brebis et chèvres

On parle beaucoup de la maltraitance de la vache laitière mais qu'en est t'il des brebis et des chèvres car on les exploite malheureusement de plus en plus , la dernière fois en faisant mais course j'ai eu la mauvaise surprise :étonné1: de voir dans les rayons des yaourts au lait de chèvre et de brebis, je m'inquiète pour elles, vont 'elles subir le même sort que nos amis les vaches ?

Oui tu as raison c'est inquétant..

Pour ma part, ce n'est pas nouveau les yaourts au lait de brebis, mais c'est vrai que c'est encore peu répandu et plutôt dans les boutiques bios, etc...
Les pauvres bêtes ont le même sort que les vaches. Quant aux chevreaux, je ne préfère pas y songer...

Il est en effet clair que la chèvre et la brebis subissent le même sort que la vache, puisque aucune femelle ne peut donner de lait sans avoir infanter.

En ce qui concerne les vaches, on enlève le veau à sa mère à peine quelques jours après sa naissance, et parfois immédiatement. Souvent la vache pleure et cherche son veau pendant des jours (idem pour le veau) . Mais après qu'on lui ai pris son petit, elle va devoir donner encore.

Si la vache fournit continuellement du lait, c'est parce qu'elle est soumise à une grossesse chaque année. Le plus souvent par insémination artificielle.

Le veau finit bien sûr à l'abattoir, dans un maximum de stress et d'angoisse (et les carnivores mangent cela, qui s'est transformé en toxines dans le sang, donc en poison).

Je me demande par contre ce qu'il advient de tous les chevreaux.

Et toute cette souffrance pour un lait absolument pas neutre : "on ne doit pas perdre de vue que le lait est un aliment vivant, un sang nourricier qui, sitôt sorti de la mamelle, meurt et se décompose avec une rapidité qui ne trouve d'équivalent que dans le poison" (d'après un chercheur). :oops1:

L'identification des chevreaux à l'abattoir est obligatoire

Depuis le début de l'année, presque tous les abattoirs exigent une identification réglementaire des ovins et caprins. Des chevreaux sans boucles officielles ont été récemment bloqué à l'abattoir de Grenoble. D'après un arrêté datant de 1997, tout ovin et caprin présenté à l'abattoir doit être identifié conformément à la réglementation, c'est-à-dire porter une marque auriculaire définitive, ou des tip-tags officiels si l'animal est âgé de moins de 6 mois. Dans les deux cas, cette boucle doit comporter le numéro de cheptel de provenance et un numéro d'ordre interne à l'exploitation.

Ces mesures n'avaient pas été appliquées à la lettre jusqu'au mois de janvier 2003, date à laquelle des tests tremblantes ont été mis en place sur les ovins et caprins. Depuis le début de l'année, presque tous les abattoirs appliquent cette réglementation. Le GDS rappelle que le délai de commande de telles boucles, fabriquées individuellement, est de trois semaines. " Les boucles jaunes (ou autres couleurs ) n'ont aucune valeur de même que le tatouage ou autres signes utiles à la gestion interne du troupeau. Des marques officielles doivent être utilisées ", insiste le GDS de l'Isère.

C.P.

L'abattoir - La viande de chevreau

Le marché de la viande de chevreau est un marché unique en pleine expansion. La viande des chevreaux nourris avec du lait en poudre est blanche, jeune, exceptionnellement tendre et d'une saveur douce. Ce produit est pauvre en graisses et contient beaucoup de protéines et d'eau. Ce produit satisfait ainsi parfaitement aux tendances actuelles des consommateurs.

L'approche intégrale, professionnelle et la collaboration optimale de tous les maillons de la chaîne de production garantissent un produit parfait et sur d'une qualité de viande excellente. Le Groupe PALI gère la production sévèrement contrôlée dans le cadre de structures fixes de chaînes solides et courtes.

Le Groupe Pali dispose d'un grand nombre de créneaux commerciaux aux Pays-Bas et à l'étranger permettant d'écouler la viande de chevreau. Il peut livrer également directement à des supermarchés et des magasins aussi bien aux Pays-Bas qu'à l'étranger.


Voir aussi le parcours des caprins: http://www.pmaf.org/labels/fiche_caprins.pdf

Tu me l'apprends Arnelae, je ne savais pas qu'on trouvait aussi du chevreau dans les boucheries (faut dire que je n'y ai pas mis les pieds depuis plusieurs années, donc je suis larguée et c'est tant mieux).

Quel dégoût, les humains mangent vraiment tout.

Pauvre chevreau, pauvre veau, pauvre agneau, pauvre porcinet, ils doivent avoir tellement peur, loin de leurs mères, dans le stress, dans la bousculade et dans l'odeur du sang (eux qui sont herbivores) et de la mort.