dommage pour nous. Avouez que parfois, un os serait bienvenu… C’est bien beau l’hydraulique, mais ce n’est pas parfait.
Toujours est-il que c’est l’affaire la plus caoutchouteuse que j’ai mangée de ma vie. Je suis certain qu’ils font d’épatantes super balles en pénis de chien. Je ne l’ai pas terminé, il s’est sauvé tout seul. Boing boing boing!
Avant ce moment, l’affaire la plus caoutchouteuse que j’avais mangée (non, ce n’était pas à la cafétéria de Radio-Canada) c’était du muktuk, un plat inuit à base de peau de baleine. J’avais pris un cube de peau de baleine et l’avais mâchouillé pendant 30 minutes. Une fois extirpé de ma bouche, il n’y avait aucune trace de dents sur le cube. C’était tout simplement inattaquable. J’avais alors écrit à la NASA pour leur suggérer d’utiliser des tuiles de muktuk sous la navette comme protection. Ils ne m’ont jamais répondu. On a vu ce qui est arrivé.
En terminant mon délicieux repas, j’ai demandé pourquoi les hommes venaient manger toutes ces bonnes chôôôses. La dame m’a répondu qu’en Chine, on pense qu’on devient ce qu’on mange. Ils sont donc convaincus que s’ils mangent une chaudière de pénis, ils vont se transformer en étalons lâchés libres dans Pékin.
Pour ma part, je suis plutôt allé me coucher avec un mal de ventre. En payant l’addition, ils nous nettoient l’os de pénis de chien et nous le redonnent dans une petite boîte en bois décorative. Ne riez pas, j’ai même trouvé une place ou on vend des os de pénis de raton laveur en boucle d’oreille. Avec ça, tu as peut-être l’air d’un épais, mais tu peux embrayer toute la nuit, y paraît… à la seconde que ta blonde arrête de rire.
S.V.P Visionnez le reportage:
http://pekin.radio-canada.ca/pekin/webrepo...u_chinois.shtml
Après avoir visionner le reportage, je vous demande de lui écrire pour lui envoyez des vidéos et lui faire un peu d'éducation sur la façon dont les chiens sont élevés et tués en Chine, peut-être qu'il trouvera ça moins comique la prochaine fois! Je veux qu'on lui fasse avaler de travers ce qu'il a avalé!
S.V.P Réagissez!
Décrivez-lui, les mises à morts des animaux en Chine
Courriel: Jean-Rene.Dufort@RADIO-CANADA.CA