On sait depuis plusieurs années qu'une consommation abondante de certains fruits et de légumes bien spécifiques réduit le risque de développer différents types de cancers. Comme nous le rappelle une étude récente, cet effet protecteur n'est cependant pas associé à l'ensemble des végétaux et il faut porter une attention particulière à bien choisir les aliments contenant les plus grandes quantités de molécules anticancéreuses.
Le cancer n'est pas une maladie qui est principalement d'origine héréditaire, comme on le croit encore trop souvent, mais bien une pathologie étroitement liée à un ensemble de facteurs liés au mode de vie, surtout le tabagisme et l'obésité, cette dernière dépendant de notre sédentarité et de nos habitudes alimentaires. Plusieurs études ont montré un lien direct entre la consommation régulière de certains végétaux et la réduction du risque de développer certains types de cancer. L'inclusion de ces végétaux dans l'alimentation est particulièrement importante, car les fruits et légumes ne possèdent pas tous le même potentiel de prévention. Une consommation accrue d'aliments contenant de fortes quantités de molécules anticancéreuses (familles du chou et de l'ail, thé vert, petits fruits, agrumes, tomate, carotte), capables de cibler plusieurs processus distincts essentiels à la croissance des cellules cancéreuses, est donc essentielle pour parvenir à réduire significativement le risque de certains cancers.
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Tous les fruits et légumes sont excellents pour la santé en général et pour la protection contre les maladies cardiovasculaires, en particulier. Dans le cas du cancer, les effets protecteurs sont spécifiques à certains fruits et légumes, comme nous l'avons souligné à de multiples reprises.
Source : http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?channel_id=2001&relation_id=3483&news_channel_id=2001&news_id=5112&rid=