Aïd el Kébir

Date: 15/12/2005
Edition: Bruxelles

Sacrifice planifié à Bruxelles

Le site d'abattage pour la Fête du mouton était dévoilé hier

BRUXELLES Pour la première fois, la Région bruxelloise met à la disposition des 175.000 musulmans de la capitale un site d'abattage de grande capacité pour la Fête du sacrifice qui aura lieu le 10 janvier. Le hangar de 20.000 m2 loué aux autorités du Port de Bruxelles est situé au numéro 15 de la chaussée de Vilvorde et permettra le sacrifice de quelque 6.000 animaux. À cette structure régionale, s'ajouteront trois sites communaux (lire ci-dessous)

En tout, communes et Région permettront l'abattage légal de 7.000 à 7.500 bêtes. Un effort significatif mais qui reste insuffisant puisqu'on estime que 15 à 17.000 moutons sont égorgés lors de la fête du sacrifice à Bruxelles. Bien souvent à domicile et donc de façon totalement illégale.

Le site de la chaussée de Vilvorde fonctionnera selon des règles assez précises. Notamment en raison des nouvelles exigences de l'Agence fédérale pour la sécurité alimentaire (Afsca) qui impose l'obtention d'un certificat pour chaque abattage. L'Afsca se réjouit d'ailleurs du fait qu'un marché au mouton sera organisé sur le site de la chaussée de Vilvorde. La vente s'étalera du 4 au 8 janvier et les animaux réservés resteront sur place jusqu'au 10 janvier, ce qui résout le problème du transport des animaux. Pratiquement, un système de réservation via un numéro vert sera mis en place du 22 au 30 décembre. C'est lors de ce contact téléphonique que seront attribués un jour et une heure pour accéder au marché ainsi que l'heure à laquelle les personnes intéressées pourront se présenter pour l'abattage du 10 janvier. Les abattages s'effectueront de 9 h 30 à 22 h. Le jour de l'achat de la bête, un certificat sera attribué et la somme de 25 euros sera demandée pour les frais administratifs.

Une centaine de sacrificateurs reconnus par l'Exécutif des Musulmans de Belgique et d'habilleurs (ceux qui retirent la peau des carcasses) seront présents sur place. L'accueil des fidèles sera assuré par 31 stewards et une cinquantaine de personnes veilleront à l'entretien du site. Notons que c'est en collaboration avec les communes bruxelloises qui ont fourni matériel et personnel que la Région a pu mettre le site d'abattage en place.

Par ailleurs, une brochure explicative en Français, Néerlandais, Arabe et Turc éditée à 25.000 exemplaires, sera distribuée via les communes et les mosquées. Pour toutes ces mesures, la Région bruxelloise a déboursé la somme de 100.000 euros auxquels il faut ajouter les coûts en personnel de l'Agence Bruxelles-Propreté et des communes.

Pour info: le 0800.21.890. sera disponible du 22 au 30 décembre.

Le site d'abattage est situé au 15 chaussée de Vilvorde à Bruxelles.

La Dernière Heure 2005

Mathieu Colleyn
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=547328


Date: 15/12/2005
Edition: Bruxelles

Conteneurs ou pas conteneurs?

L'association Gaia portera à nouveau plainte au cas où ils feraient leur apparition à Bruxelles

BRUXELLES Hautement polémique, la question des conteneurs qui avaient été placés dans certaines rues de Bruxelles au mois de janvier dernier pour la dernière Fête du sacrifice. À l'époque, l'association de défense des droits des animaux Gaia avait porté plainte en partant du principe qu'ils constituaient une incitation à l'abattage à domicile, pour rappel totalement illégal. Ce qui avait poussé le parquet de Bruxelles à poursuivre certaines personnes surprises à jeter les abats et les peaux de mouton dans ces conteneurs.

Aujourd'hui, il est impossible de prévoir l'attitude des communes, soucieuses d'assurer la propreté publique et donc d'éviter de voir de multiples carcasses joncher les trottoirs le lendemain de la fête. À Schaerbeek, on assure qu'aucun conteneur ne sera demandé à la Région compte tenu des risques de poursuite judiciaire. Et lorsque la question fut posée à Emir Kir (PS), secrétaire d'État bruxellois à la propreté, celui-ci répondit simplement que sa tâche consistera à assurer la propreté publique "avant, pendant et après la fête du sacrifice."

Chez Gaia, on reste sur ses positions. "Il est évident que nous porterons à nouveau plainte si nous voyons réapparaître ces conteneurs, annonce son président Michel Vandenbosch. Je pense qu'il est primordial de promouvoir les alternatives à l'abattage." À savoir de pousser les musulmans à aller chercher leur viande en boucherie plutôt que d'abattre eux-mêmes leur mouton.

La Dernière Heure 2005

Ma. C.
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=547329


Trois sites communaux

BRUXELLES : trois communes ont décidé de mettre en place leur propre site temporaire d´abattage pour le 10 janvier

Anderlecht. Anderlecht vient, comme l´an dernier, de décider la mise à disposition du parking des Abattoirs. Un chapiteau y sera dressé et environ 300 bêtes y sont attendues pour passer de vie à trépas. Les infos utiles seront communiquées ultérieurement. Les habitants de Saint-Gilles pourront également en profiter.

Molenbeek. Molenbeek mettra en place un site d´abattage temporaire. Il sera situé au 73 rue des Quatre vents. Il profitera également aux habitants de Jette, Ganshoren et Berchem. Inscription obligatoire (12,5 EUR) les 4 et 5 janvier de 8 à 16 h et le 6 janvier de 8 à 12 h à la maison communale de Molenbeek (rue du Comte de Flandre).

Schaerbeek. Schaerbeek compte sur environ 400 moutons abattus le 10 janvier au 54 rue de Jérusalem (derrière le Neptunium). Inscription du 19 décembre au 6 janvier. Infos au 02.244.71.49

Ma. C.

Date: 15/12/2005
Edition: Namur

Une nouvelle unité d'abattage - Celle de l'an passé a révélé quelques points faibles

NAMUR Deux mois et 10 jours après le Ramadan, cette seconde grande fête du calendrier musulman perpétue le sacrifice d'Abraham. Pour organiser la traditionnelle fête du Sacrifice, on peut dire que la capitale wallonne est à la pointe. Histoire d'empêcher les abattages clandestins, la Ville de Namur a mis en place l'an passé un site d'abattage rituel temporaire à Jambes et y a installé une structure mobile adaptée d'une capacité de 40 sujets/h. Et ce, en concertation avec les responsables de la communauté musulmane locale. L'outil entend répondre à la fois aux normes d'hygiène en vigueur en Belgique et aux prescriptions religieuses. La découpe se fait dans les règles de l'art. Les dépouilles sont accrochées sur des crochets qui avancent pour passer d'un ouvrier à l'autre, avant de passer dans les mains du vétérinaire. Chacun a sa mission: la découpe de la tête, la peau, les viscères

Visiblement, l'unité mobile de Jambes a été victime de son succès. Alors que seulement quelques dizaines de Namurois s'étaient rendus à l'abattoir de Ciney en 2004, pas moins de 304 bovins ont été égorgés en un jour et demi en 2005. D'où l'engorgement. Et la capacité moyenne de 40 ovins/h s'est révélée largement inférieure. De plus, le rituel a été émaillé de quelques soucis techniques: une pièce a lâché et a nécessité l'arrêt complet de la chaîne d'abattage avant la réparation en nocturne, l'évacuation du sang était difficile parce que les pompes se sont révélées inadaptées, l'absence de système de nettoyage intérieur a ralenti les opérations, l'accrochage des carcasses sur la chaîne de dépeçage était malaisé Comme cette année deux fêtes du sacrifice seront organisées l'une le 10 janvier prochain, l'autre fin décembre 2006 l'échevinat de l'Environnement a décidé de prendre le taureau par les cornes et louera un nouveau modèle de conteneur sorti de l'usine flamande Smo.

Hier, l'échevin Alain Detry, la Société SMO et la communauté musulmane de Namur ont présenté le nouveau système plus performant: ainsi l'unité d'égorgement est dotée de compartiments permettant d'abattre plusieurs moutons à la fois, d'un système d'écoulement du sang, ainsi que d'un grand évier et d'une pompe spéciale intégrée pour l'eau usée. Le système comporte aussi un espace de prédécoupe muni d'un compresseur mobile.

À vos moutons

La Dernière Heure 2005

A.-F. So.
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=547132

pffffffffff ça me degoute !!!!!!!!!

La guerre du mouton déclarée à Bruxelles (28/12/2005)

Aïd Al-Adha: deux éleveurs se sentent floués par la Région bruxelloise
BRUXELLES Plutôt frileux au départ, ses éleveurs de moutons se bousculent à
La porte de la Région bruxelloise. Le 4 janvier, celle-ci ouvrira un marché
De 6.000 bêtes pour permettre à un maximum de musulmans de préparer la Fête
Du mouton (10 janvier) en toute légalité. C'est-à-dire en leur permettant
d'acheter et d'abattre leurs bêtes dans un site agréé, et non à domicile
Comme la loi l'interdit.
Un grand nombre de marchands de moutons ont été contactés pour remplir ce
marché régional, premier du genre. Cependant, à la date du 12 décembre (date
Limite d'inscription pour les marchands), un nombre insuffisant d'animaux
était inscrit. C'est alors que débutent les déboires des deux marchands qui
Nous ont contactés... Sans vouloir dévoiler leur identité. «Nous étions
Trois à nous être manifestés avec un total de 800 moutons, expliquent-ils.
Le 19 décembre, nous avons été invités par le cabinet d'Emir Kir (ministre
régional de la Propreté, Ndlr.) qui se trouvait manifestement dans
l'embarras. Nous avons alors conclu un accord verbal pour que nous
Remplissions le marché. Deux jours après, coup de fil nous annonçant qu'un
Autre marchand avait obtenu 2.500 places. Nous sommes des hommes de parole,
Ce n'est manifestement pas le cas de la Région bruxelloise.» Le 23 décembre,
Les marchands recevaient un courrier annonçant que la procédure d'appel
était prolongée. «En attendant, nous avons commandé nos moutons et pris
Toutes nos dispositions. J'ai 1.500 moutons sur les bras. Si je perds
125.000 euros dans cette affaire, je serai content», fulmine l'un deux.
Du côté de la Région bruxelloise, la version des faits est radicalement
différente: «Il n'y a jamais eu d'accord, assure Michel Jurisse,
Administrateur du Centre de tri, filiale de l'Agence Bruxelles-Propreté
chargée d'organiser le site d'abattage bruxellois. Pour nous, le plus
Important c'est d'obtenir nos 6.000 moutons mais également d'assurer une
Certaine diversité de marchands. Nous ne sommes pas là pour régler leurs
Comptes. Ces deux-là tentent manifestement d'obtenir le monopole sur notre
marché. Si accord il devait y avoir, c'est avec moi qu'il fallait le
Passer.»
Les deux hommes assurent en tout cas qu'ils ne vont pas en rester là. Ils
Ont mis le dossier dans les mains de leurs avocats en vue de porter plainte.
«Le problème, c'est qu'on se renvoie la balle. Monsieur Jurisse n'était pas
Au cabinet d'Emir Kir le jour de l'accord en question. Nous étions dans les
Bureaux d'un ministre... Nous pensions être dans un climat de confiance.»
Mathieu Colleyn

© La Dernière Heure 2005


Fête du Sacrifice à Bruxelles

BRUXELLES 29/12

LA DERNIERE HEURE - Randstad recrute des sacrificateurs

La société Randstad Interim a été désignée pour recruter le
Personnel qui travaillera au centre d'abattage mis en place par la
Région bruxelloise en vue de la Fête du mouton, le 10 janvier
Prochain.

Si les places d'habilleur (environ 30) et de nettoyeur (50) sont
Ouvertes à tous, il faut être de confession musulmane pour décrocher
Le poste de sacrificateur (60 places).

Le recrutement sera encadré par l'Exécutif des musulmans de
Belgique, qui assurera également l'organisation des formations courtes
Qui seront dispensées les 3 et 4 janvier.

Les musulmans veillent sur la viande halal des hypermarchés

Pour l'Aïd, ils veulent concilier règles sanitaires et respect du rite.

par Catherine COROLLER
QUOTIDIEN : samedi 31 décembre 2005

Une initiative de Carrefour a provoqué, il y a quelques semaines, un
certain désarroi chez les fidèles musulmans. Sur les ondes de Radio
Orient et Beur FM et par voie d'affichage, cette enseigne leur
propose, à l'occasion de l'Aïd el-Kébir, qui sera célébrée les 10, 11
et 12 janvier, un mouton entier livré sur le parking des magasins à
un prix avantageux (150 euros pour un animal de 20 kg). Lors de cette
fête, la plus importante du calendrier de l'islam, les moutons sont
sacrifiés rituellement et ensuite consommés.

Règles strictes. Inquiets, les musulmans se sont alors tournés vers
leurs représentants : la viande de Carrefour est-elle halal ? Pour
être religieusement correct, l'abattage de l'animal obéit à des
règles très strictes : le mouton doit être égorgé tourné vers La
Mecque, et une formule religieuse prononcée. Se faisant l'écho de ces
craintes, les trois présidents des conseils régionaux du culte
musulman (CRCM) franciliens ont publié un communiqué dans lequel ils
se «réjouissent de l'intérêt porté à ce marché prometteur par la
grande distribution», mais «s'interrogent sérieusement sur le respect
d'un certain nombre de règles». Règles sanitaires et respect du rite
musulman, «notamment concernant l'heure d'abattage, qui ne doit
intervenir qu'après la prière de l'Aïd (soit après 9 heures du matin).

«On trouve cette démarche prometteuse pour l'avenir mais les
conditions dans lesquelles elle est lancée nous posent problème,
précise Anouar Kbibech, président du CRCM Ile-de-France Est. D'après
les informations dont nous disposons, les moutons [seraient] abattus
en Grande-Bretagne, Pologne... Nous avons écrit aux directions de ces
différentes chaînes, mais nous n'avons pas eu de réponse ferme.»

Carte commerciale. Khalil Merroun, recteur de la grande mosquée
d'Evry (Essonne), a longuement discuté avec le directeur de
l'hypermarché Carrefour de la commune. «Pas mal de fidèles musulmans
y travaillent. Ils sont venus me voir pour me demander de vérifier
que le mouton allait bien être sacrifié selon le rite musulman.» Le
directeur du magasin l'a tranquillisé : Les moutons seront importés
de Grande-Bretagne et abattus dans les règles de l'art. «J'ai donné
quelques conseils aux gens de Carrefour, ajoute Khalil Merroun. J'ai
dit : "On égorge après 9 h 30", ils m'ont dit "d'accord" ; j'ai dit
aussi qu'il faut que la personne qui réserve chez eux donne son nom
pour que l'on puisse sacrifier l'agneau à son nom. Et, à partir du
moment où j'ai été rassuré, j'ai donné ma bénédiction.»

Si Carrefour se lance ainsi dans le commerce du mouton de l'Aïd,
c'est que le pouvoir d'achat des fidèles de l'Islam l'intéresse
évidemment. Mais cette initiative pourrait également aller dans le
sens de l'intérêt des musulmans. En contribuant à résoudre une réelle
difficulté.

Chaque année, la fête de l'Aïd provoque les piaillements de la
fondation Brigitte Bardot. En France, lors de cette fête, 150 000 à
180 000 moutons sont égorgés en quelques jours. Un chiffre qui excède
largement les capacités des abattoirs. Par défaut ou par tradition ,
certains musulmans procèdent eux-mêmes au sacrifice, au risque de se
voir infliger une contravention, l'abattage individuel étant interdit.

Les jeunes générations répugnant à manier le couteau, et
s'approvisionnant comme tout le monde dans les hypermarchés, la
grande distribution a compris qu'elle avait une bonne carte
commerciale à jouer.

FÊTE DU SACRIFICE
Un millier de moutons vendus en un jour

Le marché aux moutons, installé provisoirement dans l'abattoir mis en place
par la Région bruxelloise à l'occasion de la Fête du sacrifice, a connu
l'affluence mercredi. En un après-midi, près de 1.000 bêtes avaient déjà été
vendues, a annoncé hier le secrétaire d'État bruxellois à la Propreté
publique, Emir Kir. C'est la première fois que la Région bruxelloise met en
place un abattoir temporaire à l'occasion de cette fête. Cet abattoir
remplace deux autres endroits que la Région avait mis en place précédemment
à Molenbeek et à Schaerbeek.

Source La dernière Heure

La Dernière Heure - METRO du 09/01/2006

MARCHE AUX MOUTONS PROLONGE

Plus de 2.600 bêtes vendues en région bruxelloise

BRUXELLES le nombre de moutons vendus sur le marché temporaire installé
chaussée de Vilvorde, à l'occasion de la fête du Sacrifice, atteignait
dimanche 2.605 unités. Les organisateurs s'attendent à ce que le chiffre de
3.000 soit atteint en fin de soirée ce lundi. Selon le cabinet du secrétaire
d'État à la Propreté, Emir Kir (PS), entre 400 et 500 moutons devraient en
effet encore être achetés au cours de la journée de ce lundi (site de la
chaussée de Vilvorde accessible de 12 h à 18 h). L'exécutif des Musulmans se
montre également satisfait par rapport à ces chiffres, beaucoup moins face à
la proposition du secrétaire d'État d'étendre la fête du Sacrifice sur deux
jours à l'avenir. Le vice-président de l'Exécutif des Musulmans, Kissi
Benjelloul, met en doute la nécessité d'un étalement des journées de
sacrifice, alors même que les installations d'abattage bruxelloises mises en
place n'affichent même pas complet cette année. Pour le secrétaire d'État,
un tel étalement permettrait de, doubler la capacité d'abattage des
installations. Cette année trois lieux d'abattage ont été mis à disposition
des Musulmans, pour une capacité totale de 1.600 abattages, sans compter
celui du marché temporaire de la chaussée de Vilvorde. Au total, quelque
4.000 bêtes devraient donc être sacrifiées au sein de la Région. Ce chiffre
représente cependant un pourcentage assez faible comparé au nombre total de
moutons qui seront sacrifiés ce mardi. On estime en effet leur nombre entre
15.000 et 17.000 unités. Ce qui tend à confirmer que de nombreux abattages
s'effectuent encore à domicile.

Que dire de plus,sinon que j'ai les nerfs en boule.

J'ai vu les JT de la RTBf et les reportages relatifs à l'organisation de l'aid el kebir.
L'organisation avait pris quelques heures de retard,et certains musulmans étaient irrités dans la file.Et ils osaient dire que ca les énervaient pour leur souci du bien-etre de l'animal.
Les égorgeer sans anèsthésie,une drole de conception du bien-ètre animal.
En fin de reportage,on voit dans la file d'attente,des moutons transportés dans des brouettes.

Je suis non-croyant,je veux bien respecter les croyances religieuses des autres,mais une religion qui ordonne de tuer,c'est totalement abérrant.

A Bruxelles, la fête du Mouton a parfois tourné au cauchemar
Un Aïd à ranger au rayon boucherie

LE SITE D’ABATTAGE régional à Bruxelles installé pour l’Aïd-el-Kebir a été
le théâtre de graves dysfonctionnements.

Un carnage affreux, dénoncent des témoins. L'Aïd-el-Kebir, la fête du
Mouton, s'est transformée en cauchemar, mardi. Les sacrificateurs peu
expérimentés n'ont pu faire face aux 3.000 moutons à égorger en un jour.
L'eau manquait au début, l'électricité a déposé les armes pendant
l'après-midi, mais ce ne sont que détails face à l'horreur qui a envahi les
abattoirs. Des moutons à moitié égorgés tentant de fuir la gorge tranchée,
d'autres décédés d'une crise cardiaque, des rivières de sang... Les
policiers ont dû prêter main-forte aux sacrificateurs. Excédés, certains
fidèles en sont venus à menacer au couteau agents et organisateurs. D'autres
ont été vus en train d'égorger eux-mêmes leur mouton sur le sol, parfois
dans la boue. Il n'y a eu ni procès-verbal ni arrestation malgré les
bagarres.

La police de Bruxelles-Ixelles a envoyé, hier, un rapport aux bourgmestres
de la zone, Willy Decourty et Freddy Thielemans, et au procureur du Roi. La
décision de porter plainte pour maltraitance des animaux revient au
procureur. Gaia, l'association de défense des animaux, a décidé de déposer
plainte contre X pour maltraitance animale.
Le secrétaire d'État bruxellois à la Propreté publique, Emir Kir (PS),
dresse un bilan plus que mitigé de l'initiative régionale: «Je souhaite
faire part de mes regrets à tous les fidèles musulmans qui se sont rendus à
l'abattoir régional. Malgré tous nos efforts, les conditions étaient loin
d'être idéales.» Une canalisation d'eau a rompu vers 10 heures. Les
musulmans étaient censés aider les sacrificateurs, mais ne le savaient pas.
Enfin, le nombre de sacrificateurs et d'habilleurs était insuffisant, sans
compter que certains n'étaient pas suffisamment formés. Environ 350
personnes ont exigé d'être remboursées,

Mais Kir se veut positif sur le nombre total d'abattages. Il estime que ces
sacrifices légaux ont triplé par rapport à l'an passé, Si l'on prend en
compte les sites d'abattage communaux (Molenbeek, Anderlecht et Schaerbeek)
et le site régional, près de 3.700 moutons ont été sacrifiés. Un chiffre qui
doit encore être revu à la hausse puisque Molenbeek laissait son site ouvert
hier encore.

En 2005, seules 1.291 bêtes étaient passées par les sites officiels, sur un
total de 15.000 à 18.000 sacrifices.
Malgré cette progression de la légalité, la polémique reste vive. De
nombreux musulmans sont sortis fâchés du site régional. Pour le président de
l'Exécutif des musulmans, Cozkun Beyazgul, «il y a eu certes quelques
dysfonctionnements, mais, dans l'ensemble, il faut se réjouir de
l'amélioration de la participation par rapport à l'an passé. Je suis sûr
qu'il y a des solutions pour améliorer le site régional pour l'an prochain.
»
Au-delà de cet échec, la fête du Sacrifice pose aussi la question des
déchets. Il est probable que des bêtes ont encore été égorgées à domicile,
dans l'illégalité, et des déchets risquent fort de réapparaître. Des
containers ont été placés à Saint-Gilles, Molenbeek, Schaerbeek et l'Agence
Bruxelles-Propreté. Selon un responsable de l'agence, 12.000 têtes de
moutons abattus seraient encore «dans la nature». Hier, dix plaintes contre
des dépôts clandestins ont été déposées à Bruxelles-vi11e et les carcasses
ont été retrouvées. À Anderlecht: «Nous avions mis sur pied des planques
pendant la nuit de mardi à mercredi. Mais nous n'avons rien remarqué.
Peut-être ont-elles eu un effet dissuasif», explique Philippe Debry, échevin
de la propreté. « Des contrôleurs tournent pour repérer les dépôts et on
pourra dresser un bilan définitif dans quelques jours », dit-on à
Bruxelles-Propreté. Les gens pourraient aussi opter pour le sac-poubelle,
afin de se débarrasser des restes, mais ces détritus ne peuvent être
incinérés. «Pour les peaux et les abats, il y a une filière particulière,
avec des mesures hygiéniques et des techniques spécifiques. Des sociétés
spécialisées s'en occupent. »

FANNY BOUVRY
ÉMILIE HAQUIN

« IL FAUT ENVISAGER DES SUBSTITUTIONS »

Charles Picqué (PS), ministre-président de la Région bruxelloise, tire les
enseignements de l'échec du site d'abattage régional des moutons. Pour lui,
la question du maintien de la tradition du sacrifice est posée.

Quel enseignement tirez-vous de l'échec que constitue l'organisation d'un
site régional?
Ma position de fond est claire : il faut trouver toute forme de substitution
à l'abattage à domicile. Il ne faut pas transiger là-dessus et rester
intransigeant.
Une alternative serait une très bonne organisation de sites d'abattage
publics. Il apparaît toutefois que l'on devrait consacrer des moyens
d'importance afin de garantir un abattage dans de bonnes conditions tant
pour les ménages que pour les animaux ou pour l'hygiène publique.
S'il apparaît que cela est à ce point difficile à mettre en œuvre, sauf à
investir des moyens tels que l'on devrait financer d'autres rites religieux
- parce que c'est de cela dont il s'agit! -, il faut résolument mettre le
cap sur une autre culture du rituel du sacrifice qui ne passe pas par
l'égorgement d'un mouton. Point à la ligne.

Cette année-ci, l'échec est palpable. Va-t-on réessayer l'année prochaine?
De cela, nous devons encore en discuter. Nous devons voir l'ensemble des
rapports qu'Emir Kir va nous faire. Je suis attentif au fait qu'il me dise
qu'il y a eu pas mal de mauvaise volonté de la part de certains. Il me
rapporte que certains éléments de logistique ne fonctionnaient plus, que des
signalétiques ont été enlevées, que des rumeurs couraient....
Il y a eu des problèmes d'organisation dont le secrétaire d'Etat a fait
l'aveu. Mais il faut analyser l'ensemble des données.
Plus fondamentalement, je crois cependant que cela pose le problème de
l'adaptation aux grandes villes de rituels physiques de ce type-là. Cette
question, à mes yeux, elle est posée.
Nous devons avoir un dialogue constructif avec la communauté musulmane, sans
faire preuve d'intolérance. Mais je pense vraiment que nous devons
encourager des substitutions à la tradition du sacrifice. Et le respect des
animaux est une donnée dont nous devons tenir compte.

Propos recueillis par OLIVIER MOUTON

Commentaire : MICHEL DE MEULENAERE

LE CUISANT FIASCO DE L'AÏD 2006

« A moins d'un bricolage de dernière minute, le mépris de la loi,
l'impréparation et les messages ambigus risquent d'avoir des conséquences
graves.» C'est ce que nous écrivions ici, samedi dernier, à quelques jours
de l'Aïd-el-Kebir. Mais ce que nous craignions alors est sans mesure avec ce
que l'on découvre aujourd'hui.
Les sacrifices de moutons dans l'abattoir provisoire mis en place par la
Région bruxelloise ont tourné au chaos. Beaucoup de fidèles musulmans venus
faire abattre leur mouton ont été confrontés à une attente interminable.
Certains sacrifices ont tourné à la boucherie, des moutons ont été égorgés à
même le sol, d'autres ont été vus, galopant la gorge ouverte. Et, au
lendemain de la « fête », les lieux d'abattage étaient dans un état de
propreté lamentable. Le secrétaire d'Etat à la Propreté publique, Emir Kir,
a lui-même regretté des « dysfonctionnements importants ». C'est un peu
court. L'Aïd était un événement totalement prévisible. Les problèmes
culturels, religieux, logistiques qu'il posait pouvaient parfaitement être
anticipés. Les réticences de certains, dans la communauté musulmane, à
intégrer un circuit officiel étaient connues. Il y a eu, au moins, une
erreur grave d'appréciation. On peut craindre que ce cuisant échec aura
convaincu de nombreux musulmans que la filière clandestine est la seule
valable, malgré son caractère illégal. D'un autre côté, l'image lamentable
de l'Aïd 2006 - dont certains aspects, comme les dépôts clandestins de
carcasses, ne sont pas encore bien évalués - apporte des arguments à ceux
qui contestent l'utilisation d'argent public pour organiser cet événement
religieux. Sans parler de ceux qui veulent tout simplement interdire les
abattages. La date du prochain Aïd est déjà connue: 31 décembre. Un second
ratage est interdit. Au travail, Monsieur Kir!

Une membre québecoise de mon forum nous a signalé qu'un nouvel abattoir avait été ouvert près de chez elle... Et que celui-ci était... kasher.

Quant aux "sites d'abattages" prévus par le gouvernement, ils ne servent qu'à faire taire les protecteurs d'animaux (entre autres Gaïa) en assurant que sur ces sites, il y a un "étourdissement préalable". Ben on voit le merdier que ça fait (et en plus, pas d'étourdissement!)!!
Comme ça, les bouffeurs de moutons égorgés trancheront des gorges dans leur baignoire la prochaine fois!!
RAS LE BOL DES RELIGIONS BARBARES!!!

Arkana a écrit:

RAS LE BOL DES RELIGIONS BARBARES!!!

Ne pas tout mélanger… la pratique de l'Islam n'empêche pas le végétarisme…

Oui bien sûr (je connais une musulmane VG), mais ils sont TRES rares...