A relayer à tous vos réseauxMerci de laisser un commentaire + pétition à signer FBB : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351 IL
EST IMPORTANT D'AIDER TOUS CES ETUDIANTS QUI REFUSENT DE DISSEQUER POUR
RAISON ETHIQUE PAR LE BIAIS D'AXELLE, ETUDIANTE COURAGEUSE
http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/Education/Enseignement/Elle-refuse-de-dissequer-les-rats-l-IUT-la-sanctionne
Je pense qu'il serait bon de diffuser l'article, et peut être écrire un
mot au journal qui a eu l'amabilité de publier cette affaire. Cela les
encouragera peut être à suivre l'affaire !France Elle refuse de disséquer les rats, l'IUT la sanctionne 05/08/2010 08:00(0) Axelle
Lesebos, étudiante en génie de l'environnement à Tours, n'a jamais pu
disséquer un animal. L'IUT l'a mal pris. La justice s'en mêle.Son année invalidée, Axelle ne peut ni redoubler ni envisager son futur d'étudiante.
C'est injuste, j'ai adoré tout ce que j'ai fait cette année à l'IUT et
j'étais très motivée pour continuer dans les métiers de l'environnement.
Aujourd'hui je n'ai aucune perspective et je ne sais pas comment
rebondir, je ne peux même pas redoubler. »
Après un bac S et une licence en SVT (géologie), Axelle Lesebos, originaire de Saint-Nazaire, entre en génie de l'environnement à l'IUT de Tours. Le programme lui plaît mais un détail attire son attention : la dissection d'animaux.
Dans l'année, son programme prévoit trois TP de quatre
heures. Elle informe ses professeurs, par écrit, qu'elle ne touchera pas
aux animaux, pour des raisons éthiques et morales. Pour des raisons
physiologiques aussi. Elle répugne à triturer la moindre blatte. En
revanche, elle accepte tout à fait l'idée de s'informer à travers des
CD-Roms, vidéos... Le chef du département lui aurait alors proposé
d'assister seulement aux séances et de lui mettre zéro en travaux
pratiques. Une proposition équitable, selon Axelle Lesebos, bien décidée
à se rattraper sur les autres matières.
Victime d'une crise d'angoisse réactionnelle
Hélas ! les choses se compliquent avec son professeur de biologie qui
n'accepte pas la posture de l'étudiante et lui demande de quitter son
cours. Déstabilisée mais bien décidée à poursuivre son cursus, Axelle
Lesebos accepte de rencontrer, seule, la directrice de l'IUT et deux
responsables de son département. « Ils ont tout tenté pour me
convaincre de procéder à des dissections sans vraiment m'écouter. J'ai
donc essayé sur un rat blanc qu'ils avaient emmené avec eux. Mais
c'était impossible. »
Des certificats médicaux sont avancés.
« La requérante a été victime d'une crise d'angoisse réactionnelle à une
situation émotionnelle, il y a une heure environ, ce qui impose un repos
à son domicile » constate un médecin tourangeau vu juste après la séance.
Rien n'y fait. L'administration est intransigeante. Elle déclare l'étudiante « défaillante » au premier semestre malgré une moyenne de 10,07 et « ajournée » au second malgré une moyenne à 11, ce qui équivaut à ne pas valider l'année, sans l'autoriser à redoubler.
Choquée par ce qu'elle considère être une grave injustice, sa mère prend une
avocate tandis que la Fondation Brigitte Bardot écrit à la ministre
Valérie Pecresse pour dénoncer des méthodes « archaïques ». « Pour qu'une élève soit déclarée défaillante » explique son avocate parisienne, Caroline Lanty «
il faut des absences inexpliquées ou qu'elle refuse de rendre des
travaux. Axelle ne se trouve ni dans un cas, ni dans l'autre. Au
contraire, c'est une élève enthousiaste qui adorait ses cours. »
Un
référé en suspension a donc été introduit auprès du tribunal
administratif d'Orléans qui a rejeté la demande. La plaignante s'est
alors pourvue devant le Conseil d'État en espérant qu'une décision sera
vite prise. Et qu'elle pourra, enfin, reprendre le cours de ses études.
Contactés
par téléphone, les responsables de l'Université François Rabelais qui
sont actuellement en vacances n'ont pas donné suite à nos appels. réaction 70.000 animaux sacrifiés La Fondation Brigitte Bardot prend fait et cause pour Axelle Lesebos. Après avoir rappelé que « 70.000 animaux étaient sacrifiés dans l'enseignement, avec une augmentation de 108 % en cinq ans », la Fondation milite pour une reconnaissance au « droit à l'objection de conscience qui ne pénaliserait plus les étudiants ».
«
Il existe des logiciels de simulation, des documents vidéo, des
programmes de formation qui reposent sur l'utilisation d'un animal
artificiel comme le rat en PVC qui permet aux scientifiques de
s'entraîner à 25 techniques opératoires » poursuit l'ex-comédienne. Et de citer des pays comme l'Italie ou les Pays-Bas où existe le droit à l'objection de conscience. «
Cette étudiante n'a pas refusé de participer aux travaux pratiques mais
a simplement demandé à recourir à des méthodes alternatives. Je trouve
cela absolument scandaleux et totalement imbécile car on refuse de
donner la possibilité aux étudiants d'être formés à de nouvelles
techniques et on s'acharne à leur enseigner des méthodes archaïques,
cruelles et totalement inutiles. »
Jacques Benzakoun