arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Quelques informations supplémentaires Dim 28 Aoû - 14:55 | |
| QUELQUES INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES* Etrange ? Vous avez dit étrange ? Certaines personnes peu habituées à la pratique du végétalisme pourront trouver « particulier » de devoir s’exposer au soleil pour obtenir la vitamine D et de devoir faire attention à son apport en vitamine B12. Mais n’est-il pas autant « particulier » de devoir élever et tuer des animaux pour se nourrir de leurs organes, ou de boire leur lait et manger leurs œufs ? Qu’est-ce-qui rendrait ces pratiques moins « particulières » ? Juste l’habitude. Faire des élevages de micro-organismes (levure et bactéries) n’est pas une idée plus bizarre que faire des élevages d’animaux pour les tuer. Elever des bactéries et des micro-organismes est à la fois moins cruel et moins dépensier en énergie. Ce sont bien les seules différences. Toutes les habitudes nouvelles surprennent car on fait toujours plus attention à ce qui sort de la norme, qu’à une banalité, mais lorsqu’elles se généralisent, et deviennent à leur tour banales, plus personne ne s’en étonne. Les premiers agriculteurs humains ont dû certainement passer pour des personnes ayant des pratiques « bizarres » lorsque la cueillette et la chasse étaient les seuls moyens pratiqués par les humains pour se procurer des aliments. * Les produits nocifs végétaux : ils sont très variés chimiquement et beaucoup sont toxiques. Il faut éviter de manger sans savoir. Même ceux que l’on consomme traditionnellement peuvent être toxiques, surtout s’ils ne sont pas bien préparés. La plupart des légumineuses sont toxiques crues. La moutarde, etc.… sont néfastes à haute dose. Se méfier des moisissures qui sont souvent cancérigènes ; par exemple certaines qui se développent sur les arachides mal entreposées (aflatoxines, cancers du foie en Afrique). Le chou, là où on en mange beaucoup, induit des déficits d’iode. Tout ceci n’est pas très grave, il suffit seulement de manger varié. Les végétaux contiennent souvent des substances qui diminuent l’absorption de certains nutriments, comme l’acide oxalique pour l’absorption du calcium. Il y a aussi l’acide phytique, présent dans les plantes avec les fibres, et qui amène certains pontes à déconseiller le pain complet, qui en a plus que le pain blanc. L’acide phytique diminue l’absorption du calcium, du fer, etc.… Mais chez le consommateur habitué à une alimentation végétale riche en acide phytique, il apparaît progressivement une activité phytasique dans la flore digestive, ce qui permet une utilisation satisfaisante du calcium alimentaire malgré l’ingestion d’acide phytique. Le tanin (thé, cacao, et dans une moindre mesure certains fruits et légumes verts) diminuent l’absorption des protéines et des vitamines B12, B1 et du fer. Le soja mal cuit contient une substance qui diminue l’absorption des protéines. * Ils nous rendent malade… : Le végétalisme est souvent l’objet de vives critiques de la part de médecins, de diététiciens, de l’entourage, etc.. Celles-ci sont, généralement, de nature à engendrer une certaine angoisse chez les néophytes qui se lancent un peu dans l’inconnu. Or, on sait que le stress peut avoir des conséquences néfastes sur le fonctionnement et l’équilibre d’un organisme : par exemple, il induit un état d’acidose, et exerce une influence négative sur la flore intestinale. Il augmente également la perméabilité de la membrane cellulaire au calcium et au magnésium appelés à l’extérieur de la cellule par la tension physique de l’individu stressé. Ces éléments sont alors éliminés en quantités importantes dans les urines. La carence calcique et magnésienne se traduit notamment par divers symptômes connus sous le terme de spasmophilie et tétanie, maux qui peuvent être soignés avec succès par l’application de techniques de relaxation mentale telles que la sophrologie. Si un végétalien débutant est traumatisé par les mensonges et les sarcasmes de son entourage, le doute s’installera dans son esprit. Une angoisse en partie inconsciente le poursuivra peut-être pendant des mois, voire des années. Perte de calcium et de magnésium, puis spasmophilie feront leur apparition. Il se sentira mal dans sa peau, déprimé, épuisé nerveusement. A juste titre, il attribuera ses malaises à une carence, mais au lieu d’en soupçonner la véritable cause (dans le cas présent : le stress), il commencera à perdre confiance dans la valeur du végétalisme. Et face à tous les propos négatifs exprimés par son entourage, il lui faudra une solide dose de personnalité, d’esprit critique et d’intelligence pour ne pas renoncer à son idéal. On voit, ainsi, comment un végétalien débutant, mal entouré socialement et fréquemment en état de stress, peut avoir des difficultés à trouver son équilibre psychosomatique. Suite ici - A lire très instructif! | |
|