Parkinson en Franche-Comté : l’incidence des phytosanitaires
La Franche-Comté compterait 4 000 cas de malades de Parkinson, sur une estimation de 200 000 cas pour la France. L’Inserm avait enquêté sur l’incidence des pesticides et conclu que, « lorsqu'un individu, ayant une typologie génétique particulière, est en contact avec des produits phytosanitaires nocifs, les risques pour cette personne de développer la maladie de Parkinson sont plus importants ». Anny Augé, une professionnelle de la santé, signale que, parmi les Français malades de Parkinson, 10 à 15 % ont moins de cinquante ans. Cette pathologie n’est donc pas uniquement la résultante du vieillissement.
Le Pays de Franche-Comté, 12/04
Maladie de Parkinson : les neuroprotecteurs
Le neurologue Michael Schupbach signale que, dans son cabinet, il rencontre « autant de maladies de Parkinson qu’il y a de malades », une disparité qui relativise l’universalité des nouvelles thérapies. Michael Schupbach voit surtout luire un espoir du côté des neuroprotecteurs, qui entravent la progression de la maladie avec « un gain de temps de 20 % sur l’évolution ». Il mentionne également les nouveaux agonistes dopaminergiques, les nouveaux modes d’administration (le timbre transdermique par exemple), et les greffes de cellules souches. Une condition toutefois : elles doivent être « au moins aussi efficaces que les médicaments ».
Impact Médecine, 13/04