Moins d’Infarctus du myocarde au nord qu’au sud

Moins d’Infarctus du myocarde au nord qu’au sud

Les résultats d’études publiées mardi dernier par le BEH soulignent la prédominance des infarctus du myocarde dans le nord de la France par rapport aux régions méridionales. Les crises cardiaques concernent près de 120 000 Français chaque année, mais une baisse significative des taux de mortalité est constatée entre 1997 et 2002, chez les hommes, tant à Lille qu’à Toulouse, alors qu’ils restent stables pour les femmes. Selon un éditorial de Pierre Ducimetière (Inserm), les résultats de cette enquête « mettent en évidence les progrès réalisés récemment dans la prise en charge des malades en France, mais soulignent l’impérieuse nécessité de poursuivre, et même d’accélérer, les efforts de prévention primaire. » Le chercheur rappelle que l’étude Monica, lancée au début des années 80 jusqu'au milieu des années 90, avait révélé des disparités régionales dans les habitudes de vie, ainsi que des « comportements de prévention cardiovasculaire et générale plus adaptés » chez les habitants de Haute-Garonne.

France Soir, Courrier Picard, La Dépêche du Midi, L’Alsace, La Nouvelle République, 01/03

Coucou, Léa !

Dis, moi, dans cet article, je comprends le contraire : il y a plus d'infarctus au nord qu'au sud. Non ?

Et cela me semble logique et lié aux habitudes alimentaires et traditions culinaires :

- au nord, élevage de bovins, à cause de l'abondance de plaines et de prairies d'herbe "grasse" donc, consommation importante de viande bovine, de fromages au lait de vache, beurre, crême fraîche, le tout riche en mauvais cholestérol qui favorise les maladies cardiovasculaires.
Et peut-être également, moins de variétés de fruits et légumes riches en vitamine C ? Mais, là, je ne suis pas sûre de ce que j'avance... J'ai l'impression qu'au nord, on consomme davantage de féculents (pommes de terre...) et moins de légumes verts et de fruits frais que dans le sud... (à vérifier...)

- au sud, élevage de chèvres et de mouton, plus adaptés aux terrains accidentés et à l'herbe "sèche" et rare, donc consommation de fromages de chèvres et de brebis, reconnus meilleurs pour la santé que les fromages au lait de vache.
Consommation de graisses de volailles (graisse d'oie, de canard) et surtout d'huile d'olive qui sont riches en acides gras essentiels qui protègent l'organisme des maladies cardiovasculaires (par contre, l'huile d'olive favoriserait certaines pathologies rénale, je crois).
Et, je pense, une consommation plus importante de fruits et de légumes riches en vitamine C (à vérifier), cultivés en abondance grâce au climat favorable.

Bien sûr, maintenant, les denrées circulent, on consomme de tout, partout. Mais les traditions culinaires ancestrales continuent, je pense, à influencer globalement la façon de s'alimenter des uns et des autres.

Je ne peux malheureusement pas te citer de sources. Ce sont des choses que j'ai apprises tout au long de mes études, mes lectures (par exemple, les revues "Que choisir", mais aussi des livres sur ces sujets, dont j'ai oublié les coordonnées)...

Je pense qu'effectivement, une bonne santé cardio-vasculaire passe par une alimentation équilibrée. Mais à mon sens, la prévention, c'est auprès des enfants, le plus tôt possible, qu'il faut la faire.
Quand les mauvaises habitudes sont prises, chez les adultes, la rééducation est difficile, vécue comme un "régime", une frustration... et de plus, c'est souvent trop tard...