PETITION ici :
http://www.raoni.com/signature-petition-contre-belo-monte.php
Merci de signer, de relayer, l'enjeu est colossal : les projets de "développement" en Amazonie sont nombreux, Belo Monte est un symbole et la lutte est à son paroxysme.
Le Brésil selon Dilma Rousseff : une dictature économique en guerre ouverte contre les défenseurs de l'Amazonie ? Le Brésil défie aujourd'hui la communauté internationale en violant délibérément les droits de l'homme inscrits dans sa constitution et dans les traités internationaux qu'il a ratifié.
Des
entreprises françaises qui participent au développement économique du
Brésil sont de fait aujourd'hui complices de ces exactions. Il faut que cessent immédiatement
ces
agissements qui entachent la réputation de la France, pays des droits
de l'homme, et qui rangent le Brésil du côté des dictatures.
...
Belo Monte est le cheval de Troie d'une exploitation irresponsable de la forêt amazonienne dont le rôle écologique et climatique est majeur pour l'humanité toute
entière. Pour développer son potentiel énergétique et conforter sa place
au sein du cercle privé des grandes puissances mondiales, le Brésil a
décidé de construire jusqu'à 60 barrages sur les affluents amazoniens,
dont l'ambition - nous dit-on - est d'approvisionner en électricité les
grandes villes du sud du pays, mais dans les faits principalement des
gisements miniers considérables.
Dans cette course effrénée,
Belo Monte, vitrine de l'administration Rousseff, semble être la
solution idéale, puisqu'il est censé, nous dit-on, produire une énergie
« propre ». La réalité est toute autre :
sa construction, entamée depuis un an, engloutirait au final plus de 668 km2 dont 400 km2 de forêt primaire, produisant ainsi d'énormes quantités de méthane (dont l'effet de serre est au moins 25 fois plus élevé que celui du CO²).
Elle déplacerait plus de 20 000 personnes et au moins 24 peuples autochtones verraient leur mode de vie bouleversé en raison de la raréfaction des ressources vivrières : un ethnocide à court terme.
Le Brésil a pris l'engagement dès 1988 de reconnaître les territoires indiens, de les démarquer et de les protéger.
Il a été aidé pour cela par les pays du G7, par le biais du plus
ambitieux programme international de protection de l'environnement
jamais conçu, le PPG7, lancé officiellement lors du Sommet de la Terre
de Rio en 1992.
Le pays a aussi pris l'engagement vis-à-vis de
la Communauté internationale de consulter ces populations dès lors
qu'elles pourraient être affectées par des projets sur leurs terres.
Mais le complexe de barrages de Belo Monte a remis en question tous ces
principes établis : les populations autochtones n'ont pas été
consultées avant le démarrage des travaux.
Ces états de fait sont aujourd'hui reconnus et décriés par les Nations Unies qui ont rappelé à l'ordre le Brésil dès 2009. La Commission
interaméricaine des droits de l'homme, l'Organisation Internationale du
Travail, la Cour fédérale brésilienne ont déjà toutes demandé au Brésil
de revoir sa copie et de respecter ses engagements, en particulier celui
de consulter au préalable les populations autochtones.
En
réponse, le Brésil pratique la politique de la chaise vide quand
convoqué à Washington, il fait rapatrier son Ambassadeur et nomme les
juges enjoints d'annuler tout verdict contraire à ses intérêts.
Parallèlement,
la déforestation fait rage afin de laisser place à une agriculture
extensive écologiquement désastreuse qui spolie les peuples autochtones
de leurs droits territoriaux et met littéralement en danger leurs modes
de vie ancestraux.
...
L'opposition à la construction du complexe de barrages de Belo Monte
n’est pas un combat parmi d’autres. C'est d'ailleurs pour cela que
les
citoyens du monde entier sont chaque jour plus nombreux à exprimer leur
indignation face à l'obstination de la présidente Dilma Rousseff à vouloir poursuivre coûte que coûte ce projet tant décrié, dont les
dommages collatéraux pèseront lourd sur les générations à venir.
Belo Monte est un symbole, car il s'attaque au cœur de la forêt amazonienne,
le « poumon vert » de notre planète, rempart naturel contre le
changement climatique, et à ses populations les plus emblématiques, dont
le peuple du Cacique Kayapo Raoni, figure de proue de la lutte pour la
préservation de la forêt amazonienne depuis plus de 40 ans.
Un symbole, car Dilma Rousseff tente de l'imposer à un moment où l'Humanité se trouve à la croisée des chemins,
alors que nous savons déjà que la destruction des environnements et
écosystèmes indispensables à la vie est une voie suicidaire pour notre
espèce.
Un symbole, car il met brutalement en confrontation deux modèles de développement : celui de notre civilisation et celui des peuples premiers, alors
qu'une cohabitation intelligente et profitable à tous est en option. Le
projet Belo Monte soulève une question essentielle :
quelle peut encore être la place de la nature et de la vie dans le schéma économique et sociétal de l'Homme du XXIè siècle?
Source : http://www.raoni.com/actualites-466.php
La Présidente actuelle du Brésil, qui a succédé a Lula, faisait figure de progressiste... quelle déception !