Mes enfants refusent la viande!!!!!!!

Alors je devrais être super contente,mes enfants(les 2 grands,le petit est vg)refusent de manger leur viande ,même le poisson.Ma fille se fâche avec son papa parce qu'il mange du cochon et que le cochon a pleuré quand on l'a transformé en jambon.
Je précise que je ne fais aucun matraquage,je ne leut fait aucun reproche quand ils mangent de la viande mais je ne leur ments pas.Quand ils demandent comment on fait le jambon,je leur dis la vérité .
Le pb,c'est que mon mari n'est pas d'accord,il veut qu'ils en mangent encore de temps en temps,aors il triche,leur donne des cordons bleus,des panés mais ça ne mrche plus.Ma fille a capté le poulet sur le paquet et m'a demandé s'il y avait du poulet dedans,j'ai dit oui et elle refusait de le manger,sn frère,du coup, a fait pareil.Mon mari m'en veut,je n'aurait rien dû dire .
Bref,c'est le drame à la maison,il m'en veut et cherche un moyen de leur en faire manger sans qu'ils le sachent,il me demande de ne rien dire si ma fille pose des questions.Ma fille est très futée et elle a un caractère très fort,elle sait ce qu'elle veut,son frère ,lui, suit sa soeur.
Bref,je ne veux pas mentir à mes enfants et je ne sais plus trop quoi faire.
Merci de vos conseils.
Désolé,je dois filer,je reviendrais finir le message.
MissTiti.

Ton mari y va fort là !!
Toi tu respecte son omnivorisme, tu le laisse donner au enfants, et lui te demande de mentir ??
On marche sur les mains là !

Déjà mentir a un enfant c'est grave, c'est tromper sa confiance, ensuite ton mari a qu'a se débrouiller tout seul si il veut aller contre la volonté de ses enfants...

Il n'y a pas longtemps on parlait de gueuler un petit coup histoire de se faire respecter... je crois que ca serai une option devant la mauvaise foi de Mr.

C'est vrai que ce n'est pas une situation facile.
Tu as laissé le choix à tes enfants de manger de la viande, alors que tu étais déjà végétarienne. Ils ont grandi et s'ils n'en veulent plus, ton mari devrait respecter leur choix. Surtout que c'est un choix qui vient d'eux, et que tu ne les a pas poussés.
Quand à leur mentir, je trouve ça vraiment nul. Ils risquent d'être très fâchés après leur papa en qui ils ont pleinement confiance!
Et au milieu de tout ça, il y a toi. Bon courage.
J'espère que ton mari se fera à la nouvelle situation, il a peut être juste besoin d'encore un peu de temps pour accepter le changement. Et oui, c'est le seul omnivore de la famille maintenant, il ne montre plus l'exemple de ce côté là...

Je pense qu'il ne faut pas mentir à tes enfants s'ils te posent des questions. Ca, ton mari devrait en être conscient car c'est effectivement grave de tromper la confiance des enfants.

Le souci vient de ton époux qui croit que si tes enfants sont Vgs, ça va poser des pbs sur leur croissance, leur santé, etc...

Tu as du déjà tenter de le rassurer à ce sujet, continue qd l'ocacsion se présente.

Mais à ta place j'essaierais de dédramatiser en lui disant que les enfants, ça change bcp d'idées, comme de copains de classe ou de dessins animés préférés... bref, essaie de le rassurer sur le fait que c'est surement une passade et qu'ils auront tjs la possibilité de remanger viande et poisson, mais que l'important aujourd'hui c'est qu'on leur dise la vérité et qu'ils se portent bien physiquement et mentalement (cf. les mensonges qui sont néfastes). Ensuite, si ton mari accepte même avec réticence que le plus jeune soit vg, je ne vois pas vraiment où est le pb. A moins qu'il craigne de se retrouver le seul omni à table et qu'on le force ensuite à manger vg, ou que tu ne cuisines plus pour lui, etc...

Essaie de le rassurer, souris et rigole gentiment pour lui montrer qu'il n'y a pas mort d'homme et que tes enfants veulent être Vgs aujourd'hui mais que demain sera un autre jour, et s'ils continuent à être vg demain, eh bien du moment que ça ne leur nuit pas, y'a pas de souci. Ton petit se porte bien? alors pourquoi en serait-il autrement des 2 plus grands?

J'imagine que l'ambiance n'est pas au beau fixe, alors réconforte ton conjoint sur le fait que tout va bien, que personne n'est malade et qe vous formez une belle grande famille qui doit rester unie et joyeuse pour le bien de tous.

Et toi, dis toi que l'orage va passer... Gros bisous

oui, je suis d'accord avec tout le monde, il faut respecter la décision de tes enfants, avec le père de ma fille, on s'est dit qu'elle sera omnivore, qu'on ne lui mentira pas si elle pose des questions, et si elle veut arrêter de manger des animaux, elle arrêtera, sinon, elle continuera.

je pense que ton mari n'accepte pas ton végétarisme et a l'impression que tu as gagné tes enfants "à ta cause", du coup il se retrouve isolé...

bon courage miss titi

Pipoune,c'est excatement ça!Or c'est faux,je n'ai fait que répondre aux questions de ma fille(très curieuse!)
Mes enfants sont jeunes,ma fille n'aura que 5 ans en mars mais elle est très futée et très curieuse.Son frère en a 3 et je sais qu'il suit plus sa soeur qu'il ne décide vraiment.Pour lui,ils sont trop jeunes pour avoir conscience de ce qu'il mange,c'est moi qui les influence.
Forcément je les influence en ne mangeant pas de viande mais je cherche pas à leur interdire la viande.
Le petit dernier(20 mois) est pour l'instant vg mais pour mon mari,il était évident qu'il de viendrait omni,c'étairt juste une diversification plus lente vu qu'il est toujours allaité.
Je lui a aussi dit que les enbfants changeaient très vite et que si dans qqs jours il réclament de la viande,il pourra leur en donner.
Autrement,il ne me demande pas de mentir à la petite mais de ne pas lui répondre,ce qui semble différent pour lui.
A midi,de nouveau le jambon est resté dans l'assiette,ils ont mangé,les pâtes,les haricots,la compote et le flan au soja.
Bref,c'est compliqué ,plus que ce que je pensais.

En meme temps lui aussi les influence a devenir omni de son coté.
Si tu réponds pas tu fait quoi ? Comme si tu entendais pas ?

Tu es obligée de répondre, je vois pas ce que tu peux faire d'autre ! Ce qui est sur c'est qu'on influence de façon inconsciente ou non, nos enfants.
Chez nous, ce sont eux qui décident. Sauf évidement tout petit, jusqu'à 3-4 ans, ils ne posent pas trop de questions.
A mon grand étonnement, ma fille alors agée de 4 ans, a vu des poulets dans une rotissoire et m'a demandé ce que c'était, je lui ai expliqué, sa réaction a été de me dire : j'en veux, je veux gouter. J'ai failli tomber par terre !!
Je lui ai répondu que chez XX, une copine qui me les prends un midi par semaine, elle pourrait lui demander de lui cuisiner, ce qui a été fait, à mon grand désespoir, mais je n'ai jamais cherché à l'influencer, enfin je lui ai quand même dit que c'était des animaux morts mais sans aller trop loin et sans essayer de la faire culpabiliser; bref, le soir je lui demande, elle me répond : beurk ça sentait mauvais je n'en ai pas mangé.
Ouf je me suis dit, j'étais ravie.
Elle m'a refait le coup en me demandant de manger du cochon, je lui ai dit OK, j'avais un ami à la maison qui lui a fait gouter du jambon, elle n'a pas trop aimé non plus.
Ce n'est pas facile, mais je reste ouverte à leur demande et ils feront leur choix eux-mêmes.
Dans ton cas c'est plutot ton mari qu'il faut essayer de raisonner, tu lui fais le coup du pédiatre qui te soutient (enfin j'espère pour toi) et que tu peux faire des analyses au cas où, à tes enfants ?
Moi, mon pédiatre, me dit juste : du moment qu'ils grossissent et grandissent, pas de soucis.
J'imagine que tu dois stresser maintenant au moment des repas ?

je vous admire de laisser un tel choix à vos enfants. je n'en ai pas personnellement, mais si un jour j'en ai, je pense que je chercherai trop à les influencer.

Heureusement que nos enfants ont leur propre personnalité, et qu'ils aient leurs envies propres, je sais que je ne serais pas tjs d'accord avec leurs choix, quant à leurs copains, quant à leur choix de scolarité, choix de métier, choix vestimentaire, choix musical (en ce moment à fond tektonik à 10 et 4 ans à la maison, j'en ai ras les oreilles mais plein les yeux, je me régale) c'est leur vie, je suis juste là pour les guider au mieux et quoiqu'ils fassent je les aimerais toujours même avec de grosses bêtises !!
Essayer de ne pas leur faire faire ce que moi j'ai envie, ne rien imposer, enfin il y a quand même les règles de la maison.
Pour la nourriture, tout a été dit à la maison, expliqué ce qu'il y avait dans les assiettes, chez nous les animaux ça se respecte jusqu'à la petite fourmi qui passe dans la cuisine.

Nadia,le pédiatre est très recommandation officielle donc viande blanche à 8 mois,poisson à 10 ,oeufs à 12.Je n'aurais jamais son soutien là-dessus.
Je veux juste que mes enfants sachent que le jambon ne vient pas de la barquette mais d'un cochon,pareil pour le poisson,le lait...
Mon mari et moi avons discuté ,il veut bien qu'on les laisse décidé mais qu'aucune porte ne soit fermé,s'ils redemandent de la viande,on leur en donne.
Finalement on est d'accord,il a surtout eu peur que j'en profite pour leur imposer le végétarisme.

un article de psychologie mag sur les couples mixtes. Je te le colle ici, car je trouve qu'il donne des pistes de réflexions intéressantes sur les couples vg- non vg.

Grandir entre 2 religions

La religion n’est pas seulement une expérience intime. Elle relie l’individu à un groupe, fonde son identité. Qui est-on lorsque l’on naît de père juif et de mère musulmane, de mère catholique et de père hindouiste ? Quelle croyance adopter ? Réflexions sur un métissage parfois explosif.

nila s’amuse à faire deviner ses origines. On la croit souvent éthiopienne, du fait de sa silhouette longiligne et de ses traits fins. Mais son père est moitié breton, moitié antillais, et sa mère originaire d’Inde du Sud. De lui, elle a reçu une éducation catholique mâtinée d’animisme, d’elle une initiation au panthéon des divinités hindouistes. « J’ai longtemps cru pouvoir faire coexister toutes ces traditions en moi, dit-elle. Mais grandir entre plusieurs religions, c’est un peu comme être assis entre deux chaises. »

Une bombe à retardement
S’il constitue pour beaucoup une richesse, le métissage religieux n’en est pas moins « une bombe à retardement, estime la psychologue Catherine Grandsard, auteure de Juifs d’un côté (“à lire” plus bas), elle-même née d’une mère juive américaine et d’un père catholique français. On grandit en pensant que ce double bagage ne pose aucun problème et, subitement, ça explose, souvent à l’occasion d’un mariage, d’une naissance, d’un décès… Tout est remis en cause ».

Hélène, dont elle raconte l’histoire dans son livre, grandit entre une mère juive et un père protestant : « De leur vivant, ses parents étaient très fusionnels. Son père meurt d’abord et il est enterré dans un cimetière chrétien. Quand sa mère disparaît à son tour, elle est inhumée dans le cimetière juif de la ville. Se pose alors la question à laquelle Hélène n’avait jamais pensé auparavant, et qui va bouleverser sa vie : “Et moi, où vais-je être enterrée ?” »

Impossible conversion
Catherine Grandsard travaille au Centre Georges-Devereux, un lieu de recherche et de soins situé en plein cœur de l’université de Saint-Denis, en banlieue parisienne. Ouvert en 1993 par Tobie Nathan, célèbre fondateur de l’ethnopsychiatrie clinique, il accueille des familles de migrants dont les difficultés ont trait au fait de vivre entre deux mondes, deux cultures ou deux religions. « Le terme de “religion” correspond au modèle chrétien, rectifie la psychologue. Il laisse penser que l’on a le droit d’adhérer ou pas à un dogme, dans une démarche personnelle. Or, pour beaucoup, il n’y a pas de conversion possible. On naît avec une affiliation à un Dieu ou à plusieurs divinités. Il arrive aussi, en Inde par exemple, qu’un humain accède de son vivant au statut de divinité. »

Pour ceux qui naissent entre deux systèmes de croyance, la situation est épineuse. « Bien souvent, indique Catherine Grandsard, le choix n’appartient ni à l’enfant ni même à ses parents, mais au groupe. » Récemment, elle a reçu le fils d’un couple franco-africain bien en peine de s’inscrire dans une identité stable : « Le père est un Bakongo du Zaïre. Selon son ethnie matrilinéaire, l’enfant est placé sous l’autorité de l’oncle maternel. Or, l’oncle est alsacien. Pour sortir de l’impasse, l’adolescent s’accuse alors d’être un sorcier, un personnage sacré, reprenant ainsi une croyance bakongo relative aux enfants nés hors du groupe. La famille n’y comprend plus rien. »

Une affaire de goût ?
Dans les monothéismes, il n’est pas vraiment question de choix non plus. Si l’on devient chrétien par le baptême, on est en revanche juif de naissance, à condition que la mère soit juive, et musulman, si l’on naît de père musulman. « Si c’est l’inverse, si la mère est musulmane et le père juif, techniquement, on n’est rien du tout, explique Isabelle Lévy, consultante en rites et religions et auteure de Vivre en couple mixte.

Lorsque les enfants commencent à interroger leurs identités respectives à l’école, ce “Tu n’es rien” peut être terrible. Car cette donnée-là est partie intégrante de l’identité de l’enfant, même s’il la réfute plus tard. » C’est pourquoi il est préférable, estime la spécialiste, de ne pas laisser la question dans le flou, en considérant que l’enfant pourra choisir plus tard, comme si la religion n’était qu’une affaire de goûts et de couleurs. « C’est lui demander de faire des choix que les parents n’ont pas su faire. C’est aussi, quelque part, lui demander de choisir entre son père et sa mère. Dire à un métis : “Fais comme tu veux, la réponse est en toi” est d’une violence inouïe, ajoute Catherine Grandsard. Parce que son problème est au contraire extérieur à lui, il le précède. Lui faire croire qu’il est question d’autodétermination est un leurre. »

Troisième voie
Didier, 55 ans, a grandi entre un père catholique et une mère luthérienne. « Comme ils ne voulaient pas recommencer la Saint-Barthélemy, ils ne nous ont pas baptisés et ne nous ont donné aucune éducation religieuse, raconte-t-il. Le décès de ma mère a été un traumatisme : nous n’étions pas préparés à trouver un réconfort dans la religion. Et, dès lors, comment croire en un Dieu juste et bon, s’il prive des enfants de leur mère ? » Ecartés de l’une et l’autre tradition, ou baignés à parts égales dans les deux, nombre d’enfants de couples mixtes finissent par devenir athées. Cette évolution, la plus fréquente sans doute, est accentuée par le fait que « leurs parents, pour s’unir malgré leurs croyances différentes, sont souvent eux-mêmes un peu détachés de la religion dans laquelle ils ont été élevés », indique Isabelle Lévy.

D’autres, comme Myriam, 43 ans, convertie au protestantisme mais née de mère juive russe et de père musulman marocain, choisissent une troisième voie. Mais dans ce « ni l’un ni l’autre », il est rare qu’ils s’y retrouvent. Sans vouloir dessiner une quelconque pathologie du métissage religieux, Catherine Grandsard a néanmoins repéré des difficultés qui reviennent souvent : « Le sentiment d’être étranger à ses propres parents ; le sentiment d’être seul au monde, unique en son genre, sans pouvoir se rattacher à un groupe d’appartenance ; la sensation de trahir les siens ou d’être amputé d’une partie de soi s’il faut choisir une voie ; et, fréquemment, une difficulté à faire des choix, à s’engager et à renoncer. »

Un monde où s’inscrire
« Le métissage religieux n’est pas un problème individuel, affirme Catherine Grandsard. C’est un problème de confrontation de systèmes de pensée, avec leurs règles, leurs divinités et leurs objets rituels. Or, l’individu ne peut pas maintenir indéfiniment un équilibre entre deux mondes. Tôt ou tard, il est sommé de choisir. »

Anna Kaplan et Hamid Salmi confirment. En cothérapie, ils forment un couple mixte. Elle, ashkénaze, est psychanalyste et psychothérapeute familial et de couple. Lui est d’origine algérienne, psychothérapeute et chercheur en ethnopsychiatrie. Il a quitté sa Kabylie natale pour Oran, puis la France, où il exerce comme ethnopsychiatre. Cette singularité leur permet d’être « en résonance avec les patients, à propos de problématiques comme l’exil ou le métissage », explique Anna Kaplan.

Hamid Salmi revient sur la nécessité de choisir : « C’est une question d’identité. Le sujet ne peut se construire que s’il est fermement inscrit dans une lignée. Lorsque ses parents parlent des langues différentes, on ne prétend pas que l’enfant choisira sa langue maternelle plus tard. On sait, de fait, qu’une langue prend le dessus sur l’autre. Ce choix initial – et le plus souvent inconscient – d’une lignée, avec sa langue, sa religion, ses traditions, lui permet ensuite d’absorber sa deuxième culture sans conflit. »

Démêler les racines
« C’est souvent l’apparition d’un symptôme, qui signale la nécessité du choix, indique Anna Kaplan. Certains troubles sont très explicites, comme cette inflammation du prépuce chez un jeune garçon, de lignée maternelle catholique et de lignée paternelle juive, qui impose une circoncision médicale. Et lui permet du même coup d’inscrire dans son corps un choix qu’il ne s’autorisait pas. » Dans d’autres cas, il peut s’agir d’une dépression ou d’une problématique d’échec.

La crise identitaire gagne à être explorée en thérapie. « Ce qui pose problème, pour les enfants issus de couples mixtes, ce n’est pas le tronc mais les racines, explique Hamid Salmi. Autrement dit, ce n’est pas ce sur quoi les parents se sont entendus – élever l’enfant dans la tradition du père, par exemple, ou dans l’athéisme le plus absolu –, mais ce qui continue de les opposer. »

Pour soulager la souffrance de l’enfant, les thérapeutes proposent de revenir sur ce qu’en thérapie familiale on appelle la « corbeille de mariage ». Anna Kaplan explique : « Lorsqu’un couple décide de s’unir et de fonder une famille, chacun exprime ses besoins et ce qu’il souhaite transmettre. Les futurs parents prennent des engagements, font des compromis. Souvent, le nœud du problème réside non dans les attentes explicites mais dans l’implicite : ce que l’on n’a pas formulé à l’autre ni parfois à soi-même, et dont on ne peut pas démordre. »

Rites et rituels
Hamid Salmi raconte une autre histoire : « La femme est bretonne, l’homme est fils de harki. Il avait porté un tatouage qui disait : “Ni Dieu ni maître” et qu’il avait effacé lui-même. Le couple a un enfant. Un garçon. Arrivé à l’adolescence, le fils demande à son père s’il peut se faire tatouer à son tour. En thérapie, l’acte s’est révélé être pour lui un équivalent de circoncision, qui le sortait de son malaise identitaire. » Il n’est pas rare qu’un parcours thérapeutique s’achève ainsi, sur la célébration d’un rituel, circoncision, baptême, bar-mitsva, ou toute autre cérémonie inscrite dans la culture de l’individu et de sa famille. En perte de vitesse, les rituels ne doivent pas être sous-estimés. Car ils sont, expliquent les thérapeutes, « ce qui soutient le groupe, transmet du sens. Et permet la métamorphose du sujet ».

merci Budy, c'est intéressant. Surtout comment le corps vient signifier quelque chose de la question du choix.

Miss Titi je ne comprends pas comment tu peux mentir à tes enfants, surtout sur quelque chose qui te tient à coeur. Vous formez un couple avec ton mari or on dirait plutôt deux clans qui s'affrontent à voir comment il réagit! Tu n'es pas son ennemie!! Il n'a pas confiance en toi? Et toi tu n'as pas confiance en toi pour essayer de leurrer tes enfants pour qu'ils aient leur "dose" de viande??

Je ne pourrais pas construire à long terme avec un omni je m'en rends compte maintenant! Je suis bien contente que Seb ait fait le choix du végétalisme avant ma grossesse! Comme je l'ai expliqué à d'autres mamans qui me demandaient si Ohian voulait goûter à la viande vers 6-7 ans (donc en âge de comprendre) ce que je dirais? Eh bien j'ai dit "et s'il veut une clope à 6 ou 7 ans?" Voilà pour moi c'est du même ordre! A 13 ans je ne pourrai pas le fliquer et s'il veut donc fumer en cachette ou manger de la viande en cachette (genre aller au mc do avec ses copains... ) ce sera dur pour moi, je le lui dirai mais c'est quelque chose que je n'accepterai pas à la maison.

Bon courage Miss Titi, parcours le net, tes enfants iront bien même sans viande!! Fais toi confiance!

MisTiti, je pense que le problème de fond vient du fait que ton mari craint que les enfants aient des carences.
Il sera totalement rassuré lorsqu'il aura compris que l'absence de viande et de poisson dans l'alimentation n'en entraîne pas, et qu'au contraire les végétariens vivent mieux et plus longtemps que les mangeursde viande.

Il suffirait peut-être de lui communiquer des infos fiables et sérieuses, surtout que vous avez l'air d'avoir retrouvé un terrain d'entente, donc la communication est rétablie : c'est le moment.
Ainsi le problème ne se poserait sans doute plus.

Je suis d'accord avec Alexandra, il a besoin d'être rassuré.

Tant mieux, Misstiti, vous vous êtes mis d'accord, c'est le principal. Soyez en harmonie avec vous-mêmes, et laissez les enfants choisir, bravo !!

Alga a écrit:

Miss Titi je ne comprends pas comment tu peux mentir à tes enfants, surtout sur quelque chose qui te tient à coeur. Vous formez un couple avec ton mari or on dirait plutôt deux clans qui s'affrontent à voir comment il réagit! Tu n'es pas son ennemie!! Il n'a pas confiance en toi? Et toi tu n'as pas confiance en toi pour essayer de leurrer tes enfants pour qu'ils aient leur "dose" de viande??

!

Non,justement je ne leur mens pas,je leur dis la vérité.
Maintenant,on est adultes,on évite de se prendre la tête devant les enfants,on ne se dispute pas à table,quand la viande reste dans leur assiette,mon mari ne dit rien.On discute plutard,le soir quand ils sont couchés.
Le gros pb vient aussi de ma belle-mère.Pour elle,la base du repas ,c'est la viande,on peut tout supprimer sauf la viande .Elle a gardé un petit vg à qui elle donnait du jambon en cachette ,quand elle m'a dit ça,j'ai failli faire une syncope et juste après elle dit à mon mari,"je sais que toi tu ne la laissera pas faire et que tu veilleras à ce que les petits aient de la viande "Lui aussi est sous pression.Elle lui fait miroter le complot végé commme une sorte de secte .Alors il me connaît,il sait que c'est faux,voire ridicule mais il est parfois un peu perdu et se pose des questions,surtout quand il l'a souvent au tél(et c'est le cas depuis Noël).

Alors ça c'est marrant, justement j'étais au resto ce midi avec mon mari, et j'ai parlé de ton cas, il m'a effectivement parlé d'un problème avec tes beaux-parents, enfin surtout ton mari avec sa mère, et selon mon mari, c'est ce qui pose justement pb. Ton mari n'arrive pas à s'imposer, et a toujours "peur" des réactions de sa mère !! Il faut qu'il coupe ce fichu cordon.
J'ai exactement le même pb avec ma mère et ses sempiternelles reflexions genre ta belle-mère !!
Je me souviens de ton histoire avec la garde du petit vg, c'est vraiment dégueulasse d'imposer comme ça et surtout de ne pas respecter les choix des autres !!

Effectivement,sa mère est très "proche" mais le sens elle sait ce qui est mieux pour lui.Il a perdu son père à 8 ans alors elle est la seule autorité parentale.
D'ailleurs lui-même dit qu'elle l'étouffe et qu'elle est pesante,c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas passé ses concours en RP mais en Lorraine et qu'il y a trouvé du travail,il voulait s'éloigner de son influence.
C'est la même chose avec l'allaitement et le maternage,elle est contre,trouve que c'est trop ,qu'on est trop à l'écoute des enfants et qu'on va le payer cher.Alors des fois,il me sort des trucs du genre"Tu crois pas qu'il est trop grand pour téter?""Tu devrais les punir sinon ils n'écoutent"Le plus drôle,c'est qu'il est maternant,je devrais dire paternant,il se lève dès qu'un petit appelle et la punition la plus horrible qu'il ait donné(attention,ça fait peur),c'est 5 mins dans la chambre.Donc je sais que bien souvent c'est sa mère qui parle ou qui le fait douter.

Je ne doute pas que ce soit un très bon père, c'est juste l'emprise de sa mère qui m'embète un peu (enfin surtout pour toi !!).
Sa mère, grande manipulatrice inconsciente ou non, j'ai la même à 500 kms !!

d'accord avec nadia, c'est sûr que tu ne peux pas le couper de sa mère. en revanche, avec de l'écoute, de la tendresse... j'ai l'impression qu'il est un peu stressé Mr Miss Titi. alors qu'au fond (s'il s'écoutait), il serait une crème...