Un texte de loi est proposé pour enfin reconnaître les animaux domestiques comme des êtres vivants, donc à protéger de certaines violences. Jusqu’ici, ils n’étaient, selon la loi, que des objets, biens meubles. Certes des associations et une partie de la population avaient déjà intégré ce concept de respect envers eux.
Mais…. les animaux sauvages ne sont toujours pas protégés des violences, malgré une demande dans la Déclaration des Droits de l’Animal Pourquoi cette partialité ? Les animaux domestiques sont pris en compte dans le code rural tandis que les animaux sauvages le sont dans celui de l’environnement.
La France permet, en toute impunité, aux chasseurs à courre de brutaliser, de torturer les cerfs poussés jusqu’à épuisement ; ils sont achevés à coups de dague, mais dans une grande violence. Certains sont mis à mort dans des étangs, assommés, noyés par plusieurs hommes s’acharnant sur eux.
Dans certaines régions, les chasses à courre, plus rares, sont des fêtes : musique, messe et l’animal n’est pas achevé ce qui n’est généralement pas plus heureux pour lui. Le sanglier, le chevreuil, le renard mourra d’essoufflement le lendemain ou parce qu’il est en partie déchiqueté par les chiens.
N’oublions pas le piégeage, l’enfumage, le déterrage…. C’est permis ! Des hommes avides de violence peuvent encore s’en donner à cœur joie dans ce pays !
Nous luttons pour l’abolition de la chasse à courre dans un premier temps, puis pour l’abolition de toutes les pratiques cynégétiques.
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