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 grippe aviaire

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MessageSujet: grippe aviaire   grippe aviaire EmptyJeu 10 Nov - 22:36

Qu'est ce que la grippe aviaire ?

La grippe aviaire (GA) est une maladie contagieuse causée par des virus qui attaquent normalement les oiseaux et, plus rarement, les cochons. Cette maladie concerne le monde entier. Alors qu'on pense que toutes les espèces d'oiseaux sont susceptibles d'être touchées, les volailles domestiques sont particulièrement vulnérables à des infections qui peuvent atteindre les dimensions d'une épidémie.

La maladie a, chez les oiseaux, deux formes. La grippe aviaire faiblement pathogène cause une maladie atténuée, se traduisant parfois uniquement par un plumage ébouriffé ou par une baisse de la production d’œufs. Plus préoccupante est la grippe aviaire hautement pathogène. Cette forme fut identifiée pour la première fois en Italie en 1878. Elle est très contagieuse entre oiseaux et caractérisée par l’apparition soudaine d’un grave état de maladie et suivie d’une mort rapide. La mortalité chez les oiseaux peut atteindre 100% et les oiseaux peuvent mourir le jour même de l’apparition des premiers symptômes.

Il y a plusieurs souches différentes de grippe aviaire. Ces souches sont nommées en fonction du type de protéines "H" ou "N" sur la surface du virus (par ex: H9N2). Il y a jusqu'à 135 sous-catégories potentielles de virus susceptibles de contaminer les oiseaux. A ce jour, toutes les crises de grippe aviaire hautement pathogène ont été causées par des virus de grippe A de sous-catégories H5 et H7. La souche de virus qui est actuellement source d'une telle préoccupation est H5N1.

Comment la grippe aviaire se répand-elle ?

Les oiseaux migrateurs (surtout les canards sauvages) et les oiseaux du bord de mer sont les réservoirs naturels de la grippe aviaire et sont les plus résistants à l'infection. Les souches hautement pathogènes qui causent des maladies rapides, graves et mortelles chez les volailles domestiques (poules pondeuses, poulets de chair, dindes, canards et oies domestiques) ne provoquent en général que des maladies atténuées ou une contamination inexistante chez les canards sauvages.

Des contacts directs ou indirects entre les volailles domestiques et les oiseaux sauvages migrateurs ont été une cause fréquente d'épidémies. Les déjections d'oiseaux sauvages malades peuvent introduire le virus dans les élevages industriels ou de basses-cours. Le risque de transmission par des oiseaux sauvages vers des volailles domestiques est plus important dans des élevages en liberté où les volailles utilisent un point d'eau qui est aussi utilisé par des oiseaux sauvages ou lorsqu’est utilisé un système d'abreuvement qui est contaminé par les déjections d'oiseaux migrateurs porteurs du virus. Il est donc nécessaire de prendre des mesures de sécurité là où il y des élevages de volailles : cela peut créer des difficultés aux éleveurs de volailles en liberté dans le cas d'une éventualité de propagation de la grippe aviaire. La Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) admet que prendre la précaution de garder les volailles élevées en liberté temporairement enfermées quand il y a un risque réellement important pour la santé des oiseaux est un élément raisonnable d'une stratégie globale de prévention. La décision de recourir à cette mesure devrait être prise par des vétérinaires habilités à le faire et ne devrait pas durer plus longtemps que nécessaire pour protéger la santé des oiseaux.

Des recherches récentes ont montré que les virus de la forme faiblement pathogène peuvent, même après de courtes périodes, muter en des modèles hautement pathogènes. Par exemple, pendant une épidémie en Italie de 1999 à 2001, le virus H7N1, initialement faiblement pathogène, s'est muté en 9 mois en une forme hautement pathogène. Plus de 13 millions d'oiseaux sont morts ou ont été éliminés. Depuis 2002, trois épidémies de grippe aviaire ont éclaté sur le continent américain : une au Chili (souche H7N3), une aux USA (souche H5N2) et une au Canada (H7N3). Dans chaque cas, un virus faiblement pathogène s'est mué en virus hautement pathogène après avoir circulé dans les populations aviaires.

Pendant une épidémie, cette maladie peut se propager relativement facilement d'une ferme à une autre. De grandes quantités de virus sont secrétées dans les déjections des oiseaux, contaminant la poussière et le sol. Les virus transportés par l'air peuvent propager la maladie d'un oiseau à un autre, provoquant la contamination par respiration.

Des équipements, véhicules, cages, aliments pour animaux, vêtements, chaussures contaminés peuvent transmettre le virus d'une ferme à une autre. Ce virus peut aussi être propagé par les pattes ou le corps d'animaux tels que les rongeurs. Des indices plus restreints suggèrent que les mouches pourraient aussi véhiculer cette maladie. Des marchés d'oiseaux vivants, où des volailles sont vendues dans des conditions de fort entassement et parfois dans des conditions sanitaires insuffisantes peuvent jouer un rôle important dans la propagation de cette maladie. Des mesures strictes de sécurité sanitaire, l'utilisation de vêtements et de systèmes de respiration protecteurs, l'abattage des volailles sur la ferme d'élevage (plutôt que de mélanger dans des marchés des oiseaux provenant d'endroits différents) peuvent réduire les risques que le virus se propage avant d'être détecté.

La maladie peut se propager d'un pays à un autre par le commerce international de volailles vivantes. Les oiseaux migrateurs, y compris les oiseaux aquatiques, les oiseaux de mer ou les oiseaux côtiers peuvent transporter le virus sur de longues distances et le secréter dans leurs déjections. Ces oiseaux ont été mis en cause dans la propagation internationale de la grippe aviaire.

Le contrôle d’épidémies de grippe aviaire parmi les volailles

Le virus peut survivre à des températures fraîches dans les déjections pendant au moins 3 mois. Dans l'eau, il peut survivre jusqu'à 4 jours à une température de 22°C et plus de 30 jours à une température de 0°C. Pour la forme hautement pathogène, des études ont montré qu'un gramme de déjections contaminées peut contenir assez de virus pour contaminer 1 million d'oiseaux. Le virus est tué par la chaleur (56°C pendant 3 heures ou 60°C pendant 30 minutes) et des désinfectants courants comme les composés iodés ou le formol.

Les épidémies hautement pathogènes sont généralement combattues par l'élimination rapide de tous les oiseaux contaminés ou exposés par une élimination appropriée des cadavres, par des quarantaines, par une désinfection rigoureuse des élevages et par des limitations de déplacements de volailles, aussi bien à l'intérieur d'un pays qu'entre pays. Cependant l'Office international des épizooties (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO) ont maintenant reconnu qu'il n'est plus acceptable de "contrôler et d'éradiquer des épidémies principalement en tuant massivement des animaux" (voir ci-dessous les recommandations de la conférence OIE/FAO). Lorsqu'un abattage massif est considéré comme nécessaire, des méthodes humaines d'abattage devraient être utilisées, en suivant les conseils fournis par l'OIE :
http://www.oie.int/eng/normes/mcode/en_chapitre_3.7.6.htm

La vaccination est utilisée de façon croissante pour contrôler la grippe aviaire et a été appliquée avec succès dans plusieurs pays. Par exemple, depuis 1997, le nord-est de l'Italie a été à plusieurs reprises confronté à des épidémies de grippe aviaire causées par des virus H5 et H7. L'étendue d'infections dans des zones à forte densité aviaire s'est traduite par des contaminations en grand nombre. Les premières tentatives de contrôler la grippe aviaire uniquement par abattages massifs et restriction des déplacements ont entraîné la mort de millions d'oiseaux. De nouvelles apparitions dans la même zone à forte densité aviaire ont indiqué qu'une autre mesure d'abattages massifs n'était pas acceptable. Il s'en est suivi la mise au point d'un plan de vaccination d'urgence. Ce plan consiste à utiliser un vaccin basé sur un type différent de virus (par exemple vaccin H7N1 utilisé pour protéger contre une épidémie causée par des virus H7N3), ce qui permet d'identifier les oiseaux vaccinés et de les séparer des oiseaux contaminés. Il n'y a donc pas de raison d'abattre les oiseaux vaccinés s'ils n'ont pas été contaminés. La Décision 2001/847/EC a supprimé certaines restrictions de commerce sur les viandes fraîches venant de volailles vaccinées, donc les volailles vaccinées peuvent être vendues pour la consommation humaine. Cette stratégie a permis une éradication réussie des épidémies de H7N1 et de H7N3 qui sont apparues entre 2000 et 2004. Certaines parties de l'Italie du nord-est sont continuellement exposées à un risque de contamination, donc un programme pilote de vaccination prophylactique pour les types H5 et H7 fut exécuté dans une zone à accès restreint en juillet 2004. Des observations sur le terrain et en laboratoire suggèrent que les volailles vaccinées résistent davantage à la contamination et propagent des quantités moindres de virus, et contribuent ainsi à un contrôle et une limitation de l'impact des contaminations par la grippe aviaire. Cependant, la vaccination à elle seule ne peut pas empêcher toutes les apparitions de grippe aviaire et il est toujours nécessaire de pratiquer des abattages quand des oiseaux (même vaccinés) sont contaminés.

Méthodes d'abattage dans le cadre de l'éradication d'une épidémie

Sur le plan de la protection animale, les méthodes utilisées pour les éliminations de volailles à risque pendant une épidémie ont de quoi préoccuper. Cela a été particulièrement le cas dans de nombreux pays asiatiques, où il a été rapporté que des oiseaux ont été noyés, enterrés vivants ou brûlés vifs. L'OIE a établi des lignes directrices pour un abattage humanisé des animaux dans le cas d'une lutte contre des épidémies (voir : http://www.oie.int/fr/normes/mcode/fr_chapitre_3.7.6.htm et voir aussi les notes d'information sur le Code sanitaire pour les animaux terrestres). Cependant, certaines méthodes évoquées par les lignes directrices de l'OIE peuvent aussi être préoccupantes sur le plan de la protection animale. Les méthodes proposées en ce qui concerne les volailles sont les suivantes :

1 Pistolet à percussion ;

2 Électrocution – application unique (méthode 2) - bain d'eau électrisée avec courant assez puissant pour étourdir et tuer en même temps ;

3 Électrocution – (méthode 3) - courant électrique appliqué sur la tête suivie par une méthode de mise à mort ;

4 Mélange d'air avec CO2 - méthode 1 - oiseaux placés dans un container rempli de gaz ;

5 Mélange d'air avec CO2 - méthode 2 - introduction du gaz dans le poulailler ;

6 Mélange d’azote ou de gaz inerte avec du CO2 (dans container) ;

7 Azote / gaz inerte (dans container) ;

8 Injection létale ;

9 Addition d’anesthésiques aux aliments ou à l’eau de boisson, suivie d’une méthode de mise à mort adaptée.

Il y a, pour certaines de ces méthodes, un risque que l’étourdissement soit inefficace ou que les oiseaux reprennent conscience. L'électrocution dans un bac d'eau demande que les volailles soient suspendues sur une chaîne d'abattage, ce qui peut être très douloureux et causer un stress important. L’étourdissement / l’abattage avec du CO2 est une épreuve pénible pour les oiseaux. Il est essentiel que toutes les méthodes d’abattage soient approuvées et contrôlées par des vétérinaires et que le personnel utilisé soit compétent pour utiliser le matériel d’abattage et qu’il soit correctement formé pour l’abattage de l’espèce concernée.

La situation actuelle

Le nombre d'éruptions de grippe aviaire hautement pathogène a augmenté ces 10 dernières années, culminant en 2004 avec de multiples épidémies de H5N1 impliquant au moins 9 pays en Asie de l'Est et du Sud-Est. La propagation rapide de grippe aviaire hautement pathogène, avec des éruptions apparaissant au même moment dans plusieurs pays est sans précédent et est préoccupante pour la santé humaine, pour l'agriculture et pour le bien-être animal. H5N1 a franchi la barrière d'espèce, causant de graves maladies chez des personnes, récemment au Vietnam, en Thaïlande et au Cambodge. Le nombre total de cas humains confirmés (au 5 mai 2005) dans la dernière vague (depuis janvier 2004) est de 89 cas dont 52 mortels (Vietnam : 68 cas dont 36 mortels, Thaïlande : 17 cas dont 12 mortels, Cambodge : 4 cas mortels). Plus de 140 millions d'oiseaux sont morts ou ont été abattus.



C'est long à lire mais très intéressant
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