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 Le calcium ne se trouve pas dans le lait ! (encore une fois...)

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alexandra
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alexandra


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MessageSujet: Le calcium ne se trouve pas dans le lait ! (encore une fois...)   Le calcium ne se trouve pas dans le lait ! (encore une fois...) EmptyDim 1 Fév - 17:26

La vérité au sujet du lait semble passer par différentes étapes, en particulier ces deux dernières années. Comme dans beaucoup d’autres cas, ce que nous pensions autrefois être bon pour notre santé s’avère être l’exact opposé.
Une grande étude venant de chercheurs de l’Université d’Upsala en Suède, a constaté que la consommation de lait a conduit à un taux d’augmentation de la mortalité et rend effectivement les os plus sujets aux fractures. (1)
L’étude a été publiée récemment dans le British Medical Journal,revue évaluée par des pairs, et a été spécifiquement menée pour déterminer si la consommation élevée de lait est associée à une mortalité et des fractures chez les hommes et les femmes.
Cette étude s’est déroulée dans trois comtés différents de Suède et a utilisé des données provenant de deux grandes cohortes suédoises, l’une avec 61 433 femmes âgées de 39 à 74 ans environ et l’autre avec 45 339 hommes, âgés de 45 à 79 ans environ. Tous ont eu à répondre à des questionnaires de fréquence alimentaire. L’étude a utilisé des « modèles multivariables de survie » qui ont été appliqués pour déterminer l’impact du lien entre la consommation de lait et la mortalité ou la survenue de fracture.
Les résultats sont les suivants :
Selon la moyenne d’un suivi sur 20,1 années, 15 541 femmes sont mortes et 17 252 ont eu une fracture, dont 4 259 ont eu une fracture de la hanche. Pour la moyenne du suivi de la cohorte des hommes pendant 11,2 ans, 10 112 hommes sont morts et 5 066 ont eu une fracture, dont 1 166 étaient des fractures de la hanche. Chez les femmes, le rapport de risques de mortalité corrigé pour 3 ou davantage de verres de lait par jour, comparé à moins d’un verre de lait par jour était 1,93 (écart de fiabilité à 95 % : 1,86 à 2,06). Pour chaque verre de lait, le rapport de risque corrigé de toutes les causes de mortalité confondues était de 1,15 (1,13 à 1,17) chez les femmes et de 1,03 (1,01 à 1,04) chez les hommes. Pour chaque verre de lait, chez les femmes, on n’a pas observé de réduction du risque de fracture avec une plus grande consommation de lait quel que soit le type de fracture (1,02 – 1,00 à 1,04) ou pour une fracture de la hanche (1,09 – 1,05 à 1,13). Les rapports de risque corrigé correspondants chez les hommes étaient 1,01 (0,99 à 1,03) et 1,03 (0,99 à 1,07). Dans les sous-échantillons de deux cohortes supplémentaires, l’un chez les hommes et l’autre chez les femmes, un lien positif a été observé entre la consommation de lait et en même temps le 8-iso-PGF2a urinaire (un biomarqueur du stress oxydatif) et le sérum interleukine 6 (un biomarqueur inflammatoire principal) » (1)
L’étude a conclu que la consommation élevée de lait a été liée à une mortalité plus élevée dans une cohorte de femmes et dans une cohorte d’hommes, et avec une plus grande incidence des fractures chez les femmes. Elle a également conclu :
« Étant donné que les protocoles d’études par observation sont construits avec une possibilité inhérente de confusion résiduelle et des phénomènes d’inversion de causalité, une interprétation prudente des résultats est recommandée » (1)
Ce n’est pas la seule étude qui suggère que le lait n’est pas bon pour notre corps
Dans un article publié dans le Journal of the American Médical Association Pediatrics (Journal de l’Association Médicale de Pédiatrie Américaine), le pédiatre de Harvard, David Ludwig souligne que les taux de fractures ont tendance à être plus faibles dans les pays où l’on ne consomme pas de lait par rapport à ceux où l’on en consomme, en remarquant également qu’il existe de nombreuses autres sources de calcium.

Source : http://www.huffingtonpost.ca/2013/07/05/harvard-milk-study_n_3550063.html

Une autre étude publiée dans l’American Journal of Public Health (le Journal Américain de Santé Publique) a montré que la consommation de produits laitiers pourrait en fait augmenter le risque de fractures de 50 pour cent. (2)
Des études ont également montré que le calcium ne protège pas les os autant que nous le pensions. Plusieures études sur la supplémentation en calcium ont montré qu’il n’apportait aucun avantage pour réduire le risque de fracture osseuse. En effet, la vitamine D semble être plus efficace quand il s’agit de réduire ce risque. (3)
Des études ont également montré que les produits laitiers pourraient augmenter le risque de développer un cancer de la prostate de 30 à 50 %. (4)
La liste des études continue littéralement indéfiniment.
Il est également intéressant de noter qu’environ 65 à 75 % de la population totale de notre planète a une capacité réduite à digérer le lactose après la petite enfance. (5) (6) Dans certains pays, plus de 90 % de la population adulte est intolérante au lactose, prenez un instant pour considérer ce fait.
L’intolérance au lactose est une altération de la capacité à digérer le lactose, un sucre présent dans le lait et les autres produits laitiers. Normalement, le lactose est décomposé par une enzyme appelée lactase, qui est produite par les cellules de la muqueuse de l’intestin grêle.
Gardez à l’esprit que le lait que nous avons tant de mal à digérer après la petite enfance est le lait de vache, et non le lait maternel qui est naturel. En fait, nous sommes la seule espèce sur Terre à consommer le lait d’un autre animal.
Etant donné que la seule fonction de la lactase est la digestion du lactose du lait, la plupart des espèces de mammifères subissent une réduction spectaculaire de l’activité de l’enzyme après le sevrage. La persistance de la lactase chez l’homme est une adaptation à la consommation de lait et de produits laitiers non humains consommés au-delà de la petite enfance. Notre alimentation a beaucoup changé, et par conséquent, certains de nos gènes sont adaptés, mais ce n’est pas un processus facile. C’est pourquoi la plupart des humains sont intolérants au lactose.
Toutes les autres espèces pratiquent le sevrage puis ne boivent plus de lait de toute leur vie, et de ce fait, elles n’ont pas l’enzyme décomposant le sucre du lait. Mais au cours de l’évolution humaine, certains humains ont connu une mutation du gène LTC, le gène de la lactase; ces mutations permettent aux adultes de transformer le lactose. Avec environ 65 à 75 % des humains sur la planète incapables de le transformer correctement, il est suffisamment évident que nous ne respectons pas le fonctionnement naturel de notre corps.
Ci-dessous une vidéo de Katherine S. Pollard, titulaire d’un Doctorat à l’Université de Californie, à San Francisco, pour approfondir le paragraphe précédent.
Le lait et les produits laitiers ne sont pas la seule source de calcium
Cette liste est extrêmement longue, voici une très courte liste de sources végétales de calcium, beaucoup d’entre elles constituent une source de calcium plus adaptée à notre santé, et même en contiennent plus que les produits laitiers. Il est important de faire vos recherches, il y a tellement d’aliments qui contiennent une source saine et abondante de calcium.
Chou kale: Une tasse de chou kale cru contient beaucoup de calcium, environ 90 mg pour être exact. Cela signifie que 3,5 tasses de salade de chou fournit plus de calcium qu’une tasse de lait.
Oranges: Une orange Navel contient environ 60 mg de calcium
Haricots blancs
Petits pois
Pois chiches
Quinoa
Graines
Chanvre


Sources:
(1) http://www.bmj.com/content/349/bmj.g6015
(2) Feskanich D, Willett WC, Stampfer MJ, Colditz GA. Milk, dietary calcium, and bone fractures in women: a 12-year prospective study. Am J Public Health. 1997 Jun;87(6):992-7.
(3) Feskanich D, Willett WC, Colditz GA. Calcium, vitamin D, milk consumption, and hip fractures: a prospective study among postmenopausal women. Am J Clin Nutr. 2003 Feb;77(2):504-11.
(4) Tseng M, Breslow RA, Graubard BI, Ziegler RG. Dairy, calcium, and vitamin D intakes and prostate cancer risk in the National Health and Nutrition Examination Epidemiologic Follow-up Study cohort. Am J Clin Nutr. 2005 May;81(5):1147-54.
(5) http://consensus.nih.gov/…/lacto…/lactose_finalstatement.pdf
(6) http://ghr.nlm.nih.gov/condition/lactose-intolerance
http://www.collective-evolution.com/…/milk-does-not-do-a-b…/
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