Pour aider les ours noirs en Chine, envoyez la lettre aux Membres du Parlement européen pour qu'ils signent la Déclaration écrite 0052/2005 - date clôture 26/12/2005
http://fr.chinabroadcast.cn/1/2005/06/27/42@71464.htm
Au secours des ours noirs d'Asie
En 1993, grâce à l'Organisation mondiale de protection de la nature, la
Britannique Jill Robinson a fait l'acquisition d'Andrew, un ours noir qui
avait une existence misérable dans une troupe acrobatique à Guangzhou.
Depuis, sa vie a changé pour toujours. Afin de sauver d'autres ours noirs
d'Asie, la jeune femme a établi la fondation des animaux d'Asie et s'est
dotée d'une mission dans la vie.
Un matin de printemps, un ours noir était étendu sur une table d'opération
du Centre de secours des ours noirs d'Asie de la province du Sichuan de la Chine. Le vétérinaire en chef britannique ainsi que les autres docteurs de la Fondation des animaux d'Asie ?uvraient précautionneusement pour enlever le cathéter implanté dans l'abdomen de l'ours, ainsi que la vésicule biliaire infectée.
Le patient était l'un des 40 ours noirs d'Asie secourus par le Centre des
ours du Sichuan. Durant les neuf heures d'opération, Jill Robinson se tenait non loin, avec l'anxiété d'une mère qui espère que les médecins vont guérir son fils.
En qualité de fondatrice du Centre de secours des ours noirs d'Asie, Jill
Robinson est désormais connue en Chine sous le nom de «la mère étrangère des ours chinois», tandis que son propre pays l'a décorée de l'Ordre de l'empire britannique.
L'ours noir asiatique, également connu sous le nom d'ours lunaire en raison de la partie de sa fourrure dorée en forme de croissant qui couvre sa poitrine, est l'une des huit espèces majeures d'ours dans le monde. A
l'exception des pandas, les autres espèces, et en particulier les ours
lunaires, sont actuellement en phase de disparition en raison du commerce de bile d'ours. Par conséquent, l'ours noir d'Asie a été inscrit sur la liste des animaux protégés de premier ordre par la Convention sur le commerce International des espèces de faunes et de flore en danger. En Chine, cette espèce figure parmi les animaux protégés de second ordre.
On dénombre actuellement 25 000 ours noirs dans le monde, parmi lesquels plus de 10 000 vivent dans le territoire chinois. Selon des statistiques gouvernementales, pas moins de 7 000 ours noirs sont parqués dans des fermes de récolte de bile d'ours en Chine.
Cette pratique remonte en Chine à plus de 1 000 ans. C'est dans les années 1980 que certains pays asiatiques ont inventé une technique pour extraire la bile d'ours vivants. «Les fermes d'ours ont été introduites en Chine en 1983 et ont connu un rapide développement trois ans plus tard » explique Deng Suixiang, directeur de l'Office de protection des animaux sauvages du département forestier provincial du Sichuan. « En 1989, la première loi chinoise sur la protection des animaux sauvages a été promulguée».
La première intention de l'élevage des ours était de satisfaire la demande
de bile d'ours sur le marché de l'industrie pharmaceutique et de protéger
ces animaux du braconnage. Un élevage d'ours peut ainsi produire un volume de bile équivalent à 40 ours sauvages. Lorsque les animaux ont atteint l'âge de trois ans, les fermes d'élevage commencent à extraire de la bile et ce, jusqu'à ce que l'animal atteigne l'âge de dix ans. On espérait que les ours sauvages seraient ainsi protégés mais, c'est l'inverse qui s'est finalement produit, et la demande d'ours sauvage a finalement été encouragée. De 1984 à 1989, environ un millier d'entre eux auraient été incarcérés dans des centres d'élevage selon les statistiques.
Le gouvernement chinois a empêché cette action et a pris des mesures
effectives pour secourir les ours noirs d'Asie. En juillet 2000,
l'Association de protection des animaux sauvages de Chine, le Département un accord pour sauver les ours noirs. Cet accord sans précédent est le premier à avoir été ratifié entre les autorités chinoises et une organisation étrangère de protection des animaux.
Selon celui-ci, la Fondation des animaux d'Asie s'engage à donner des
subventions aux centres d'élevage. Le gouvernement provincial du Sichuan transférera les licences des centres fermés à la Fondation des animaux d'Asie, en accord avec les lois de l'Etat, tandis qu'aucune licence ne sera désormais délivrée. Les trois parties ont également atteint un consensus pour soutenir la recherche et la production de substitut à la bile d'ours et pour encourager les clients à refuser tout produit contenant le précieux liquide. L'objectif final est d'éradiquer l'élevage des ours en Chine.
En décembre 2000, le Centre de secours des ours noirs d'Asie a été établi
sous le sponsor de Robinson. Grâce aux efforts conjoints du Département
forestier provincial du Sichuan et de la Fondation des animaux d'Asie, un
total de 84 ours, incluant Andrew, ont pu être sauvés de l'élevage et de
vies misérables en captivité. La campagne de secours a également permis au public de prendre davantage conscience de la situation critique de ces animaux. Grâce aux efforts des départements gouvernementaux et des organisations non gouvernementales, la Chine a fermé plusieurs fermes d'élevage dans lesquels les animaux vivaient dans de terribles conditions et fondé plusieurs centres de secours. Cette campagne de protection des animaux a gagné le soutien des associations de médecine traditionnelle chinoise sur le continent chinois, à Hongkong et en Grande-Bretagne.
Nos descendants n'auront certainement pas la chance de pouvoir remédier aux erreurs commises de nos jours. Dans la banlieue sud de Beijing se trouve un cimetière pour les animaux dont les races ont disparu de la planète. Les tristes pierres tombales nous rappellent le passage sur terre de ces nombreuses espèces.
Pour Robinson, la protection des animaux est une mission personnelle. «A
certains moments particuliers de la vie, on entend l'appel du destin vous
appeler et l'on ne peut s'y soustraire».
Vous trouverez les adresses des membres du parlement ici:
http://www.europarl.eu.int/members/public.do?language=fr
Mettez info@animalsasia.org en copie
Ci-dessous la lettre à diffuser largement.
Mille mercis.
Nicole
Madame, Monsieur,
Par la présente je vous demande de signer la DECLARATION ECRITE 0052/2005 « sur l’inquiétude croissante de l’opinion internationale concernant la production de fiel d’ours en Chine ». Cette déclaration a été déposée le 26 septembre dernier par David Martin, Paulo Casaca, Peter Skinner, Terence Wynnen, Robert Evans. La date de clôture du document est le 26 décembre 2005. Jill Robinson (fondatrice de Animals Asia) était invitée en octobre 2005 par le Parlement européen, et elle a tenu une conférence de presse sur la manière très cruelle de produire de la bile d’ours dans les entreprises d’élevage en Chine.
Voici quelques explications : En 1993 Jill Robinson, fondatrice de Animals
Asia, MBE (Membre de l’Ordre de l’Empire britannique) a visité une ferme
d’ours. Elle a été particulièrement choquée : « C’est une chambre de
torture, un enfer pour les animaux. Ils ne peuvent pas bouger ni se tenir
debout, ni se retourner, la seule chose qu’ils peuvent faire c’est sortir
leurs pattes de la cage pour se nourrir. »
Ce que Jill a vu, ce sont des Ours Noirs Asiatiques (aussi dénommés Ours
lunaires), emprisonnés dans de petites cages métalliques. Ils ont des trous dans le ventre, par où des cathéters en métal rouillé tirent la bile de leur corps ; cette bile est utilisée pour fabriquer des remèdes traditionnels.
Jill a découvert par la suite que ces remèdes peuvent être avantageusement remplacés par des plantes beaucoup moins chères ou des médicaments de synthèse.
Vous pouvez regarder sur http://www.animalsasia.org/ pour plus de détails.
Comme vous pouvez vous en rendre compte, il est grand temps de mettre fin à ce commerce cruel. C’est pourquoi j’espère de tout cœur que vous signerez aussi la Déclaration écrite et je vous en remercie d’avance. Puis-je vous demander de me tenir au courant de votre décision ?
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma haute considération.
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